Sporting Club de Bastia
Dernière mise à jour : 2 décembre 2011.
Le Sporting Club de Bastia, couramment abrégé en SC Bastia ou SCB, est un club de football français situé à Bastia, fondé en 1905 par Hans Ruesch.
Deux titres de champion de France de Division 2, une Coupe de France, une Coupe Intertoto, un titre de champion de National ainsi qu'une participation en finale de Coupe UEFA composent le palmarès du club le plus titré et le plus populaire du football corse.
Le club joue dans différents stades de la ville de sa création jusqu'en 1932, date à laquelle est inauguré le Stade Armand-Cesari.
Le club est en 2011 présidé par Pierre-Marie Geronimi. L'équipe première, entraînée par Frédéric Hantz depuis le Modèle:Date sport, évolue en Ligue 2. Le Club Corse est de retour dans l'élite pour la saison 2012-2013.
Histoire
Repères historiques
Genèse
Le Sporting Club de Bastia est fondé en 1905 par un Suisse dénommé Hans Ruesch. Arrivant de Barcelone, il enseignait l'allemand au lycée de Bastia. Le premier président du SC Bastia est Emile Brandizi. Le club corse évolue à ses débuts sur la Place d'Arme de Bastia, où il faut s'accommoder d'un bec de gaz trônant au milieu du terrain[1]. Les meilleur !!
Entrée dans l'ère du professionnalisme
Le club commence son aventure professionnelle en 1965, en Division 2. Après trois bonnes saisons, il est sacré Champion de France de Deuxième division en 1968, rejoignant ainsi l'élite. La première saison sera difficile, mais le club parviendra tout de même à se maintenir. Commence alors une décennie considérée par beaucoup comme la plus belle de l'histoire du club. En 1972, le club accède ainsi pour la première fois à la finale de la Coupe de France face à l'Olympique de Marseille (perdue 2-1 sur le fil), obtenant sa première qualification en Coupe d'Europe, qui se soldera par une élimination rapide face à l'excellente équipe de l'Atletico Madrid.
Finaliste de la coupe UEFA en 1978 et victoire en Coupe de France en 1981
En 1977, le SCB termine troisième de D1 avec la meilleure attaque du championnat[2], et se qualifie pour la Coupe UEFA.
C'est le début de l'épopée bastiaise, l'équipe construite autour du meneur de jeu Claude Papi est composé de nombreux joueurs talentueux tel que Johnny Rep, double finaliste de Coupe du Monde avec les Pays-Bas, Jean-François Larios, milieu de terrain international Français ou encore Charles Orlanducci, solide libéro surnommé le Lion de Vescovato.
L'équipe élimine successivement le Sporting Lisbonne, Newcastle, le Torino FC, FC Carl Zeiss Iéna et les Grasshoppers de Zurich, avant une finale ratée face au PSV Eindhoven (0-0 ; 0-3). De toutes les victoires, c'est celle à Turin 3-2 qui a le plus marqué les esprits, le « Toro » étant demeuré invaincu depuis deux saisons sur son terrain. C'est d'ailleurs au cours de ce match que le SC Bastia marque le plus beau but de son épopée, une reprise de volée de 22 mètres de Jean-François Larios.
La finale sera en revanche celle de tous les regrets. D'abord avec un match aller joué à Furiani sur un terrain impraticable[3], des pluies diluviennes s'étant abattues sur la Corse en ce 26 avril 1978. Malheureusement, l'arbitre yougoslave ne pourra reporter la rencontre, à cause de la proximité de la Coupe du monde en Argentine qui devait se dérouler quelques semaines plus tard. Malgré la domination bastiaise, la rencontre se terminera sur un score nul et vierge, 0-0.
La finale retour, le 9 mai, ne dura que 24 minutes. C'est le temps qu'il fallut aux Néerlandais d'Eindhoven pour marquer le premier but, suivi par deux autres en fin de match (3-0). Les Bastiais attribueront cette défaite d'un Sporting méconnaissable à la fatigue accumulée en championnat (3 matchs en 6 jours dans les jours qui précédèrent la finale retour) et aussi au terrain détrempé de Furiani au match aller.
Bastia réalisa donc le plus grand moment du sport corse (voir le film Forza Bastia de Jacques Tati). Le SECB, club d'une ville de seulement 40 000 âmes, avait fait plus que défier les grandes capitales du football européen : il avait permis à la Corse tout entière de se réunir, à une époque où le mouvement nationaliste naissait, trois ans après l'épisode d'Aleria, en 1975.
