Attentats de mars 2012 en France

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Fusillades de 2012 en Midi-Pyrénées
Image illustrative de l’article Attentats de mars 2012 en France
France, Midi-Pyrénées : les villes de Montauban et Toulouse. En rose, les zones placées sous le plan Vigipirate de couleur écarlate.

Localisation Midi-Pyrénées :
Date 11, 15, 19, 21 et 22 mars 2012
Type Meurtres en série, tuerie en milieu scolaire
Armes Pistolet semi-automatique ou Pistolet mitrailleur de calibre 9 Para et Pistolet semi-automatique de calibre .45 ACP
Morts 7 morts (4 civils et 3 soldats)
Blessés 6 blessés (1 civil, 1 soldat et 4 policiers)
Auteurs Mohammed Merah

Les fusillades de 2012 en Midi-Pyrénées sont une série d'assassinats touchant des militaires français, puis des civils, un adulte et trois enfants, aux abords et dans une école juive, qui se sont déroulés en . Le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi des affaires et a ouvert trois enquêtes « pour des faits qualifiés d’assassinat et tentatives d’assassinat en lien avec une entreprise terroriste », d'après François Molins, le procureur de Paris[1].

Le procédé employé lors de chaque meurtre est identique : casqué, en scooter, équipé d'une caméra GoPro[2], Mohammed Merah exécute ses victimes « à bout touchant[3] » avec un pistolet de type Colt 45[4] de calibre .45 ACP et un pistolet mitrailleur de type Mini-Uzi de calibre 9 mm Parabellum[5]. L’analyse balistique a montré que l’une des armes du crime était la même dans les trois fusillades[6]. L'auteur des meurtres, Mohammed Merah, est tué le 22 mars lors de l'assaut de son appartement par les forces de l'ordre.

Faits

Assassinat d’un militaire à Toulouse

Le modèle de scooter du tireur, un Yamaha TMAX, d’après les témoignages[7].

Le , à 16 h 10[8], Mohammed Merah prononce « tu tues mes frères, je te tue » et abat le maréchal des logis-chef Imad Ibn-Ziaten du 1er régiment du train parachutiste d'une seule balle dans la tête sur un parking situé devant le gymnase du Château de l'Hers dans le quartier de Montaudran, au sud-est de Toulouse, avec une arme de calibre .45 ACP. Le militaire a préalablement été contacté par le tueur à la suite d'une annonce pour la vente d’une moto sur le site leboncoin.fr ; il est abattu lors du rendez-vous fixé pour la transaction[9]. Des témoins aperçoivent l'assassin qui s'enfuit en scooter.

Assassinat de militaires à Montauban

Le , à 14 h 10[5], deux militaires, Abel Chennouf, âgé de 24 ans, et Muhammad Legouad, âgé de 28 ans, sont tués et un troisième, Loïc Liber, âgé de 28 ans, est grièvement blessé, alors qu'ils retiraient de l'argent à un DAB situé à proximité de la caserne où ils étaient cantonnés à Montauban[10]. Leur assassin est arrivé en scooter, a fermement écarté une personne âgée et a tiré dans la tête et dans le dos des victimes, prenant le temps d'achever l'une d'elle à terre. Les enquêteurs retrouvent sur place 13 étuis de calibre .45 ACP similaires aux munitions utilisées lors du premier meurtre[5]. Le tireur a pris la fuite en scooter aux cris de « Allah akbar »[2]. Un chargeur roule sous une camionnette garée à proximité. Un des trois militaires est sous-officier au 17e régiment du génie parachutiste, les deux autres sont des engagés au sein du même régiment[5].

La piste de la motivation raciste est évoquée après la troisième fusillade, celle de l'école juive : les deux tués sont d’origine maghrébine et le blessé est antillais[11],[12].

Tuerie à l’école juive Ozar Hatorah

Une fusillade au collège-lycée juif Ozar Hatorah situé rue Jules-Dalou dans le quartier de La Roseraie au nord-est de Toulouse a lieu le vers h.

