Océanie proche

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L'Océanie proche (îles en jaune, eaux territoriales en bleu clair).

L’Océanie proche (ou Proche-Océanie, en anglais : Near Oceania) est un découpage linguistique, géographique et ethnologique de l’Océanie, apparu dans les années 1970. L’Océanie proche comprend l’Australie, la Nouvelle-Guinée et les archipels environnants comme les îles de l’Amirauté ainsi que les îles Salomon. Ce sont des terres généralement proches et souvent visibles les unes des autres, qui s’opposent, tant sur le plan de la botanique, de la zoologie que du point de vue culturel et humain, à celles de l’Océanie éloignée (ou Océanie lointaine, vers laquelle les navigateurs se dirigent « aux vents, aux nuages, aux courants et aux étoiles »).

Ces dénominations, initialement proposées par le linguiste Andrew Pawley de l’Université nationale australienne et reprises ensuite par les géographes et les historiens de cette région, tendent désormais à remplacer les subdivisions traditionnelles (Mélanésie, Micronésie et Polynésie) de cette région, héritées de Dumont d’Urville (XVIIIe siècle), mais dont la pertinence scientifique n’est plus d’actualité au XXIe siècle.

Sur le plan de l’histoire naturelle, l’Océanie proche correspond à la plaque dénommée Sahul (en anglais : Sahul Shelf), séparée du reste de l’Asie par la plaque Wallacea et la ligne Wallace.

Elle a été occupée par quatre vagues principales de l'espèce Homo sapiens :

  • les Aborigènes d’Australie, premiers arrivés il y a environ 40.000 ans (et peut-être bien plus) ;
  • les Papous ;
  • les Austronésiens, plus récemment arrivés et qui, au départ des îles de l'Amirauté, puis à partir des îles Salomon, finirent par occuper aussi l’Océanie éloignée;
  • à partir de la fin du XVIIIe siècle, les Européens et, dans une moindre mesure, les Asiatiques, devenus majoritaires en Australie.

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