3 ans après cette finale, le SC Bastia remporte son premier trophée national avec la Coupe de France de football 1980-1981. C'est une victoire de prestige pour le club corse face à l'AS Saint-Étienne de Michel Platini. La finale se joue au Parc des Princes devant plus de 46000 spectateurs, dont le Président de la République fraichement élu, François Mitterrand.
Descente en Division 2 et catastrophe de Furiani
Après 18 ans dans l'élite, le club descend en deuxième division à l'issue de la saison 85/86, il y restera 8 ans. Cette époque reste marquée par la catastrophe de Furiani : Lors de la saison 91/92, le club atteint la demi-finale de la Coupe de France. Le match doit se jouer au Stade Armand-Cesari, dit Stade de Furiani, face à l'Olympique de Marseille qui domine alors le Championnat de France. L'engouement est tel qu'il est décidé de construire à la hâte une tribune provisoire de 10 000 places. La partie haute de la tribune s'effondre quelques minutes avant le coup d'envoi faisant 18 morts et 2300 blessés.
Retour en Ligue 1 et en Coupe d'Europe
Le club fait son retour parmi l'élite pour la saison 1994/1995 et atteint cette même année la finale de la Coupe de la Ligue. Cette époque est marquée par le travail de Frédéric Antonetti, c'est lui qui s'occupe du centre de formation de 1990 à 1994 permettant ainsi au club de voir éclore de nouveaux talents (Morlaye Soumah, Laurent Casanova, Cyril Rool).
Il prend ensuite en charge l'équipe première de 1994 à 2001 (avec un intermède d'un an en 98/99) participant ainsi au recrutement de joueurs tel que Lubomir Moravcik, Pierre-Yves André, Frédéric Née, Franck Jurietti ou Anto Drobnjak. Ce dernier terminera 3 années de suite meilleur buteur du club. À la fin de la saison 95/96, il est d'ailleurs deuxième au classement des buteurs du Championnat de France avec 20 réalisations. À une unité seulement du meilleur buteur Sonny Anderson[4].
Lors de la saison 96/97 le club termine à la 7e place du Championnat de France à seulement 3 points du podium, se qualifiant ainsi pour la Coupe Intertoto. Le club remporte cette coupe en 1997, et fait donc son retour dans la Coupe de l'UEFA pour la saison 97/98. Le SC Bastia élimine d'abord le Benfica Lisbonne en 32e de finale avant de tomber face au Steaua Bucarest au tour suivant. Cette élimination laissera un goût amer compte tenu de la domination bastiaise observée sur les deux matches[5]. Les performances du SC Bastia en championnat dans les années suivantes lui permettront de se qualifier deux nouvelles fois pour la coupe intertoto, en 1998 et 2001, sans toutefois parvenir à se qualifier de nouveau pour la Coupe UEFA.
Après le départ de Frédéric Antonetti en 2001, le club n'arrivera plus à terminer dans les 10 premiers du Championnat de France. Il atteindra malgré tout la finale de la Coupe de France de football 2001-2002, avec un certain Michael Essien au milieu de terrain, futur joueur de l'OL puis de Chelsea.
De 2002 à 2005 les entraineurs se succèdent. Robert Nouzaret, Gérard Gili ou le duo François Ciccolini / Michel Padovani ne parviennent pas à maintenir l'équipe à son niveau, le classement s'en ressent année après année (voir la section historique championnat). Le recrutement est axé sur des habitués de la Ligue 1 comme Tony Vairelles, Florian Maurice, Franck Silvestre, Lilian Laslandes (tous internationaux) ou encore Cyril Jeunechamp.
À la trêve hivernale de la saison 2004/2005, le club est en position de relégable. Le staff du SC Bastia tente son va-tout en recrutant Christian Karembeu, Champion du monde 1998 à la recherche d'un dernier challenge[6]. Le SC Bastia sera malgré tout relégué en Ligue 2 à l'issue de cette saison après 11 années consécutives en ligue 1.
La descente aux enfers
En 2005, le club est relégué en Ligue 2. Cinq années plus tard, Bastia est sérieusement menacé de descente en National. Le SCB est officiellement relégué en National le , à la suite du match nul (0-0) face au Tours FC lors de la 37e journée de Ligue 2.
