Diablo II

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Diablo II
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Développeur
Éditeur
Compositeur

Date de sortie
29 juin 2000
Genre
Mode de jeu
Un joueur, multijoueur
Plate-forme

Langue
Version
1.13c (29 mars 2010)

Évaluation
PEGI 16 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Diablo

Diablo II est un jeu vidéo de type hack’n slash développé par Blizzard North. Il constitue le deuxième opus de la série des Diablo succédant à Diablo et à son extension Diablo: Hellfire. Un nouvel épisode pour l'instant appelé Diablo III est actuellement développé par Blizzard Entertainment. Le jeu a été publié en Amérique du Nord par Blizzard Entertainment et en Europe par Sierra Entertainment le 29 juin 2000. Comme Diablo le jeu est bien accueilli par les critiques et il connaît un important succès commercial. Le jeu s’écoule ainsi à plus d’un million d’exemplaires dans les deux semaines suivants sa sortie (ce qui constitue un record pour l’époque) et le 29 août 2001 Blizzard Entertainment annonçait avoir déjà vendu plus de quatre millions de d’exemplaires.

Une extension développée par Blizzard North et appelée Diablo II : Lord of Destruction est publiée en 2001.

Diablo II est souvent considéré comme la référence du genre hack ’n slash et a fortement influencé les jeux de ce type sortis plus récemment comme Throne of Darkness, Dungeon Siege ou Torchlight - qui sont souvent décrits comme des Diablo-like - mais aussi les MMORPG comme World of Warcraft qui reprennent certains éléments du système de jeu des Diablo.

Trame

Diablo II prend place dans le monde imaginaire de type médiéval-fantastique de Sanctuary déjà développé dans le premier opus de la série. L’histoire débute dans le royaume de Khanduras peu après les événements décris dans Diablo qui racontait la libération d’un démon appelé Diablo et la quête d’un aventurier pour retrouver et tuer celui-ci.

Diablo et ses frères Baal et Mephisto furent en effet bannis des enfers par leurs subordonnés puis exilés dans le monde des hommes de Sanctuary. Ils semèrent alors la discorde et la destruction dans les royaumes de l'Orient jusqu'à ce qu’un clan de mages appelés les Horadrims et menés par l’archange Tyrael réussissent à les vaincre. Les Horadrims enfermèrent alors les trois démons dans des « pierres d’âmes » qui furent ensuite cachées dans trois forteresses aujourd’hui oubliées[1].

Synopsis

Après avoir défait le seigneur de la terreur au plus profond des souterrains de Tristram le héros de Diablo décide d’emprisonner définitivement le démon et enfonce sa pierre d’âme dans son propre crane espérant ainsi pouvoir canaliser celui-ci. De retour a la surface il est acclamé par les habitants de Tristram mais en dépit des louanges il reste distant et ne sort que rarement de son mutisme. Le soir de la fête organisé en son honneur il s’éclipse discrètement et est plus tard rejoint par Deckard Cain qui le trouve assis seul a l’entrée en train de se parler à lui-même dans des langues depuis longtemps oubliés et remarque que sa blessure au front s’est rouverte et que son regard étincèle d’une lumière sanglante. Sortant de sa torpeur, l’aventurier lui annonce alors son départ en murmurant que ses « frères l’attendent dans l’est » et que « leurs chaines ne doivent pas les lier plus longtemps ».

Celui-ci quitte le village le lendemain et peu après son départ des créatures des enfers reviennent hanter la région tuant les habitants de Tristram et faisant prisonnier Cain[2],[3].

Scénario

Le jeu commence dans le campement des Soeurs de l’œil aveugle qui ont été chassé de leur monastère par des créatures des enfers apparues dans la région suite au passage du héros de Diablo[4]. Le personnage qu’incarne le joueur est ensuite amené à aider les Rogues à lutter contre les démons puis à libérer Deckard Cain qui est retenu prisonnier à Tristram. Celui-ci lui explique alors que l’aventurier qui avait vaincu Diablo est maintenant possédé par le démon et qu’il est en marche pour libérer ces frères. Pour le poursuivre le joueur doit alors libérer le monastère de l’invasion démoniaque en tuant Andarielle afin de pouvoir rejoindre la ville de Lut Goleim près du désert ou se trouve la tombe de Tal Rasha dans laquelle les Horadrims ont emprisonné Baal, le seigneur de la destruction[2]. Le héros arrive malheureusement trop tard et apprend par Tyrael que Baal a été libéré. La poursuite continue ensuite dans la jungle du Kejhistan jusqu’au plus profond de la ville de Kurast où est emprisonné Mephisto, le seigneur de la haine[2]. Après avoir vaincu celui-ci le joueur découvre un portail ouvert par Diablo pour retourner en enfer que le héros doit traverser pour rejoindre le seigneur de la terreur qui a maintenant repris sa forme d’origine.

