Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère

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Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère
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Informations générales
Type
Musée militaire, institution patrimoniale (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
Surface
700 m²
Visiteurs par an
22 325 (2009) [1]
Site web
Collections
Nombre d'objets
+ 5000
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
14 rue Hébert 38000 Grenoble
Coordonnées
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Le musée de la résistance et de la déportation de l'Isère est un musée départemental situé à Grenoble en France.

Historique

Initialement installé 14 rue Jean Jacques Rousseau à Grenoble, le musée dénommé Musée de la résistance dauphinoise est inauguré le 23 avril 1966 sous la municipalité d'Hubert Dubedout[2]. En 1970, le musée reçoit la visite de Pierre Mendès-France et prend cette même année sa dénomination actuelle.

Dans les années quatre-vingt, les limites du fonctionnement du musée en termes d'accès à l'Hyper-centre de la ville, d'espace (170 m2) et de fréquentation annuelle plafonnant malgré de nombreux visiteurs étrangers, incitent l'association des amis du musée à demander le transfert des collections dans un lieu plus approprié.

Le 14 décembre 1988, sous l'impulsion d'Alain Carignon, le musée perd son statut privé trop contraignant financièrement pour celui de départemental plus ambitieux pour l'une des trois villes parmi les cinq communes de France ayant reçu l'ordre de la Libération. En même temps, démarre une recherche active de locaux plus vastes dans la ville.

C'est le 1er juillet 1994 que le musée ouvre dans ses locaux actuels de la rue Hébert[3]. Le bâtiment construit en 1853 abritait à l'origine l'école de sculpture architecturale de Grenoble et les appartements de son directeur, le sculpteur grenoblois Aimé Charles Irvoy.

Collections

Ce musée décrit la spécificité de la Résistance dans le département de l'Isère et particulièrement dans le massif du Vercors lors de la Seconde Guerre mondiale. Des décors d'intérieur et d'extérieur très réalistes retracent la vie quotidienne des habitants durant la seconde guerre mondiale.

Outre des expositions temporaires et l'organisation de manifestations ponctuelles, le musée abrite une exposition permanente qui propose aux visiteurs une présentation chronologique des événements de cette guerre. Une nouvelle présentation par cartes murales animées permet de restituer l'univers concentrationnaire des déportés. Le parcours débute par un état des lieux de l'Isère dans les années précédent la guerre lorsque des régimes totalitaires s'installent en Europe. Il se poursuit par des témoignages audiovisuels, objets et documents d'époque. La visite aborde ensuite l'armistice et l'instauration du régime de Vichy avec une vidéo sur la venue du Maréchal Pétain à Grenoble le 19 mars 1941. Un étage est dédié à l'occupation italienne puis allemande, la collaboration, la déportation des juifs et la résistance.

Le musée a obtenu le label « musée de France ».

Fréquentation

Globalement, depuis le début des années 2000, la fréquentation annuelle du musée se situe dans une fourchette de 22 000 à 25 000 visiteurs[4]. Cependant en 2010, une exposition temporaire du musée consacrée aux personnes spoliées durant la guerre a été décentralisée au Palais du parlement du Dauphiné et a attiré 12 000 visiteurs, venant ainsi pulvériser la fréquentation habituelle[5].

Notes et références

  1. Museostat 2009
  2. Selon le livre Grenoble, Charles de Gaulle, Isère, page 83.
  3. Selon les Affiches de Grenoble et du Dauphiné N°3642 du 24 juin 1994.
  4. Bilan de fréquentation des 70 principaux sites et musées de l’Isère
  5. Dauphiné libéré du 7 janvier 2012.

Annexes

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Bibliographie

Article connexe

Lien externe