Un homme qui selon des témoignages remis en question porte une caméra sanglée sur la poitrine[13] arrive devant l'école à bord d'un scooter, un Yamaha TMAX[14]. Il descend de son véhicule et ouvre immédiatement le feu en direction de la cour d'école. La première victime est un rabbin et professeur de l'école Jonathan Sandler qui est abattu en dehors de l'école alors qu'il essaie de protéger du tueur ses deux jeunes fils, Gabriel, 3 ans, et Aryeh, 6 ans. Les caméras de vidéosurveillance montrent que le tueur assassine l'un des enfants alors qu'il rampe à terre aux côtés des corps de son père et de son frère. Il entre ensuite dans la cour d'école et poursuit Myriam Monsonégo, la fille du directeur de l’école, Yaakov Monsonégo, âgée de 8 ans, l’attrape par les cheveux et pointe son pistolet qui s'enraie à ce moment d'après les caméras de surveillance. L'assassin change alors d'arme, passant de ce que la police identifie comme un pistolet 9 mm Parabellum à un de calibre .45 ACP et tire dans la tempe de la fillette à bout portant. Il s'enfuit ensuite en scooter[15]. Durant l'attaque, le tueur blesse également un jeune homme de 17 ans.

Les corps des quatre victimes sont transportés mardi soir, 20 mars, à Roissy, où ils sont salués par le président Sarkozy, puis à Jérusalem, au cimetière Har Hamenouhot[16] de Givat Shaul. Ils y sont inhumés mercredi 21 mars au matin, en présence d'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères[17].

Identification du tueur

Les services de la police scientifique ont annoncé que la même arme[18] a été utilisée au cours des trois épisodes de la vague d’assassinats.

Plusieurs pistes sont envisagées pour expliquer ces meurtres. Parmi les hypothèses citées, citons celles du terrorisme intérieur ou extérieur, d'un déséquilibré ou d'un « loup solitaire » du même genre qu'Anders Behring Breivik[19]. Trois anciens militaires liés à des mouvements néonazis, suspectés dans un premier temps, et qui furent exclus du 17e RGP en 2008[20] ont été mis hors de cause[21].

François Molins, le procureur de la République de Paris, a déclaré que pour le moment, il n'avait pas la certitude que l'auteur des fusillades de Toulouse et Montauban portait une caméra, comme l'avaient indiqué des témoins. Il a simplement évoqué une « sorte de bandeau qu'il a sur le torse »[22].

L'étape décisive de l'enquête se déroule le mardi 20 mars, lorsqu'un concessionnaire Yamaha à Toulouse va se rappeler qu'une semaine auparavant, un client était venu dans sa concession afin d'avoir des informations sur la puce de géolocalisation (« tracker ») du scooter, qu'il avait tout juste repeint en blanc. Il va alors pouvoir donner aux enquêteurs les nom et prénom du présumé coupable[23].

Le RAID décide alors d'intervenir pour interpeller Mohammed Merah, un Français issu d'une famille algérienne âgé de 23 ans[24]. Des recoupements ont en effet été effectués grâce à l'adresse IP de l'ordinateur portable de sa mère, et à son scooter, volé[25].

Opération du RAID

Le domicile de Merah, situé dans le quartier toulousain de Côte Pavée, au 17, rue du Sergent-Vigné, est d'abord approché par les forces de l'ordre. Le mercredi 21 mars, vers h 15, Merah tire à travers la porte de son appartement, sur les policiers venus l'interpeller. Deux d'entre eux sont assez légèrement blessés[25]. Par ailleurs, des membres de sa famille sont mis en garde à vue[26]. Sa mère, habitant dans le quartier du Mirail, amenée sur les lieux, refuse toute discussion avec son fils, affirmant qu'elle n'aurait pas de prise sur lui[27]. Plus tard, en milieu de matinée, l'immeuble est vidé de ses habitants[28].

Après plus de 30 heures de siège, le RAID (assisté du GIPN) donne l'assaut le 22 mars à 10 h 30. Vers 11h30, Merah sort de la salle de bain (où la coque de la baignoire le protégeait), et monte littéralement à l'assaut[29] : deux policiers sont blessés[30]. A 11 h 32, il est finalement tué d'une balle dans la tête[31] et une dans le ventre, tirées en légitime défense par les policiers postés dans la rue, lorsqu'il franchit le balcon et s'apprête à sauter du premier étage. Laurent Combalbert, ancien négociateur du RAID, déclare qu'« il s'agit d'un suicide par police interposée[32] », Merah ayant déclaré vouloir mourir « les armes à la main »[33].

Le 23 mars, Christian Prouteau, fondateur du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), s'étonne que le RAID n'ait pas réussi à « arrêter un homme seul » et qu'il n'ait pas fait usage de gaz lacrymogène[34].