Système de jeu

Comme Diablo, Diablo II est un jeu vidéo de type hack’n’slash c’est-à-dire un jeu dans lequel le joueur contrôle un personnage devant explorer différents types d’environnement peuplés de monstres que le joueur doit combattre pour gagner de l’expérience ou différents trésors comme des armes ou des sorts[5],[6]. L'action du jeu se déroule en temps réel.

L’objectif du jeu est de retrouver et de tuer Diablo, le Seigneur de la Terreur

Personnages

Dès le début du jeu, le joueur doit choisir d’incarner une des cinq classes personnages disponibles dans le jeu – personnage qu’il devra incarner jusqu'à la fin de sa quête – que sont l’amazone, le barbare, le nécromancien, le paladin et l’ensorceleuse[7],[8], chacun possédant des caractéristiques de départ et un arbre de compétence différent[4],[7].

Comme la rogue de Diablo l’amazone est une spécialiste du tir à l’arc bien qu’au contraire de celle-ci elle maitrise également le javelot ou la lance. Ses aptitudes sont avant tout liées à l’utilisation de ses armes de prédilections (elle peut par exemple insuffler à ses flèches la puissance du feu) mais elle dispose également de compétences passives défensive. Le barbare et le paladin sont de puissants guerriers spécialisés dans le corps-à-corps. Le premier est capable de combattre avec une arme dans chaque main et dispose d’aptitudes augmentant son efficacité au combat mais aussi de puissantes compétences comme les cris de guerre qui peuvent faire fuir ses ennemis ou renforcer ses caractéristiques de combat. Les compétences du paladin sont basées sur des attaques d’ordre divin (parfois dédiées au combat contre les morts vivants) et sur l’utilisation de son bouclier. Il dispose également d’aura offensifs et défensifs lui permettant d’améliorer les caractéristiques de combat de ses alliés. Le nécromancien est un lanceur de sort pouvant notamment ranimer des squelettes ou des cadavres pour les faire combattre à ses cotés. Il dispose également de sorts basés sur l’utilisation de poison ou d’ossement qu’il peut par exemple utiliser pour créer un « mur d’os » ou une « lance d’os » et est également capable de faire exploser des cadavres (en utilisant « explosion morbide ») et de lancer des malédictions pouvant semer le trouble dans les rangs adverse. Comme le nécromancien l’ensorceleuse préfère éviter le combat au corps-à-corps et ne combat quasiment qu’a l’aide de sa magie basé sur les éléments. Ses sorts de froid lui permettent par exemple de ralentir ou d’immobiliser un ennemi alors que ses sorts de foudre et de feu sont plutôt destinés à infliger un maximum de dégâts. Certains sorts du froid et de la foudre lui donne également des capacité a vocation défensives comme « bouclier d’énergie »[7],[8].

En combattant les créatures qui peuplent le monde de Diablo le personnage contrôlé par le joueur gagne de l’expérience qui lui permet de devenir plus puissant. La quantité de points d’expériences dont celui-ci dispose détermine le niveau du personnage. Chaque passage à un niveau supérieur donne au joueur la possibilité de renforcer les caractéristiques de son personnage. Le personnage dispose de quatre caractéristiques principales : La force qui permet à celui-ci d’utiliser les armes et armures les plus puissantes et qui lui permet de faire plus de dégâts au corps-à-corps. La magie qui détermine la quantité de mana dont dispose le personnage et qui permet d’apprendre les sorts les plus puissants. La dextérité qui détermine la précision des coups portés par le personnage et enfin la vitalité qui détermine la quantité de point de vie dont celui-ci dispose et qui lui permet de courir plus longtemps[9]. À ces quatre caractéristiques principales il faut ajouter des caractéristiques secondaires comme les dégâts, le niveau d’attaque ou la classe d’armure que le joueur ne peut renforcer lors du passage à un niveau supérieur mais qui dépendent des caractéristiques principales et de l’équipement du personnage[9]. Enfin, chaque augmentation de niveau permet au joueur d'utiliser un "point de compétence", servant à débloquer des sorts et aptitudes plus puissantes ou inédites.