Le , le club se voit administrativement relégué en Championnat de France amateur par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Le club possédait en effet un déficit de 1,2 million d'euros, qui a été comblé par des aides financières des collectivités locales (Collectivité territoriale de Corse, Conseil général de Haute-Corse). Le , le Conseil fédéral de la Fédération française de football a autorisé le SCB à évoluer en National pour la saison 2010-2011, comme l'avait demandé le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) après que la DNCG eut refusé, lors du passage en appel du club, de le réintégrer en National.
Malgré cet épisode extra-sportif ayant perturbé la préparation d'avant-saison, le SC Bastia effectue un mercato intéressant, avec pas moins de six recrues. Du côté des départs, on note principalement les transferts de Florent Ghisolfi (Stade de Reims) et Christophe Gaffory (Vannes OC) ainsi que de Pierre-Yves André ayant décidé de mettre un terme à sa carrière.
La remontée en Ligue 2
Le , le Sporting Club de Bastia gagne officiellement sa place en Ligue 2 à l'issue d'un match contre Fréjus-Saint-Raphaël. Pas moins de 500 Bastiais avaient fait le déplacement. Le , le SC Bastia est sacré champion de National, suite à une victoire face à Créteil 2 buts à 1. Le Sporting était mené à la mi-temps, mais David Suarez égalise et Idrissa Sylla permet aux lions de Furiani de prendre l'avantage à la 92e minute dans une ambiance de folie. À la fin du match, le stade Armand Cesari est envahi par les supporters bastiais, heureux de fêter avec leurs joueurs et leur entraineur, Fredéric Hantz, ce nouveau titre.
Le club retrouve donc la Ligue 2 pour la saison 2011-2012. Malgré des finances ne permettant pas de recruter, le SC Bastia fait signer des joueurs expérimentés tels Jérôme Rothen ou Toifilou Maoulida. Cette année voit la confirmation de la qualité de nombre de joueurs encore peu connus : Novaes, El Azzouzi, Robail ... Elle voit aussi l'éclosion médiatique de jeunes joueurs prometteurs tels Wahbi Khazri ou Sadio Diallo. Au bout de 33 journées de championnat, le SC Bastia est leader du championnat de Ligue 2 avec 11 points d'avance sur Reims et 14 points sur Troyes. Le 4ème, Clermont-foot, affiche un retard de 15 points sur les bastiais. Il est à souligner que l'affluence moyenne au stade Armand Cesari est d'environ 10 000 spectateurs par match. À 4 journée de la fin le SC Bastia est premier du championnat de France de ligue 2 avec 65pts et possède 10 pts d'avance sur Reims (2e), 11 pts sur Troyes (3e) et 12 sur Clermont (4e). Les Bastiais sont à 99,9% en Ligue 1 et à 90% Champion de L2, ils pourront validés ces distinctions lors de la prochaine journée face Metz, Mardi 1er Mai à Armand Cesari ou ils sont toujours invaincu depuis presque 2ans maintenant. On attend 15000 personnes à Furiani et une nouvelle fête.
Le SCB remonte en Ligue 1
Le Modèle:Date sport, le SCB remonte officiellement en Ligue 1[7]. Et à quelques jours des commémorations du 5 mai, le SCB remonte parmi l’élite du football français et devient officiellement champion de Ligue 2 2011-2012 , 44 ans après son premier et seul titre de ligue 2 depuis ,avec sa victoire face à Metz au stade Armand Cesari. Le SC Bastia remporte son dernier match de la saison à domicile 2-1 face à Nantes Fc grâce à des buts de Rothen et Suarez, le club est toujours invaincu depuis 2 ans à Furiani. Le SC Bastia fait parti du club très restreint des équipes invaincues à domicile en Europe. À noter que plusieurs joueurs disputaient leur dernier match contre Nantes sous les couleurs du Sporting, dont David Suarez et Jacques-Désiré Périatambée.
Palmarès et records
Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances du Sporting Club de Bastia dans les diverses compétitions françaises et européennes.
Palmarès du Sporting Club De Bastia en compétitions officielles
Compétitions nationales | Compétitions internationales | Compétitions de jeunes et équipe B |
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Compétitions régionales | ||
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Bilan sportif
À l'issue de la saison 2009-2010, le SC Bastia totalise 29 participations au championnat de France de première division, connu depuis 2002 sous le nom de Ligue 1, et 16 participations au championnat de deuxième division nationale. Ainsi, le club bastiais se place en début de la saison 2010-2011 au 19e rang au classement général de première division, établi par la Ligue de football professionnel[8].
Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
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Division 1/Ligue 1 | 29 | 0 | 1074 | 374 | 252 | 448 | 1348 | 1549 | -201 |
Division 2/Ligue 2 | 17 | 2 | 612 | 266 | 153 | 193 | 837 | 701 | +136 |
Championnat de France de football National | 1 | 1 | 40 | 27 | 10 | 3 | 81 | 24 | +57 |
Le coefficient UEFA est utilisé lors des tirages au sort dans les compétitions continentales organisées par l'Union des associations européennes de football. En fonction des performances des clubs sur le plan européen pendant cinq saisons, ce coefficient est calculé grâce à un système de points et un classement est établi. Lors de la dernière apparition du club dans ce classement en 1998, le Sporting Club de Bastia était à la 43e place, alors sixième club français du classement derrière l'Olympique lyonnais[9]. L'International Federation of Football History & Statistics établit par ailleurs un classement des meilleurs clubs mondiaux basé sur une étude statistique des résultats enregistrés. Le SC Bastia apparaît à la 754e position, et vingtième club français, pour la décennie 2001-2010[10].
Compétition | Participations | Matchs joués | Victoires | Matchs nuls | Défaites | Buts pour | Buts contre | Meilleure performance |
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Coupe UEFA / Ligue Europa | 2 | 16 | 10 | 2 | 4 | 30 | 24 | Finaliste (1978) |
Coupe des coupes (Compétition disparue) | 2 | 6 | 1 | 3 | 2 | 8 | 6 | Huitième de finaliste (1982) |
Coupe Intertoto (Compétition disparue) | 3 | 22 | 10 | 3 | 9 | 22 | 15 | Vainqueur (1997) |
Total compétitions UEFA | 7 | 44 | 21 | 8 | 15 | 60 | 45 | 1 trophée UEFA |
Joueurs et personnalités historiques du club
Entraîneurs
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Joueurs emblématiques
Effectif actuel 2011-2012
L'effectif professionnel de la saison 2011-2012 est entraîné par Frédéric Hantz et son adjoint Réginald Ray.
L'entraîneur des gardiens Hervé Sekli a sous son aile 2 joueurs dont Dominique Agostini, un des gardiens de l'Équipe de Corse de football.
Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Historique des compétitions
Saison | Div. | Entraîneur | clas. | Pts | M.J. | Vic. | Nuls | Déf. | B.P. | B.C. | D.B. | Meilleur buteur | Moy. Spec. | Coupe de France | Coupe de la Ligue | Coupes d'Europe | Autres compétitions |
1965-1966 | D2 | Strappe/Nagy | 4e | 45 | 36 | 18 | 9 | 9 | 60 | 46 | +16 | n.c. | - | 1/16 f. | - | - | - |
1966-1967 | D2 | Jasseron | 3e | 44 | 34 | 19 | 6 | 9 | 48 | 34 | +14 | Sansonetti (23) | - | 1/4 f. | - | - | - |
1967-1968 | D2 | Jasseron | Champion | 50 | 34 | 21 | 8 | 5 | 53 | 22 | +31 | n.c. | - | 1/32 f. | - | - | - |
1968-1969 | D1 | Jasseron/Mekhloufi | 6e | 34 | 34 | 13 | 8 | 13 | 50 | 66 | -16 | Serra (16) | - | 1/32 f. | - | - | - |
1969-1970 | D1 | Mekhloufi et Delfour | 17e | 24 | 34 | 10 | 4 | 20 | 50 | 74 | -24 | Kanyan (15) | - | 1/8 f. | - | - | - |
