Digital hardcore

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 30 septembre 2011 à 12:46 et modifiée en dernier par MystBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Digital hardcore
Origines stylistiques Hardcore punk, techno, anarcho-punk, industrial rock, jungle, Thrash Metal
Origines culturelles au début des années 1990, Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Instruments typiques Guitare électrique - guitare basse - batterie/Boite à rythmes - Clavier - Synthétiseur - séquenceur - échantillonneur/sampler - Groovebox
Popularité Principalement Underground
Scènes régionales Alemagne
Voir aussi Synthpunk - Electronicore

Genres dérivés

Breakcore, Cybergrind, Pungle

Le digital hardcore est un sous-genre du punk harcore fortement influencé par la musique électronique. Ce style s'est développé en Allemagne au début des années 90 et s'accompagne souvent de thèmes sociologiques et d’extrême gauche

Caractéristiques

Le digital hardcore se caractérise généralement par un tempo rapide et un son agressif, abrasif, et combine la vitesse et la lourdeur et la culture du punk hardcore et du riot grrrl[1][2] avec la musique électronique comme la techno hardcore,[1], la Jungle,[1] et le Rock indus.[1] Certains groupes, comme Atari Teenage Riot, incorporent des éléments de Hip-hop, notamment le Rap.

Ce genre utilise principalement des guitares électriques, des boites à rythmes, des synthétiseurs et des samplers. Alors que l'utilisation de guitares et d'instruments électroniques est quasi indispensable, la batterie et la basse traditionnels sont plus optionnelles. Les parties vocales sont plus souvent criées que chantées. En général les paroles sont très politisées et proches d'idées d'extrême gauche et anarchistes.[1]

histoire

années 90

la musique a été d'abord définie par le groupe Atari Teenage Riot, formé à Berlin, en Allemagne en1992.[1] Le leader du groupe, Alec Empire, inventa le terme "digital hardcore" en créant le label indépendant Digital Hardcore Recordings en 1994.[1][3] Des groupes allemands au style similaire ont commencé à signer avec le label et la popularité underground de ce style a commencé à croître, plusieurs festivals de digital hardcore commençant à voir le jour dans certaines villes allemandes.[1] Au milieu des années 90, pusieurs nouveaux labels spécialisés dans ce style se sont formés dans le monde. Parmi eux Gangster Toons Industries (Paris), Praxis (London), Cross Fade Entertainment (Hamburg), Drop Bass Network (U.S.), and Bloody Fist (Australia).[1] DHR a aussi un lien de parenté très fort avec les labels francfortois Mille Plateaux et Riot Beats.[1] Le travail d'Alec Empire a posé les bases du breakcore.[4][5]

Autres artistes importants du style digital hardcore de cette période : Christoph De Babalon, Cobra Killer, EC8OR, Hanin Elias, Lolita Storm, Nic Endo, The Panacea, et The Mad Capsule Markets.

années 2000

Des mots d'Alec Empire, "le Digital Hardcore est passé d'une scène locale berlinoise à un mouvement underground international."[6] La bande originale du film Threat comprends des musiques produites par des musiciens de digital hardcore, aux côtés de groupes de metalcore.[7]Phantomsmasher, le projet de James Plotkin, Dave Witte et Speedranch combine le digital hardcore avec le grindcore. Le groupe français La Phaze joue un digital hardcore fortement influencé de la Drum'n'Bass appelé Pungle[8]. Les groupes de digital hardcore du 21e siècle sont entre autres Ambassador 21, Left Spine Down, Motormark, Phallus Über Alles, Schizoid, noCore, The Shizit, Rabbit Junk, Moshpit et Malakwa.

Notes et références

  1. a b c d e f g h i et j Interview avecJ. Amaretto de DHR, WAX Magazine, numéro de mai 1995. Inclut dans les notes de Digital Hardcore Recordings, Harder Than the Rest!!! compilation.
  2. "I was totally into the riot grrrl music, I see it as a very important form of expression. I learned a lot from that, way more maybe than from 'male' punk rock." The Punk Years, "Typical Girls" [1] Access date: August 20, 2008.
  3. Alec Empire. on the Digital Hardcore scene and its origins, Indymedia.ie, 2006-12-28. Retrieved on 2008-05-28.
  4. Alvin Chan, Music OMH, March 2008. [2] Access date: August 6, 2008.
  5. Matt Earp, "Breakcore: Live Fast", XLR8R, July 20, 2006. [3] Access date: August 8, 2008.
  6. The definitive Alec Empire Interview 26/02/02
  7. Ryan Orvis, MPR, "Just a Minor Threat", [4] Access date: August 6, 2008.
  8. The History of Rock Music: James Plotkin. [5] Access date: August 8, 2008.

Bibliographie

Reynolds, Simon (1999). Generation Ecstasy: Into the World of Techno and Rave Culture. Routledge. ISBN 0-415-92373-5

Voir aussi

Styles musicaux liés