Équipement

Lors de son exploration du monde de Diablo II ou en consultant certains habitants des lieux qu’il traverse, le joueur est amené à trouver ou à acheter différents types d’armes et d’armures dont il peut équiper son personnage pour améliorer ses caractéristiques de combats[10],[11]. Les armes comme les épées et les haches déterminent par exemple les dégâts que celui-ci peut infliger alors que les armures, les casques et les boucliers influencent sa « classe d’armure » qui détermine le niveau de protection du héros contre les attaques.

Comme dans Diablo certains objets sont dotés de pouvoir magique et peuvent apporter des bonus supplémentaires au personnage qui s’en équipe après que celui-ci les a identifiés à l’aide d’un parchemin d’identification ou en s’adressant à Deckard Cain. Le nom de ces objets magiques apparait alors avec une couleur correspondant à la catégorie à laquelle il appartient. La couleur bleue correspondant par exemple aux objets magiques les plus courants alors que les objets « rares » et « uniques » qui sont plus difficiles à trouver (mais qui sont plus puissants) apparaissent respectivement en jaune et doré. Les objets « définis » dont le nom apparait en vert font partie d’un ensemble d’objets qui une fois tous réunis donnent à celui qui les porte des pouvoirs sans comparaisons[11].

Diablo II introduit également le principe d’objet « ornés » ne disposant pas de pouvoirs lorsque le joueur les trouve mais qui pouvant être enchantées à l’aide de pierres précieuses qui lui donneront de nouvelles caractéristiques dépendant du type et de la qualité des pierres utilisées mais aussi du type de l’objet que l’on souhaite orner[11].

Interface

L’interface de Diablo II est très similaire à celle du premier opus de la série[5].

Mécaniques de jeu

Diablo II est un hack’n slash. Ce style de jeu (signifiant "trancher et couper" en anglais) implique de beaucoup combattre, laissant les subtilités comme la gestion d'une compagnie de côté. Le jeu peut se jouer quasi-entièrement à la souris. En effet le clic gauche sert principalement à attaquer, mais aussi à interagir avec les personnages et objets du jeu, ainsi qu'a naviguer dans les menus de jeu. Le clic droit servant uniquement au combat, à utiliser les sorts et compétences de son personnage. Pour combattre lorsque le joueur est en environnement hostile, il suffit de cliquer sur un monstre pour l'attaquer, et de recommencer jusqu'à la destruction du monstre. En parallèle, le joueur peut utiliser ses sorts avec le clic droit pour se soigner, se protéger, attaquer ou d'autres actions. Le joueur dispose de santé et de mana (ressource utilisée dans le jeu pour utiliser les compétences de son personnage), représentés par des globes rouge (santé) et bleu (mana). Au combat, il se peut que ces globes voient leur contenu diminuer. Si le globe de santé est vide, à force de recevoir des dégats, le personnage meurt, le joueur perd de l'argent et retrouve son personnage au village de l'acte, mais sans équipement. Il doit alors retourner là où son personnage est tombé et retrouver son cadavre. Un fois trouvé, il suffit de cliquer dessus pour récupérer la totalité de son équipement. Si le globe de mana se vide, à force d’utiliser ses compétences, le joueur ne peut plus lancer de sorts jusqu'à ce que ce globe soit suffisamment rempli pour relancer un sort. Ces deux globes peuvent être remplis à l'aide de sorts, de personnages, ou de potions. De plusieurs tailles et couleurs, les potions sont des fioles remplies de liquide ayant des capacités diverses : les rouges restaurent une partie de la santé du personnage ; les bleues rendent de la mana, les violettes des deux à la fois etc... Certaines peuvent être utilisées comme arme, à la manière de bombes. Elles peuvent être trouvées chez les commerçants du jeu ou bien sur les cadavres des monstres que le joueur a vaincu.

Modes de jeu

Deux modes de jeu sont disponibles dans Diablo II :

