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Politique en Algérie

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Modèle:PolitiqueAlgérie L'Algérie est une république constitutionnelle avec un gouvernement démocratiquement élu, bien que les militaires exercent encore aujourd'hui un grand pouvoir sur la vie politique algérienne.

Depuis les années 90 et en particulier depuis la chute du mur de Berlin, l'Algérie est sortie d'une économie de type planifié (Socialisme d'État) pour se diriger vers une économie de marché, avec l'appui des puissances européennes et occidentales.

Constitution

L'Algérie est un État où le multipartisme est autorisé, près de 60 partis politiques ont existé depuis la libéralisation du pays en 1988. Tous les partis doivent être approuvés par le ministère de l'intérieur après enquête. La constitution précise, « Dans le respect des dispositions de la présente Constitution, les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. [...] Toute obédience des partis politiques, sous quelle que forme que ce soit, à des intérêts ou parties étrangers, est proscrite. Aucun parti politique ne peut recourir à la violence ou à la contrainte, quelles que soient la nature ou les formes de celles-ci. »

Le pouvoir exécutif

Le Président de la République

Le chef de l'État est le Président de la République, qui est élu au suffrage universel, direct et secret pour un mandat de cinq ans. Le président est le chef du Conseil des ministres, et du Haut Conseil de sécurité.

Il est également le chef des armées, il est responsable de la défense nationale, il arrête et conduit la politique extérieure de la Nation, il préside le Conseil des ministres, il nomme le Premier Ministre et peut également mettre fin à ses fonctions, il signe les décrets présidentiels, il dispose du droit de grâce, du droit de remise ou de commutation de peine. Il peut également organiser des référendums, décerner des décorations et conclure et ratifier des traités internationaux.

Le président nomme

  • le Président du Conseil d’Etat.
  • le Secrétaire Général du Gouvernement.
  • le Gouverneur de la Banque d’Algérie.
  • les Magistrats.
  • les responsables des organes de sécurité.
  • les Walis.

Le Premier Ministre

Le Président de la République nomme le Premier Ministre qui est le chef du gouvernement. Le premier ministre doit soumettre son programme à l’approbation de l’Assemblée Populaire Nationale. Celle-ci ouvre un débat, et le chef du gouvernement peut adapter son programme aux envies des parlementaires. Dans un deuxième temps, le premier ministre doit émettre une communication de son programme au Conseil de la nation.

Si l'Assemblée Populaire Nationale rejette le programme du gouvernement, le premier ministre doit remettre la démission de son gouvernement au Président de la République. Il nommera un nouveau premier ministre selon les mêmes modalités citées plus haut.

Mais si l'Assemblée Populaire rejette de nouveau le programme du chef du gouvernement, l'assemblée est dissoute et de nouvelles élections législatives ont lieu.

Le gouvernement en place est maintenu pour expédier les affaires courantes, jusqu’à l’élection d’une nouvelle assemblée qui doit intervenir dans un délai maximal de trois mois.

Le Chef du Gouvernement peut demander aux parlementaires un vote de confiance, si la motion de confiance n'est pas votée, le gouvernement doit présenter sa démission au président.

Le Chef du Gouvernement a plusieurs attributions,

  • il répartit les attributions entre les membres du Gouvernement, dans le respect des dispositions constitutionnelles;
  • il préside le Conseil du Gouvernement;
  • il veille à l’exécution des lois et règlements;
  • il signe les décrets exécutifs;
  • il veille au bon fonctionnement de l’administration publique.

Pouvoir législatif

Le parlement algérien est bicaméral, il se compose d'une chambre inférieure, l'Assemblée populaire nationale qui est constitué de 380 députés. Et du Conseil de la nation qui compte 144 parlementaires.

Les élections législatives ont lieu tous les 5 ans, les prochaines élections législatives auront lieu en 2009. Les deux tiers du Conseil de la Nation sont élus par des autorités régionales et municipales, le dernier tiers est nommé par le Président de la République. Ils sont mandatés pour un mandat de 6 ans, la Composition du Conseil de la Nation est renouvelable par moitié tous les trois ans.

