Tianhe-I

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 novembre 2010 à 15:41 et modifiée en dernier par LucienBOT (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Modèle:Unicode chinois Tianhe-I (天河一号 en caractères simplifiés, 天河一號 en caractères traditionnels, « Tiān​hé yī​hào » en pinyin, signifiant « Numéro un de la Voie lactée »), est un supercalculateur du National Supercomputing Center, à Tianjin en Chine. Il est l’un des rares supercalculateurs dans le monde capable de dépasser la barre de quelques pétaFLOPS[1],[2].

En , une version améliorée de la machine (Tianhe-1A) est devenue le supercalculateur le plus rapide au monde, capable de soutenir une vitesse de calcul de 2,5 pétaFLOPS[3], devant le supercalculateur Jaguar. Le Tianhe-I est exploité comme un système en libre accès pour la recherche scientifique ayant besoins de calculs à grande échelle[4] et utilise un système d’exploitation Linux[5],[6].

Historique

Tianhe-I a été développé par l’Université nationale des techniques de Défense (National University of Defense Technology (NUDT)) à Changsha, dans le Hunan. Son existence a été révélée au public le 29 octobre 2009, et il a été immédiatement classé cinquième superordinateur le plus rapide au monde dans la liste TOP500 communiquée lors de la conférence Supercomputing 2009 (SC09) qui s’est tenue à Portland, dans l’Oregon, le 16 novembre 2009. Tianhe avait atteint une vitesse de 563 téraFLOPS lors de son premier test d’entrée au TOP500 avec une vitesse de pointe de 1,2 pétaFLOPS. Ainsi, au départ, le système avait un rendement de 46 %[7],[8].

À l’origine, Tianhe-I était équipé de 4 096 processeurs Intel Xeon E5540 et 1 024 processeurs Intel Xeon E5450 avec 5 120 processeurs graphiques AMD. Après l’amélioration, il est équipé de 14 336 processeurs Xeon X5670 et de 7 168 processeurs graphiques Nvidia Tesla M2050. Des processeurs 2 048 NUDT FT1000 sont aussi installés dans le système, mais leur puissance de calcul n’a pas été prise en compte dans les statistiques officielles d’octobre 2010.

Notes et références

  1. (en) Johnathan Weng, « China’s Defense University builds World Third fastest supercomputer », China Military News Reporting, (consulté le ).
  2. (zh)« 我国首台千万亿次超级计算机研制成功 (China builds its first petaFLOP level supercomputer) », SINA.com News et Xinhua News AgencyNews,‎ (consulté le ).
  3. (en) « China claims supercomputer crown », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Antone Gonsalves, « China Claims World’s Fastest Supercomputer », Information Week,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Personnel de rédaction, « China’s supercomputer called world’s fastest - Tianhe-1 can make 2,507 trillion calculations per second », CBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) srlinuxx, « Nearly every supercomputer runs Linux », Tux Machines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Personnel de rédaction, « China joins supercomputer elite », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Stephen Lawson et IDG News, « Two Rival Supercomputers Duke It out for Top Spot », PC World,‎ (lire en ligne, consulté le ).