Profil de Mohammed Merah

Merah se revendique d'Al-Qaida et se serait rendu en Afghanistan et dans les régions tribales du Pakistan. Il invoque notamment la mort d'enfants palestiniens dans le conflit israélo-palestinien et la volonté de « s'en prendre à l'armée française » pour justifier son acte[35].

Selon Le Monde, un officier supérieur américain en poste à Kandahar lui a assuré que sur le passeport de Mohammed Merah figuraient des tampons de plusieurs pays du Moyen-Orient, Syrie, Irak et Jordanie. Le plus ancien mentionnait sa présence en Israël. Aucun élément ne permettrait de connaître l'objet de son voyage en Israël, cependant cet officier américain, se basant sur les réponses fournies lors de de l'audition du tueur présumé à Kandahar, considère que celui-ci aurait pu ou tenté de se rendre dans les territoires palestiniens et que « des repérages pour commettre d'éventuelles attaques n'ont pas été non plus exclus »[36]. Toutefois, ni les autorités américaines, ni les autorités afghanes, ni l'Otan n'ont de trace officielle de son séjour en Afghanistan ou au Pakistan[37],[38].

Réactions

Réactions nationales

Les drapeaux du Capitole de Toulouse sont mis en berne en réaction à la fusillade.

En France, Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, évoque un « attentat horrible »[39]. Le président de la République française, Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon, ainsi que le candidat socialiste à l’élection présidentielle, François Hollande, se rendent à Toulouse pour s’y exprimer[40].

L’ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal, se rend sur place. Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), y voit « à titre personnel » la piste de « l’islamisme radical »[41]. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), s'est déclaré « horrifié » par ce crime et a exprimé « toute sa solidarité, et celle des musulmans de France, à l'ensemble de la communauté juive »[42].

Nicolas Sarkozy et François Hollande annulent leurs passages télévisés (prévus dans le cadre de la campagne pour les élections présidentielles) du 19 mars au soir. Un meeting à Rennes est aussi annulé par le candidat socialiste[43]. À la demande de Marine Le Pen, une émission devant lui être consacrée et réunissant en débat Eva Joly et Arnaud Montebourg est également annulée[44]. Après avoir participé à une cérémonie en hommage aux victimes en fin d'après-midi, François Bayrou a maintenu son meeting à Grenoble dans la soirée du 19 mars en supprimant la musique et en demandant aux militants de ne pas brandir d'affiches[45]. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel annonce qu'il ne décomptera pas les temps des déclarations des candidats sur la fusillade de Toulouse[46] (en théorie le temps de parole de chaque candidat sur tout sujet devait être décompté à partir de la promulgation des candidats, le 19 mars).

Le jour même, le plan Vigipirate est relevé au niveau écarlate, niveau maximal, dans la région Midi-Pyrénées et les départements limitrophes de l'Aude et de Lot-et-Garonne. Le plan atteint ce niveau pour la première fois depuis la mise en place du code couleur instauré en 2003[47],[48]. Le niveau d'alerte du plan était maintenu au rouge depuis les attentats du 7 juillet 2005 à Londres[47].

Une minute de silence a également été respectée dans tous les établissements scolaires de France le 20 mars 2012 à 11 h à la demande de Nicolas Sarkozy, président de la République.

Réactions internationales

Outre l’émotion suscitée en France, la tuerie dans l'école juive fait l’objet d’une large couverture internationale[49] : le Vatican, les États-Unis, le Congrès juif mondial, l'Autorité palestinienne[50] ont fait part de communiqués condamnant l’ignominie de l’attaque. Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien dénonce un « meurtre odieux de Juifs[51] ». Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré être « horrifié par cette attaque » et « faire confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans ce drame et traduire les responsables de ces meurtres en justice »[52].

Le 19 mars, le département de la police de New York (NYPD) a déployé des policiers aux abords des synagogues et des institutions juives de la ville de New York suite à la fusillade de Toulouse. Raymond Kelly, commissaire du NYPD, déclare qu'ils craignent un effet copycat[53].