Le mode solo est divisé en quatre actes successifs correspondant chacun à une région du monde de Diablo II et a la fin desquels le joueurs doit vaincre un démon particulier avant de pouvoir accéder à l’acte suivant. Dans le premier acte qui se déroule dans les royaumes occidentaux le joueur doit par exemple vaincre Andarielle avant que Warriv le chef de la caravane n’accepte d’emmener le héros jusqu'à Lut Gholein où débute le deuxième acte. Comme dans Diablo les différentes zones constituants chaque acte mais aussi les monstres et les trésors que le joueur peut y trouver sont générés aléatoirement et sont donc différents d’une partie à l’autre. Le système de sauvegarde est en revanche différent de celui du premier épisode puisque de nouvelles créatures et trésors sont générés à chaque nouveau chargement d’une partie. La carte reste néanmoins identique et des portails vers les différentes zones que le joueur à activer dans des parties précédentes restes actifs[12]. Au cours du jeu le joueur est amené à réaliser des quêtes qui peuvent lui être données par certains habitants des villes qu’il traverse ou qu'il se voit assigner en arrivant dans certaines zones[10]. Certaines quêtes sont n’influent pas directement sur l’avancement de l'histoire mais permettent néanmoins de recevoir des récompenses comme des objets magiques ou de l’expérience qui l’aideront dans la quête principale; elles permettent également d'en apprendre plus sur l'univers de Diablo II. A la différence du premier volet, le joueur dispose d'un journal de quêtes lui permettant de connaître avec précision l'avancement dans les différentes quêtes. Il existe 6 quêtes par acte (à l'exception de l'acte IV qui n'en comporte que 3), et toutes doivent être accomplies pour passer à l'acte suivant.

Le mode multi-joueurs sur Internet via Battle.net ne permet pas de jouer avec un personnage créé pour le mode solo et nécessite la création d’un personnage spécifique qui sera automatiquement sauvegardé sur le serveur Battle.net choisit par le joueur[13]. Celui-ci permet jusqu'à huit joueurs d’explorer les différentes zones du jeu. Les joueurs peuvent choisir de s’affronter entre eux ou de coopérer en formant une coterie dont les membres se partagent l’expérience et l’or acquis par le groupe. Dans le mode multi-joueurs seuls les caractéristiques et l’inventaire du personnage (ainsi que le contenu de son coffre) sont conservés d’une partie à l’autre et de nouvelles zones sont générées aléatoirement à chaque nouvelle partie. Les créatures peuplant le mode multi-joueurs sont similaires à celles du mode solo mais leur puissance (et l’expérience qu’ils rapportent) augmente en même temps que le nombre de joueurs présents dans la partie[12],[14].

Le mode multi-joueurs en réseau est similaire au mode joué sur Battle.net mais peut être joué avec un personnage du mode solo[14].

Le jeu dispose de trois niveaux de difficulté - normal, cauchemar et enfer – qui sont accessible dès lors que le personnage du joueur a terminé le jeu au niveau de difficulté inférieur. Chacun d’eux permet d'obtenir plus d'expérience et des objets plus puissants que le précédent mais est peuplé de créatures beaucoup plus fortes. Pour augmenter la difficulté en multi-joueurs il est également possible de créer un personnage « hardcore » que le joueur perd définitivement si celui-ci vient à mourir, cependant jouer avec un tel personnage devient très intéressant au niveau de l'équipement et de l'expérience de jeu[14].

Développement

Diablo II a été développé par le studio Blizzard North basée à San Mateo en Californie et fondé sous le nom de Condor Software en 1993 par Max Schaefer, Erich Schaefer et David Brevik[15]. Bien que n’étant pas impliqué dans la création Diablo: Hellfire (développé par Synergistic Software) l’équipe de Blizzard North ne lance le développement de Diablo II que plusieurs mois après la sortie de Diablo, le temps – d’après Erich Schaefer – de « récupérer et de réfléchir a de nouvelles idées ». L’équipe de développement ne compte au départ que 24 personnes réparties en trois équipes - dédiées à la programmation et à la création des personnages et des décors - mais est épaulé par le studio Blizzard Entertainment basé à Irvine pour certains aspects du développement comme la programmation de Battle.net ou la création des cinématiques. La sortie du jeu est initialement prévu pour l’été 1998 mais le développement prend beaucoup de retard et il faudra plus de trois ans et 40 personnes pour terminé le jeu qui sort finalement le 29 juin 2000 dans le monde[16],[17].

Arrivé chez Condor Software en 1996 pour coordonner les efforts des designer de Diablo, Stieg Hedlund reprend ce rôle sur Diablo II même si d’après Erich Schaefer il n’existe pas réellement de département « design » chez Blizzard North, cet aspect étant le fruit d’une coopération de l’ensemble des membres de l’équipe de développement. Sur ce point, l’équipe se focalise principalement sur la création de contenu visant à enrichir le jeu plutôt qu’a révolutionner le système de celui-ci qu’ils considèrent comme ayant fait ses preuves. L’équipe introduit ainsi de nouvelles classes de personnages et augmente le nombre d’objets et de créatures disponible dans le jeu en ajoutant par exemple un nouveau système permettant de générer des monstres uniques aléatoirement. Pour améliorer la différenciation entre chaque classe de personnages, le système de sorts du premier Diablo est abandonné au profit d’un système d’arbre de compétence inspiré des arbres technologiques des jeux de stratégies. Le moteur graphique est également recodé pour permettre d’inclure des jeux de lumières colorées et une perspective en quasi-3D mais le jeu reste en 2D avec une résolution limité à 640x480 pour permettre – d’après les développeurs – l’affichage simultané de multiples personnages, monstres et projectiles sans sacrifier les détails et l’atmosphère du jeu[16].