1970-1971 | D1 | Delfour/Nagy/Vincent | 17e | 32 | 38 | 12 | 8 | 18 | 52 | 83 | -31 | Kanyan (13) | - | 1/32 f. | - | - | - |
1971-1972 | D1 | Vincent/Cahuzac | 9e | 42 | 38 | 20 | 2 | 16 | 58 | 57 | +1 | Félix (14) | - | Finaliste | - | - | Challenge des champions 1972: Vainqueur |
1972-1973 | D1 | Cahuzac | 9e | 38 | 38 | 15 | 8 | 15 | 59 | 41 | +18 | Félix (17) | - | 1/16 f. | - | C2. 1er tour | Coupe des Alpes 1972: battu en poule |
1973-1974 | D1 | Cahuzac | 15e | 41 | 38 | 14 | 8 | 16 | 44 | 49 | -5 | Zimako (9) | - | 1/4 f. | - | - | - |
1974-1975 | D1 | Cahuzac | 6e | 45 | 38 | 15 | 11 | 12 | 54 | 47 | +7 | Félix (17) | - | 1/2 f. | - | - | Champion de France D3 1975 (équipe B) |
1975-1976 | D1 | Cahuzac | 8e | 45 | 38 | 14 | 13 | 11 | 59 | 53 | +6 | Zimako (15) | - | 1/4 f. | - | - | Coupe des Alpes 1975: battu en poule |
1976-1977 | D1 | Cahuzac | 3e | 47 | 38 | 20 | 7 | 11 | 82 | 53 | +29 | Džajić/Félix (21) | - | 1/32 f. | - | - | - |
1977-1978 | D1 | Cahuzac | 5e | 44 | 38 | 19 | 6 | 13 | 62 | 44 | +18 | Rep (18) | - | 1/4 f. | - | C3. Finaliste | Coupe des Alpes 1977: Finaliste |
1978-1979 | D1 | Cahuzac | 14e | 35 | 38 | 13 | 9 | 16 | 53 | 65 | -12 | Rep (15) | - | 1/8 f. | - | - | - |
1979-1980 | D1 | Destrumelle | 16e | 32 | 38 | 14 | 4 | 20 | 39 | 51 | -12 | Papi/Krimau (7) | - | 1/32 f. | - | - | - |
1980-1981 | D1 | Redin | 12e | 35 | 38 | 13 | 9 | 16 | 50 | 55 | -5 | Marcialis (13) | - | Vainqueur | - | - | - |
1981-1982 | D1 | Redin | 12e | 35 | 38 | 12 | 11 | 15 | 43 | 65 | -22 | Milla (8) | - | 1/2 f. | 1er tour (poule 2°/5) | C2. 1/8 f. | Coupe des Alpes 1981: battu en poule |
1982-1983 | D1 | Redin | 17e | 32 | 38 | 9 | 14 | 15 | 41 | 52 | -11 | Milla (14) | - | 1/16 f. | - | - | Coupe des Alpes 1982: battu en poule |
1983-1984 | D1 | Redin | 10e | 36 | 38 | 14 | 8 | 16 | 36 | 43 | -7 | Zimako (8) | - | 1/16 f. | 2è tour (poule 2°/5) | - | - |
1984-1985 | D1 | Redin | 14e | 32 | 38 | 11 | 10 | 17 | 39 | 68 | -29 | Meyer (13) | - | 1/8 f. | - | - | - |
1985-1986 | D1 | Redin/Moizan | 20e | 20 | 38 | 5 | 10 | 23 | 30 | 79 | -49 | Testa (7) | - | 1/16 f. | 2è tour (poule 4°/4) | - | - |
1986-1987 | D2 | Gransart | 5e | 41 | 34 | 17 | 7 | 10 | 62 | 50 | +12 | N'Gouete (21) | - | 1/16 f. | - | - | - |
1987-1988 | D2 | Gransart | 8e | 33 | 34 | 15 | 3 | 16 | 41 | 52 | -11 | Meyer (8) | - | 1/16 f. | - | - | - |
1988-1989 | D2 | Gransart | 5e | 51 | 34 | 14 | 9 | 11 | 46 | 44 | +2 | Traoré (12) | - | 7e tour | - | - | Champion de France D4 1989 (équipe B) |
1989-1990 | D2 | Gransart | 6e | 39 | 34 | 14 | 11 | 9 | 46 | 38 | +8 | Morales (20) | - | 1/32 f. | - | - | - |
1990-1991 | D2 | Gransart | 6e | 35 | 34 | 12 | 11 | 11 | 46 | 35 | +11 | Rzepka (12) | - | 1/32 f. | 1/8 f. | - | - |
1991-1992 | D2 | Exbrayat | 4e | 39 | 34 | 12 | 11 | 11 | 56 | 46 | +10 | Mangione (17) | - | 1/2 f. | 1er tour (forfait) | - | - |
