Aller au contenu

Pierre Potier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 avril 2006 à 23:19 et modifiée en dernier par Semnoz (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Pierre Potier, né le 22 août 1934 à Bois-Colombes et mort le 3 février 2006, est un pharmacien et chimiste, directeur de l'Institut de chimie des substances naturelles, professeur au Muséum d'histoire naturelle, membre de l'Académie nationale de pharmacie et de l'Académie des sciences.

Biographie

Diplômé de la Faculté de pharmacie en 1957 puis de l'Institut de chimie des substances naturelles de Gif-sur-Yvette. Il fut un collaborateur d'Edgard Lederer, de Derek Barton et de Guy Ourisson et dirigea l'Institut de 1974 à 2000.

En 1968, il perdit son épouse emportée par un cancer du sein, ce qui le poussa à faire de la recherche sur le cancer.

De juillet 1994 à juillet 1996, il occupa la fonction de directeur général de la recherche et de la technologie au ministère français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

En 1998, il est décoré de la médaille d'or du CNRS.

Il était président de la Fondation de la Maison de la chimie.

Son œuvre

Ses recherches avaient pour but de comprendre et d'imiter les synthèses naturelles que les plantes mettent en œuvre afin de produire des principes actifs de médicaments. Dans le cadre des ses recherches il mit au point le test à la tubuline, un test biologique simple permettant le dépistage rapide des propriétés antitumorales afin de sélectionner les principes actifs pouvant devenir de nouveaux médicaments.

Parmi ses découvertes, on peut citer la vinorelbine et le docétaxel, issu de l'if européen. Le docétaxel, commercialisé sous le nom de Taxotère est devenu un des médicaments anticancéreux les plus utilisé dans le monde.

Toute sa vie, il a voulu démontré que la recherche publique pouvait coopérer avec l'industrie privée. Il était persuadé que cette collaboration pouvait être profitable au deux. Chacune bénéficiant du savoir-faire et des compétences de l'autre.