Diablo II est programmé principalement en C et en C++, le contrôle de version ayant été réalisé à l’aide de Visual Studio et de Microsoft Visual SourceSafe. La partie graphique du jeu ainsi que les cinématiques ont été créés sur 3D Studio Max et les textures et éléments 2D de l’interface sur Photoshop[16].

La musique du jeu a été composée par Matt Uelmen qui était déjà l’auteur de la musique de Diablo[18].

Accueil

Aperçu des notes obtenues
Diablo II
Média Nat. Notes
Computer Game Magazine US 4 / 5[19]
Computer Gaming World US 4.5 / 5[19]
GameRevolution US B+[3]
GameSpot US 85%[6]
GameSpy US 86%[20].
GameZone US 85%[21].
IGN US 83%[22]
PC Gamer US 94%[19]
PC Zone UK 90%[23]
Compilations de notes
Metacritic US 88%[24]
GameRankings US 88.58%[25]

Diablo II est accueilli de manière très enthousiaste par les critiques spécialisées comme le montrent les notes globales de 88% et 88.58% calculées par les sites Metacritic et Game Rankings[24],[25] et les nombreuses récompenses attribué au jeu au cours des années suivants sa sortie[19]. Comme les précédents titres développé par Blizzard Entertainment, il connait un important succès commercial et détiendra le record du jeu PC le plus rapidement écoulé jusqu'à la sortie de Warcraft III : Reign of Chaos avec plus d’un million d’exemplaires vendus en deux semaines[26]. Le 29 août 2001 le jeu s’était déjà vendu à plus de quatre millions d’exemplaires[27].

Postérité

Suite au succès de Diablo II, une extension Diablo II: Lord of Destruction développé par Blizzard North est publié le 29 juin 2001 par Blizzard Entertainment en Amérique du Nord et par Sierra Entertainment en Europe. Celle-ci connait rapidement un large succès critique et commercial grâce notamment à l’ajout de nouvelles classes de personnages (l’Assassin et le Druide) et de nouvelles quêtes menant le joueur dans les steppes du nord à la poursuite de Baal[28]. Le 29 août 2001 Diablo II: Lord of Destruction s’était déjà vendue a plus d’un million d’exemplaire dans le monde devenant à l’époque l’extension d’un jeu PC la plus rapidement écoulé de l’histoire du jeu vidéo[27].

Une suite, appelée pour l’instant Diablo III et annoncée le 28 juin 2008 , est actuellement en préparation[29]. Contrairement aux premiers épisodes de la série, le jeu devrait être en 3D et plusieurs nouvelles classes de personnages ont déjà été annoncées par Blizzard Entertainment[30],[31].

Le succès des deux premiers épisodes de la série a également influencé un certain nombre de développeurs qui reprennent des éléments de Diablo II dans des jeux comme Nox et Throne of Darkness en 2001 puis Dungeon Siege et Divine Divinity en 2002[32]. Throne of Darkness reprend par exemple une interface et un système de jeu quasi identique à celui de Diablo II mais dans un univers fantastique inspiré du Japon médiéval dans lequel le joueur doit contrôler un groupe de quatre personnages[33],[34]. La série des Dungeon Siege créé par Chris Taylor tente de se démarquer par l’utilisation d’un moteur 3D et de quelques originalités au niveau de la gestion du personnage mais reste qualifié de « Diablo II en 3D » par certaines critiques[35]. Bien que chacun de ces jeux possède des qualités, aucun ne connaît le succès de Diablo et de sa suite[32]. En 2008, Max Schaefer and Erich Schaefer (créateurs de Condor Software à l’origine de la série des Diablo) participe a la création du studio Runic Games qui publie en 2009 le jeu Torchlight[36],[37]. Celui-ci reprend quasiment à l’identique le système de jeu mais aussi l’interface de Diablo II mais bénéficie d’un aspect graphique amélioré grâce au passage à la 3D. À sa sortie Torchlight bénéficie d’un bon accueil de la presse spécialisée, certains critiques le considérant même comme le meilleur clone de Diablo depuis Diablo II malgré l’absence de mode multijoueurs[38],[39].