1992-1993 | D2 | Exbrayat | 7e | 37 | 34 | 11 | 15 | 8 | 52 | 39 | +13 | Mangione (20) | - | 7e tour | - | - | - |
1993-1994 | D2 | Lavagne | 3e | 53 | 42 | 21 | 11 | 10 | 44 | 29 | +15 | Castro (8) | - | 1/16 f. | 1er tour | - | - |
1994-1995 | D1 | Lavagne/Antonetti | 15e | 44 | 38 | 11 | 11 | 16 | 44 | 56 | -12 | Drobnjak (12) | - | 1/8 f. | Finaliste | - | - |
1995-1996 | D1 | Antonetti | 15e | 44 | 38 | 12 | 8 | 18 | 45 | 55 | -10 | Drobnjak (20) | - | 1/32 f. | 1/16 f. | - | - |
1996-1997 | D1 | Antonetti | 7e | 61 | 38 | 17 | 10 | 11 | 54 | 47 | +7 | Drobnjak (18) | 5.294 | 1/16 f. | 1/16 f. | - | - |
1997-1998 | D1 | Antonetti | 9e | 50 | 34 | 13 | 11 | 10 | 36 | 31 | +5 | Kozniku/Šiljak (5) | 5.029 | 1/16 f. | 1/16 f. | Intertoto. Vainq. C3. 1/16 f. | - |
1998-1999 | D1 | H.Kas./L.Fou./J.Pas | 13e | 38 | 34 | 10 | 8 | 16 | 37 | 46 | -9 | Née (11) | 5.229 | 1/32 f. | 1/16 f. | Intertoto. 1/2 f. | - |
1999-2000 | D1 | Antonetti | 10e | 45 | 34 | 11 | 12 | 11 | 43 | 39 | +4 | Née (11) | 6.915 | 1/32 f. | 1/2 f. | - | - |
2000-2001 | D1 | Antonetti | 8e | 45 | 34 | 13 | 6 | 15 | 45 | 41 | +4 | Née (16) | 7.358 | 1/8 f. | 1/8 f. | - | Co-champion de CFA 2 (gr.D, pas de phase finale, éq.B) |
2001-2002 | D1 | Nouzaret | 11e | 41 | 34 | 12 | 5 | 17 | 38 | 44 | -6 | Vairelles (14) | 7.210 | Finaliste | 1/4 f. | Intertoto. 2nd tour | Champion de France U17 (ex U15) |
2002-2003 | L1 | Gili | 12e | 47 | 38 | 12 | 11 | 15 | 40 | 48 | -8 | Maurice (10) | 7.579 | 1/32 f. | 1/16 f. | - | - |
2003-2004 | L1 | Gili | 17e | 39 | 38 | 9 | 12 | 17 | 33 | 49 | -16 | Maurice (8) | 5.896 | 1/32 f. | 1/8 f. | - | - |
2004-2005 | L1 | Ciccolini/Padovani | 19e | 41 | 38 | 11 | 8 | 19 | 32 | 48 | -16 | Hadji (7) | 5.213 | 1/32 f. | 1/8 f. | - | - |
2005-2006 | L2 | Casoni | 6e | 58 | 38 | 16 | 10 | 12 | 47 | 40 | +7 | André (12) | 4.456 | 1/8 f. | 1er tour | - | - |
2006-2007 | L2 | Casoni | 9e | 53 | 38 | 14 | 11 | 13 | 52 | 49 | +3 | Meslin (10) | 3.300 | 1/32 f. | 2nd tour | - | - |
2007-2008 | L2 | Casoni | 11e | 49 | 38 | 14 | 9 | 15 | 45 | 46 | -1 | Pentecôte (12) | 2.685 | 1/8 f. | 2nd tour | - | - |
2008-2009 | L2 | Casoni | 11e | 48 | 38 | 13 | 9 | 16 | 38 | 47 | -9 | André (10) | 2.847 | 8e tour | 1/16 f. | - | - |
2009-2010 | L2 | Anziani/Hadžibegić | 20e | 39 | 38 | 10 | 9 | 19 | 40 | 48 | -8 | André (14) | 2.836 | 7e tour | 1er tour | - | - |
2010-2011 | N | Hantz | Champion | 91 | 40 | 27 | 10 | 3 | 81 | 24 | +57 | Suarez (20) | 4.532 | 7e tour | 1/8 f. | - | - |
2011-2012 | L2 | Hantz | Champion | 71 | 38 | 21 | 8 | 9 | 61 | 36 | +25 | Maoulida (13) | 9906 (*) | 1/16 f. | 1er tour | - | - |
2012-2013 | L1 | Hantz | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | - | 1/32 f. | 1/16 f. | - | - | ||
Saison | Div. | Entraineur | clas. | Pts | M.J. | Vic. | Nuls | Déf. | B.P. | B.C. | D.B. | Meilleur buteur | Moy. Spec. | Coupe de France | Coupe de la Ligue | Coupes d'Europe | Autres compétitions |
En italique : saison ou compétition en cours.
