Histoire des ponts de Besançon
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Les ponts et passerelles bisontines permettent en grande majorité de franchir le Doubs. Il y a au total 8 ponts et 4 passerelles.
Ponts
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Pont de Battant
Le Pont Battant existe depuis l'époque romaine, il franchit le Doubs et permet de relier le centre historique aux trois quartiers anciens de Battant, Charmont et Arènes. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut partiellement détruit, puis reconstruit totalement en 1953.Un fragment antique subsiste sous le pont moderne côté Grande Rue. Le pont est actellement en reconstruction, afin de permettre le passage du tramway bisontin, dont l'inauguration est prévue à l'horizon 2014-2015.
Pont de Bregille
Le pont de Bregille fut construit en bois en 1689 à la demande de Vauban puis sur piles de pierre de 1834 à 1837. Il franchi le Doubs et permet de relier le centre historique au quartier de Bregille.Il a été reconstruit après sa destruction pendant la Seconde Guerre mondiale.
Pont Canot
Ce pont permet de relier la Boucle à Battant et a la Butte en traversant le Doubs. Le terme Canot pourrais être la contraction de campus niger (champ noir) ou de ganneau (les prés ganneaux sont des prés à regain). Les travaux de construction du pont se sont achevés en 1877, aujourd'hui c'est un des ponts les plus utilisés de la ville. Il a été reconstruit à l'identique après la Seconde Guerre mondiale. Il est utilisé par de nombreuses lignes de bus et accueillera bientôt le tramway bisontin, dont l'inauguration est prévue en 2014-2015. Il fait 23 mètres de long.
Pont Charles-de-Gaulle
Le pont Charles de Gaulle traverse le Doubs et permet de relier le centre historique (Gare d'eau) à la Grette et à Planoise. Il fut ouvert en 1968 et réhabilité en 2008.car cest un pont hyper bien
Pont de la république
Le pont de la République (anciennes appellations : pont en fil de fer (1838-1883), pont Saint-Pierre (1883-1904) a été ouvert en 1838, reconstruit en pierre en 1883 puis reconstruit après la Seconde Guerre mondiale en 1947, suite à sa destruction. Ce pont est l'œuvre de l'ingénieur Parandier. Ce pont traverse le Doubs et permet de relier le centre historique au quartier des Chaprais. Il est traversé par une gande partie des lignes de bus du réseau de transport Ginko, et accueillera aussi bientôt le tramway bisontin et les taxis de besançon.
Pont Denfert-Rochereau
Le pont Denfert-Rochereau permet de relier le centre historique au quartier des Chaprais, et franchit le Doubs. Il est souvent appelée pont des Chaprais. À l'origine simple passerelle (bâtie en 1941), il fut par la suite renconstruit en 1989 il fait 19 mètres et porte le nom du colonel Pierre Philippe Denfert-Rochereau.
Pont de Velotte
Le pont de Velotte a été ouvert à la circulation en 1887. Il est situé dans le quartier de Velotte et franchi le Doubs pour atteindre la Nationale 83 (en direction de la commune de Beure ou de Tarragnoz et du centre historique. Il fait 23 metres de long.
Pont de Beure
Le Pont de Beure permet de relier le quartier de Planoise au village de Beure, et franchi le Doubs.
Passerelles
Passerelle des Prés-de-Vaux
La Passerelle des Près de Vaux franchi le Doubs et permet de relier le secteur des Prés-de-Vaux au centre historique.
Passerelle de Mazagran
La passerelle de Mazagran fut construite en 1969 et franchi le Doubs et permet de relier le secteur de Mazagran (et Velotte) au secteur de Tarragnoz (et au centre historique).
Passerelle De Chardonnet
La passerelle de Chardonnet permet de relier les Prés-de-Vaux et Bregille au centre historique. La passerelle franchi le Doubs.
Passerelle de Planoise
La passerelle de Planoise permet de relier le secteur des Époisses au secteur de Cassin (à Planoise). Elle est reconnaissable à sa couleur rouge, et a aussi inspiré le nom du journal local, la passerelle. Cette voirie piétonne franchi le boulevard Salvador Allende, elle est donc la seule passerelle ne franchissant pas le Doubs.
Passerelle de la Malate
La passerelle de la Malate a été ouverte le 9 août 2010 après 18 mois de travaux. Elle relie la Malate et Rivotte au secteur des Prés-de-Vaux et franchit le Doubs[1]. Accessible depuis la véloroute, elle est réservée aux modes de transport "doux".
Notes et références
- Besançon.fr (consulté le 14/04/2011)
Voir aussi
Bibliographie
- Eveline Toillon, Les rues de Besançon, Cêtre, 1989
- Lyonel Estavoyer et Jean-Pierre Gavignet, Besançon, ses rues, ses maisons, Cêtre
Articles connexes