Diablo II a également influencé un certain nombre de MMORPG comme World of Warcraft qui reprend entre autres le principe des arbres de compétences de Diablo II[40].

En plus de la série de jeu vidéo, la franchise Diablo inclut des livres[41],[42] et des comics[43] s'inspirant de l’univers du jeu.

Notes et références

  1. Diablo – Manuel de jeu : Librarius Ex Horadrim – Du Paradis et des Enfers pp. 61-66
  2. a b et c Diablo II – Manuel de jeu : Librarius Ex Horadrim pp. 73-77
  3. a et b (en) Johnny B, « Critique de Diablo II », GameRevolution.com,
  4. a et b Diablo II – Manuel de jeu : Initiation pp. 9-12
  5. a et b Usul, « Critique de Diablo II », Gamekult.com,
  6. a et b (en) Desslock, « Critique de Diablo II », GameSpot.com,
  7. a b et c Diablo II – Manuel de jeu : Résumé des personnages pp. 36-40
  8. a et b Diablo II – Manuel de jeu : Aptitudes et compétences pp. 41-64
  9. a et b Diablo II – Manuel de jeu : Améliorer votre personnage pp. 26-29
  10. a et b Diablo II – Manuel de jeu : En ville pp. 23-25
  11. a b et c Diablo II – Manuel de jeu : Les objets pp. 65-71
  12. a et b Diablo II – Manuel de jeu : Menus de jeu pp. 13-16
  13. (en) Jay Turner, « Critique de Diablo II », GamePro.com,
  14. a b et c Diablo II – Manuel de jeu : Multijoueurs pp. 39-35
  15. (en) Russ Pitts, « Secret Sauce: L'Ascension de Blizzard », The Escapist,
  16. a b et c (en) Erich Schaefer, « Postmortem: Blizzard's Diablo II », Gamasutra.com,
  17. (en) Barbara Walter, « Les secrets du succès de Battle.net – Interview de Paul Sam », Gamasutra.com,
  18. Diablo II – Manuel de jeu : Crédits pp. 88-90
  19. a b c et d (en) « Récompenses de Diablo II », Blizzard Entertainment Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « BlizzardAwards » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  20. (en) Jamie Madigan, « Critique de Diablo II », GameSpy.com
  21. (en) Jkdmedia, « Critique de Diablo II », GameZone.com,
  22. (en) « Critique de Diablo II », IGN.com
  23. (en) Alex C, « Critique de Diablo II », PC Zone,
  24. a et b (en) « Bilan des scores obtenus par Diablo II », Metacritic.com,
  25. a et b (en) « Bilan des scores obtenus par Diablo II », GameRanking.com,
  26. (en) « Annonce des ventes de Diablo II », GameZone.com,
  27. a et b (en) « Annonce des ventes de Diablo II: Lord of Destruction », Blizzard Entertainment,
  28. (en) Rhianna Pratchett, « Critique de Diablo II: Lord of Destruction », PC Zone,
  29. (en) « Annonce de Diablo III » [archive du ], Blizzard Entertainment,
  30. (en) « Diablo III - FAQ », Blizzard Entertainment
  31. (en) « Diablo III – Classes de personnages », Blizzard Entertainment
  32. a et b (en) Matt Barton, « Historique des RPG (1994-2004) », Gamasutra.com,
  33. « Critique de Throne of Darkness », Gamekult.com
  34. « Critique de Throne of Darkness », Jeuxvideo.com
  35. Glamhoth, « Critique de Dungeon Siege », Gamekult.com,
  36. (en) Sean Hollister, « Le Runic Games de Max Schaefer et Travis Baldree », Gamecyte,
  37. (en) Kat Bailey, « La date de sortie de Torchlight révélée », 1UP.com,
  38. (en) Alec Meer, « Critique de Torchlight », EuroGamer,
  39. (en) Adam Biessener, « Critique de Torchlight », Game Informer,
  40. (en) Nerces, « Preview de World of Warcraft », Jeuxvideo.com,
  41. (en) « Boutique de Blizzard Entertainment », Blizzard Entertainment
  42. (en) Martin Korda, « Interview de Bill Roper », PC Zone,
  43. (en) Trey Walker, « Un comics Diablo disponible », GameSpot.com,

Voir aussi

Article connexe

Liens externes