Au cours d'une réunion sur la jeunesse palestinienne à Bruxelles, Catherine Ashton, Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a évoqué à ce propos un certain nombre d'événements, dont les attentats de 2011 en Norvège, la guerre civile en Syrie et la situation des enfants de Gaza[54]. Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires étrangères, a critiqué « le parallèle dressé par la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton entre l'assassinat hier de trois enfants et leur professeur dans une école juive de France et les jeunes de Gaza ». Pour Ehud Barak, ministre israélien de la Défense, cette comparaison est scandaleuse et infondée, ajoutant que l'« armée israélienne agit à Gaza avec grand soin et précision afin de protéger la vie des innocents »[55]. Michael Mann, porte-parole de la chef de la diplomatie de l'Union européenne, a démenti qu'elle ait établi un parallèle entre les différentes situations et a déclaré qu'elle se référait aux tragédies que connaissent les enfants dans le monde[55],[56].

Le Pakistan « condamne fermement le meurtre d’innocents civils » le 21 mars et adresse des condoléances aux familles[57]. La presse pakistanaise réagit notamment au fait que le meurtrier ait été potentiellement formé au Waziristan, dans les régions tribales du Pakistan[58].

Salam Fayyad, premier ministre de l’Autorité Palestinienne, condamne le dernier attentat et rejette le « terrorisme au nom de la Palestine »[59].

En réaction au massacre d'Ozar Hatorah, les médias israéliens ont fustigé mardi l'antisémitisme en Europe. Dans son éditorial, le Jerusalem Post estime que « L'attaque de Toulouse va sans doute renforcer le sentiment de vulnérabilité des juifs européens ». Haaretz souligne que « Beaucoup pensaient qu'après l'Holocauste et l'occupation nazie, les enfants français ne seraient plus jamais tués de sang-froid à cause de leur religion. Et pourtant, c'est précisément ce qui s'est passé à Toulouse »[60].

Dans un texte intitulé : Les enfants, cibles historiques des ennemis du peuple juif, Elie Wiesel conclut : « Quant à moi, je me fais un vœu : la prochaine fois, en France, je viendrai visiter Toulouse. Et j'irai à l'école orpheline. Je rencontrerai les enfants. Je les embrasserai comme un frère aîné venu de loin. Et, assis au milieu d'eux, j'étudierai avec eux, en reprenant le texte que les assassins avaient interrompu, pensant que c'est pour toujours. Et, comme toujours, ils se sont trompés[61]. »

