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Gouvernement Joseph Kabila II

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Modèle:HistoireRDC Modèle:Ébauche politique Le Gouvernement de transition de la République démocratique du Congo est une institution mise en place depuis le 30 juin 2003. Il s'agit d'un gouvernement d'union nationale établi suite aux accords liés à la fin de la Deuxième guerre du Congo. Il est chargé de l'établissement d'une transition démocratique dans le pays. Ses principaux objectifs sont la restauration de la paix dans l'est du pays, et l'organisation des élections législatives prévues au départ pour le 30 juin 2005 au plus tard, mais désormais reportées d'un an au plus tard. Le gouvernement est dirigé par le Président de la république et quatre vice-présidents. Ceux-ci sont :

Les trois principales tendances politiques du pays se retrouvent ainsi à la tête de l'État. Elles se partagent les différents postes ministériels avec les autres nombreuses factions politiques issues du conflit.

Étienne Tshisekedi (Union pour la démocratie et le progrès social), le principal opposant, n'a pas souhaité faire partie de ce premier gouvernement.

Poursuite des troubles dans l'est du pays

Le 30 juin 2003, un gouvernement de transition, composé de divers groupes issus du Dialogue Inter-congolais, fut formé. Dans le courant du mois de septembre, une présence renforcée de la MONUC établit la « zone démilitarisée de Bunia » pour pacifier la région, secouée par les rivalité entre les ethnies Hema et Lendu. Bien la région reste instable, l'opération permit un relatif retour au calme.

En septembre 2004, entre 20 000 et 150 000 personnes fuirent le Kivu oriental, devant l'avance des troupes gouvernementales.[1]. Le 11 octobre 2004, le Conseil de sécurité des Nations unies décida de déployer 5 900 soldats de plus pour sa mission MONUC au Congo, bien que le Sécrétaire-Général Kofi Annan ait fait une requête de 12 000 hommes.

C'est au cours de cette période que l'International Rescue Committee reporta que le conflit tuait 1 000 personnes par jour. Comparée à la guerre en Irak, il établit que durant 2004 reçu l'équivalent de 138 USD par personne, pendant que le Congo n'est recevait que 3 USD par personne. [2]

La tension monte

À la fin novembre 2004, le Président rwandais Paul Kagame déclara que le Rwanda gardait l'option d'envoyer des troupes au Congo pour combattre les milices Hutues, en particulier les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui n'avait pas encore été désarmées comme promis en 2002 au cours de l'accord de Paix de Prétoria. À la mi-décembre 2004, de nombreux rapports établissaient que des troupes rwandaises avaient franchi la frontière. Le chef de la MONUC, M'Hand Djalouzi, commenta les rapports en disant le 1er décembre, « ces infiltrations n'ont rien de neuf, mais il s'agit d'autre choses, qui ressemble à une invasion ». Il demeura peu clair si les militaires rwandais occupaient le territoire ou menaient des opérations ponctuelles. Les Nations unies ont promis d'enquêter.

Le 16 décembre, la BBC rapporta que 20 000 civils avaient fui les combats dans la ville de Kanyaboyonga dans le Nord-Kivu, à 160 kilomètres de Goma. Les forces anti-gouvernementales, conduites par le capitaine Kabakuli Kennedy, qui déclara combattre pour défendre les Banyamulenge, avait évincé les troupes loyalistes, tenant la ville et les montagnes environnantes. Le gouvernement envoya une commission pour enquêter et accusa le Rwanda de fomenter une nouvelle rébellion. Le Rwanda a démenti son implication dans les combats.[3]

L'International Crisis Group publia un rapport le 17 décembre avertissant que l'intervention du Rwanda pourrait ruiner les progrès fait depuis deux ans dans les pourparlers pour la paix. Ils rappelèrent que les deux guerres précédentes débutèrent en des circonstances similaires à celles existantes à ce moment au Kivu, et qu'une autre guerre dans la région était possible si des efforts diplomatiques n'étaient pas entrepris. http://www.icg.org/home/index.cfm?l=1&id=3180]

Le 25 janvier 2005, les Nations unies rapportèrent que l'Ouganda et le Rwanda continuaient à armer des groupes d'insurgés dans le Congo oriental, en violation de l'embargo en vigueur dans la région. Les deux pays nièrent de telles pratiques, et le porte-parole de l'UPDF rétorqua que la MONUC était inutile et devrait être démantelée. [4] Pendant ce temps, une rencontre des dirigeants africains à Abuja décida d'envoyer plus de troupes de maintien de la paix au Congo et tâcher de désarmer les forces hutues, facteurs récurrents de tension dans le pays. En réponse, un porte-parole des Forces démocratiques de libération du Rwanda déclara le 2 février que le FDLR résisterait avec force à toute tentative de désarmement. [5] Le même jour, la Secrétaire d'État des États-Unis Condoleezza Rice accueilla des représentants de le DRC DRC, de l'Ouganda et du Rwanda à Washington, DC pour des discussions en vue de la fin des tensions dans la région.

Voir aussi

Liens externes