(*) chiffre LFP, moyenne calculée en intégrant 1 match "à domicile" joué à Créteil suite à une suspension de terrain
Stade Armand Cesari (Furiani)
Le stade du Sporting est le Stade Armand Cesari localisé à Furiani. Cette enceinte fut inaugurée le 16 octobre 1932. Le Stade Armand Cesari (12 480 places assises, dont 10 460 pour la L2) reste dans les mémoires pour la catastrophe qui marqua la demi-finale de la Coupe de France 1992 face à l'Olympique Marseille. Le bilan de l'effondrement d'une tribune provisoire est lourd : 18 morts et plus de 2500 blessés.
Depuis, divers projets sont nés afin de construire un nouveau stade. Les travaux devaient enfin débuter courant 2006, mais des affaires internes (la société SNC Vendasi ayant ainsi "magouillée", pour remporter l'appel d'offres) signalées récemment par le Conseil de la Concurrence, ont retardées la construction de celui-ci. Il faudra donc attendre avant de voir la vétuste Tribune Sud être rénovée.
À l'occasion du centenaire du club, le 18 décembre 2005, les 4 tribunes ont été baptisées :
- Tribune "Claude Papi" (Nord) Avec deux étages, elle compte 5800 places toutes assises. Elle est actuellement en rénovation avec la pose d'une toiture, qui devrait s'achever à la fin de l'année 2011.
- Tribune "Pierre Cahuzac" (Ouest) Tribune contenant 2990 places toutes assises. À noter la naissance d'un nouveau groupe de supporter présent dans cette tribune: "Putenza Turchina".
- Tribune "Victor Lorenzi" (Sud) La plus grande tribune du stade, avec deux étages, qui contient 6000 places. Sa construction s'est achevée en 2011.
- Tribune "Jojo Petrignani" (Est) Tribune réputée la plus chaude grâce à son groupe de supporters Bastia 1905. Elle peut accueillir jusqu'à 2490 places toutes assises, même si dans cette tribune les gens y sont plus souvent debout.
Annexes
Notes
Références
- Thierry Berthou, Dictionnaire historique des clubs de football français, Tome 1 : Abbeville - Montpellier, Éditions Pages de Foot, 1999, p. 60
- http://www.les-sports.info/football-championnat-de-france-d1-38eme-journee-1976-1977-resultats-s1-c0-b0-g6-t19-u62-m16906.html
- Suite à cette situation, les dirigeants de cette époque bénie décideront de faire rénover l'année suivante en juillet et août 1979 la pelouse de ce stade mythique, avec également l'étude et la pose de nouveaux drains qui permettront de supprimer ce "marécage" qui a empêché l'équipe d'obtenir un résultat convenable dans ce match décisif.
- http://www.footballenfrance.fr/page3.php?niveau=Division+1&annee=1995-1996&submit=Buteurs
- http://www.sc-bastia.net/v4/?page_id=1019
- http://www.lnc.nc/sports/football/211292-marc-kanyan-karembeu-va-apporter-un-plus-a-bastia-.html
- http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/05/02/football-bastia-accede-a-la-ligue-1_1693899_3242.html
- « Classement de Ligue 1 toutes saisons confondues », sur lfp.fr (consulté le )
- « Coefficients des clubs 1998/99 », sur www.xs4all.nl/~kassiesa/bert/uefa/index.html (consulté le )
- « Classement Mondial des Clubs du 21e Siècle (2001-2010) », sur iffhs.de (consulté le )
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
Liens externes
- (fr) (co) « Site officiel du SC Bastia », sur sc-bastia.com
- « Fiche du Sporting Club de Bastia », sur lfp.fr
- « Spiritu-Turchinu.com : Site non officiel sur le SC Bastia », sur spiritu-turchinu.com