Notes et références

  1. « Toulouse et Montauban : le parquet antiterroriste se saisit des enquêtes », sur leparisien.fr, (consulté le )
  2. a et b Mohamed Merah a filmé toutes ses tueries, sur LaDépêche.fr, 22 mars 2012. Consulté le 22 mars 2012.
  3. Laureline Duvillard, « Mohammed Merah, voleur de sac à main devenu assassin », sur lematin,
  4. « La traque policière du tueur s'intensifie », sur lenouvelobs.fr (consulté le )
  5. a b c et d « Montauban-Toulouse. Trois exécutions, une même arme », sur LaDépêche.fr, (consulté le )
  6. « La même arme a été utilisée à Toulouse et à Montauban », sur Le Nouvelobs.fr,
  7. « Militaires tués : Le point sur l’enquête », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  8. Toulouse et Montauban : un tueur calculateur qui connaît les armes sur lavoixdunord.fr
  9. « Montaudran. Le militaire tué d'une seule balle, d'après l'autopsie », sur La Dépêche (consulté le )
  10. « Militaires abattus à Montauban : "Je voyais les flammes sortir du canon" » (consulté le )
  11. « Militaires tués à Montauban et Toulouse : quelles sont les hypothèses ? », sur Slate.fr, (consulté le )
  12. « Une première piste dans l’enquête de Toulouse », sur LePoint.fr, (consulté le )
  13. « Le tueur vu une petite caméra sanglée sur la poitrine », sur 20 minutes, (consulté le )
  14. (en) (en) Richard Hartley-Parkinson, « Toulouse shooting: 4 dead and several injured by gunman at French Jewish school », Daily Mail UK,‎ (lire en ligne)
  15. (en) Fiona Govan, « Toulouse shooting: heartbreaking detail of attack that shocked France and Israel », The Telegraph (consulté le )
  16. (en) Toulouse Victims Buried in Israel. The New York Times, March 21, 2012.
  17. Dicours lors des funérailles sur le site du Quai d'Orsay
  18. « Fusillade de Toulouse : la même arme utilisée dans les trois séries de meurtres à Toulouse et à Montauban », sur Le Point, (consulté le )
  19. « Fusillade de Toulouse: Midi-Pyrénées en alerte écarlate [Le point à 19h30] », sur Slate (consulté le )
  20. « La piste de trois militaires néonazis exclus du 17e RGP » (consulté le )
  21. « Tuerie de Toulouse : les ex-paras radiés pour néo-nazisme "hors de cause" », sur TF1 (consulté le )
  22. « Actualité Le "tueur à scooter" susceptible de repasser à l'acte, aucune piste abandonnée » (consulté le )
  23. Une enquête express, sur letelegramme.com, 22 mars 2012. Consulté le 22 mars 2012.
  24. Mohamed Merah: le visage du tueur sur rtl.be
  25. a et b « EN DIRECT. Toulouse : le suspect, cerné, pourrait se rendre dans l'après-midi », sur Le Parisien (consulté le )
  26. Interview de Claude Guéant sur BFM TV
  27. L'Express.fr, « EN DIRECT. Toulouse: le tireur au scooter toujours cerné par le Raid », sur L'Express.fr (consulté le )
  28. En fin de matinée, la presse annonce l'évacuation des résidents
  29. 300 cartouches tirées pendant l'assaut
  30. Deux policiers blessés lors de l'assaut
  31. Tué d'une balle dans la tête
  32. Laurent Combalbert, ancien négociateur du Raid, intervention sur BFM TV, 22 mars 2012, 01h10
  33. « Revivez l'assaut des hommes du Raid qui a mené à la mort de Mohamed Merah », sur lepoint.fr,
  34. Sudouest.fr avec AFP, « Mohamed Merah: "Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène" critique le fondateur du GIGN », sur sudouest.fr,
  35. Toulouse : Merah encerclé, le Raid joue la montre sur Le Nouvelobs.com
  36. Mohamed Merah, un membre actif de la mouvance djihadiste internationale sur lemonde.fr
  37. Mohamed Merah : pas de trace officielle en Afghanistan et au Pakistan sur sudouest.fr, 22 mars 2012.
  38. Afghanistan et Pakistan : pas de traces des voyages de Merah sur francesoir.fr, 22 mars 2012
  39. « En direct. Tuerie de Toulouse : une minute de silence dans toutes les écoles », sur Le Parisien, (consulté le )
  40. « Sarkozy et Hollande à la cérémonie à la mémoire des victimes de Toulouse lundi soir à Paris », sur francetv.fr,
  41. « Tuerie de Toulouse : le président du Crif exclut un lien avec « le contexte actuel » », sur religion.blog.lemonde.fr (consulté le )
  42. « Fusillade: le CFCM "horrifié" », sur lefigaro.fr,
  43. Tuerie: le meeting Royal-Hollande reporté, Lefigaro.fr, 19 mars 2012
  44. « Tuerie de Toulouse : la campagne entre parenthèses », sur lanouvellerepublique.fr,
  45. Pierre Jaxel-Truer, « Le contre-"discours de Grenoble" de François Bayrou », sur Le Monde,
  46. Thomas Vampouille, « La campagne électorale resurgit malgré la trêve », sur Le Figaro,
  47. a et b « Vigipirate écarlate, activé pour la première fois en France », sur Tribune de Genève,
  48. « Toulouse : plan Vigipirate écarlate en Midi-Pyrénées », sur europe1.fr,
  49. « Toulouse à la Une (presse française et mondiale) », sur arretsurimages.net (consulté le )
  50. Charentelibre.fr
  51. « Après la fusillade, Netanyahu condamne un « meurtre odieux de Juifs » », sur libération.fr, (consulté le )
  52. Tuerie de l'école juive : l'émotion dépasse les frontières sur rtl.fr
  53. « Horror alert in Gotham, NY reacts to slaughter at France Jewish school », sur nypost.com,
  54. « Fusillade de Toulouse : Catherine Ashton fait un parallèle avec Gaza », sur Le Point,
  55. a et b « Toulouse: Israël critique les propos d'Ashton sur la mort de jeunes à Gaza », sur Romandie (consulté le )
  56. « Ashton's remarks evoke Israeli ire », sur Irish Times,
  57. (en) Pakistan condemns France killings sur Pakistan Today, le 21 mars 2012.
  58. (en) France shooting suspect says he ‘trained in Waziristan’ sur Pakistan Today, le 21 mars 2012.
  59. Opération du Raid à Toulouse, 20 minutes, 21 mars 2012.
  60. Tuerie de Toulouse : les médias israéliens fustigent l'antisémitisme en Europe sur leparisien.fr
  61. Voir, Le Monde, 23 mars 2012.

Lien externe

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