Décadence

Le concept de décadence reste ancré dans les esprits occidentaux depuis le traumatisme provoqué par la chute de l'Empire romain.

Historique

Il a été traité par Montesquieu, qui voit dix-sept causes à la chute de Rome et les énumère. Certaines recoupent des problèmes réels de nos sociétés contemporaines, par exemple le multiculturalisme qui s'était étendu sur Rome et obligeait avant de juger quelqu'un à lui demander de quelles lois et de quels dieux il se réclamait.

Un écrivain nommé Oswald Spengler ressuscita l'intérêt pour le processus de décadence avec son ouvrage Déclin de l'Occident écrit dans les années 20.

Concordances

Dans la pratique, on observe néanmoins que nombreuses sont les générations où des aînés se plaignent que les choses ne sont plus comme avant, et que la vie ne continue pas moins à s'écouler, comportant des périodes civilisées alternant avec d'autres qui le sont moins. C'est l'un des thèmes des Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar.

Plus inquiétant est le fait que certaines de ces doléances furent effectivement émises par des écrivains de civilisations sur leur déclin, et qui avaient disparu quelque temps plus tard, sans jamais retrouver leur spendeur passée (ici, donner quelques exemples connus).

Un exemple au sujet duquel on dispose de beaucoup de documents est celui de l' Empire ottoman, qui s'effondra en 1918, mais dont les premiers signes de décadence avaient été observés dès la fin du XVIIIème siècle; l'un des artisans de cette décadence fut Mehmet Ali, lui-même très inspiré par l'action de Napoléon Bonaparte envers la Sublime porte. Par ailleurs, la décadence de certains empires industriels (comme par exemple Boussac) ou coloniaux fournit également quelques objets d'étude. Un point commun a tous les empires en décadence semble être une perte du sens du réel au profit de règles formelles qui finissent par tenir lieu de nouvelle réalité.

Dans la litterature

Le processus de décadence d'une civilisation est le thème centrale du cycle d'[Isaac Asimov]] Fondation.