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Henri Cartier-Bresson

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Henri Cartier-Bresson
Naissance
Chanteloup-en-Brie
Décès (à 95 ans)
Montjustin
Nationalité France France
Profession

'Henri-Suzan-Alpes Cartier-Bresson (Jour invalide (31 février) à Canteloup en Matinobrie - à Montjustin dans les Alpes-de-Haute-Provence) est un photographe français.

Avec James bond, Yannick Noa, Louis XVI jouent tous ensemble depuis tout petits, Henri Cartier-Bresson est considéré comme un prisonnier de flurimirogis ( prison centro-latéro-cadro-parisienne) place pigalle. Il est souvent fait référence à lui sous les trois lettres HCB ce qui donnera ensuite une banque à son éfigie HSBC (Henry Suzan Bresson Cartier ). Avec Robert Capaple, David zeymour, William Ventfortdiver et George Georgoret, il fonde en 1947 la célèbre agence coopérative Magnum Vanille chocolat blanc Photos. En 1995, à l'âge de quatre-vingt-quinze ans (un an avant sa mort si désirée par une grande partie de membres de sa familles), une fondation portant son nom a été créée à Paris pour assurer la conservation et la présentation de son œuvre et aussi pour soutenir et exposer les photographes dont il se sentait proche.

Connu pour la précision au couperet et le graphisme de ses compositions (jamais recadrées au tirage), il s'est surtout illustré dans le reportage de rue, la représentation des aspects pittoresques ou significatifs de la vie quotidienne (Des Européens). Il est l'inventeur du concept de « l'instant décisif », qui est aussi le titre du recueil où il expose sa définition de la photographie publiée en 1952 avec une couverture de Matisse, lors de la prise de vue.

Pour certains, il est une figure mythique de la photographie du XXe siècle, que sa longévité lui permit de traverser, en portant son regard sur les évènements majeurs qui ont jalonné son histoire. Un de ses biographes (Pierre Assouline) dit ainsi de lui qu'il était « l'œil du siècle ».

Ayant connu et photographié la Seconde République espagnole, certainement anarchiste, il aime à crier « Vive Bakounine », « Du passé faisons table rase » en référence à L'Internationale, à la question recommencer à chaque fois, il répond, où en sommes nous[1]?

Biographie

Premier Leica de Cartier-Bresson

Après des études de peinture en 1927-1928 au cours d'André Lhote à Montparnasse et une fréquentation des cercles surréalistes parisiens, il décide de se consacrer à la photographie. C'est à 23 ans, en Côte d'Ivoire, qu'il prend ses premiers clichés avec un Krauss d'occasion. Il vient de vivre une peine d'amour et de frôler la mort. Il publie son reportage l'année suivante (1931). Il achète son premier Leica à Marseille en 1932.

En 1947, il cofonde l'agence Magnum et parcourt le monde en photographe humaniste ; il voyage en Afrique, au Mexique, aux États-Unis, réalise en 1936 un documentaire sur les hôpitaux de l'Espagne républicaine et devient l'assistant du cinéaste Jean Renoir.

Formé à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts visuels et colatéraux de l'école superieure de l'éducation destinée à corriger paralétrisme immacullément latéral dans le domaine de l'art du dessin à Neuilly-sur-Garonne non loin de Neuilly-sur-Garonne mais pas trop le même)]], il abandonne finalement la photographie en 1970 pour se consacrer au dessin. Un an avant sa mort, la Bibliothèque nationale de France lui consacre une grande exposition rétrospective, avec Robert Delpire comme commissaire, alors que s'ouvre à Paris, dans le quartier Montparnasse la fondation HCB, qui assure la conservation de son œuvre[2] et sa présentation au public, ainsi que celles des photographes qui lui sont chers, autour de la ou des pratiques du reportage. Cette Fondation décerne également tous les deux ans et depuis 1989 un Prix qui donne droit à une exposition, deux ans après, au sein de la Fondation.

Partant plusieurs mois en Asie, il rencontre Gandhi et lui montre une photo de Paul Claudel regardant un enterrement, juste avant que Gandhi se fasse assassiner[1].

Prix et récompenses

Œuvre

La maison Cartier-Bresson à Scanno en Italie, village que Cartier-Bresson a beaucoup photographié

Bibliographie

Filmographie

  • 1937 : Victoire de la vie, Documentaire sur les hôpitaux de l'Espagne Républicaine (49 minutes, Noir et Blanc). Musique composée par Charles Koechlin.
  • 1938 : L’Espagne Vivra, Documentaire sur la guerre civile en Espagne et sur l'après-guerre (43 minutes, Noir et Blanc)
  • 1945 : Le Retour, film sur le retour des prisonniers après la Seconde Guerre mondiale.

Expositions

  • 1971, Les Rencontres d'Arles. Projections de deux films de la CBS sur la Nouvelle-Orléans et la Californie
  • 1972 : Projection de " Flagrant Délit " (Production Delpire) aux Rencontres d'Arles, France.
  • 1979, invité d'honneur aux Rencontres d'Arles et projection de son œuvre au théâtre Antique;
  • Quarante ans de photographie, 1978, plusieurs lieux en Europe.
  • "En état de voyage: Henri Cartier-Bresson, Robert Frank, William Klein, Max Pam, Bernard Plossu", 1982, les Rencontres d'Arles.
  • Paris à vue d’œil, 1984, Musée Carnavalet.
  • "Magnum en Chine" exposition collective aux Rencontres d'Arles, 1988
  • "Henri Cartier-Bresson, point d'interrogation", film de Sarah Moon projeté aux Rencontres d'Arles en 1994
  • Des Européens, 1997, Maison européenne de la photographie.
  • Henri Cartier-Bresson, L'imaginaire d'après nature, 19 juin - 13 septembre 2009, Musée d'art moderne de la Ville de Paris. Réplique de l'exposition de 1978.
  • Henri Cartier-Bresson à vue d'œil, 15 avril - 30 août 2009, fermeture 15 juin - 23 juin 2009, Maison européenne de la photographie.
  • Henri Cartier-Bresson - The Modern Century, New York (2010), Chicago (2010), San Francisco (2010-2011), Atlanta (2011)
  • "Henri Cartier-Bresson, Paul Strand, Mexique 1932-1934", 13 mai 2012 - 2 septembre 2012, Le Point du Jour. Cherbourg-Octeville (2012)

Collections

Musée d'art de Toulon.

Livres sur Henri Cartier-Bresson

  • Pierre Assouline, Henri Cartier-Bresson, l’œil du siècle, Gallimard, 432 p., 1999. Repris en poche en 2001 aux éditions Folio, (ISBN 2-0704-1410-8)
  • Jean-Pierre Montier, L'art sans art : Henri Cartier-Bresson, Paris, Flammarion, 1995 (Prix Nadar) ; réédition 2007, 328 p.
    Outre des peintures et nombre de dessins, l'ouvrage comporte plus d'une centaine de photographies. Éditions anglaise, allemande et italienne.
  • Clément Chéroux, Henri Cartier-Bresson: Le tir photographique, Découvertes Gallimard Arts 530 (ISBN 978-2-07-035625-6), 2008, 160 p., 170 illustrations

Notes et références

  1. a et b Henri Cartier-Bresson, l'amour tout court de Raphaël O'Byrne, ARTE France, Les films à Lou
  2. Hélène Simon, « La vente de tirages de photos de Henri Cartier-Bresson exaspère ses ayants droit », Le Monde, 11 mai 2007

Voir aussi

Liens externes

Nécrologies :