Le parlement contrôle l'action du gouvernement. Le mandat de député et de membre du Conseil de la Nation est non cumulable avec d'autres mandats ou fonctions. L’initiative des lois appartient concurremment au Chef du Gouvernement et aux députés, les propositions de lois pour être recevables doivent être déposées par au moins 20 députés.

Partis politique et éléctions

Conformément a sa constitution, le gouvernement algérien oeuvre pour la libéralisation de la vie politique, et il doit encourager la création de nouveau parti politique. Plus de 40 partis politique sont actuellement en activité dans la vie politique algérienne.

Résultats des éléctions présidentielles du 8 avril 2004.

Abdelaziz Bouteflika (Rassemblement National Démocratique) 85.0% (8,651,723 voix)
Ali Benflis (Front de libération nationale) 6.4% (653,951)
Abdallah Djaballah (Mouvement pour la réforme nationale) 5.0% (511,526)
Said Sadi (Rassemblement pour la culture et la démocratie) 1.9% (197,111)
Louisa Hanoune (Parti des Travailleurs) 1.0% (101,630)
Fawzi Rebaine (Ahd 54) 0.6% (63,761)
Total 10,179,702  

Résultats des éléctions législatives du 30 mai 2002.

Parti Suffrages % des exprimés % Sièges
Front de libération nationale 34.3% 199<
Mouvement pour la réforme nationale 9.5% 43
Rassemblement National Démocratique 8.2% 47
Mouvement de la Societé pour la Paix 7.0% 38
Parti des Travailleurs 3.3% 21
Front national algérien 1.6% 8
Mouvement de la Renaissance Islamique 0.6% 1
Parti du renouveau algérien 0.3% 1
Mouvement de l'Entente Nationale 0.2% 1
Indépendant 4.9% 30
Total 380

Ces élections ont été boycottées par le Front des forces socialistes, par le Rassemblement pour la culture et la démocratie et par le Mouvement pour la démocratie en Algérie. Il contestait la tenue des élections, en accusant le régime en place de tricherie.

Divisions administratives

L'Algérie est divisé en 48 wilaya, (département) dirigé par des walis (préfets). Chaque wilaya est divisée en Daïras, elles même divisés en communes, chaque wilaya et commune sont dirigées par une assemblée élue, respectivement dénommées APW Assemblée Populaire de Wilaya et APC Assemblée populaire communale.

Les Médias

L'Algérie compte plus de 30 journaux quotidiens, édités aussi bien en français qu'en arabe. Ils sont publiés à près d'1.5 millions d'exemplaires par jour. La presse est relativement libre en Algérie, même si en 2001 le gouvernement a modifié les dispositions pénales de code concernant la diffamation et la calomnie. Pour la presse algérienne c'est une manière pour le pouvoir de diminuer la liberté d'expression.

L'Algérie ne compte également que des chaînes audiovisuelles publiques, la libéralisation des chaînes de télévision et de radios n'est pas encore à l'ordre du jour.

Les chaînes de télévision

La télévision algérienne ne compte que trois chaînes: ENTV, Canal Algérie et Canal 3. ENTV est diffusée localement et les deux autres chaînes, sont diffusées par satellite. On tient compte aussi que la Berbère Télévision (chaîne berbère qui diffuse avec 60% en kabyle et 40% en français), qui diffuse ses programme à partir de la France, va sans doute bientôt s'ajouter à la liste précédente. On prévoit des nouvelles chaînes après que l'ASAL ait fait les dernières retouches sur les nouveaux satellites (ALSAT3A et ALSAT3B) qui sont en cours de la construction par l'agence spatiale algérienne.

Les chaînes de radio

Les chaînes de radio à couverture nationale bandes AM

Les chaînes de radio à couverture locale (bande FM)

La presse écrite

Voir aussi

Liens externes

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