Arts mécaniques

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Un haut site de la construction médiévale. Extrait de la Bible de Maciejowski.

Les arts mécaniques (latin artes mechanicæ) sont un ensemble de disciplines enseignées dans l'Antiquité et au Moyen Âge.

Les arts mécaniques peuvent être définis comme l'ensemble des techniques des différents métiers et les sciences de l'ingénieur, c'est-à-dire toutes les activités des professions non libérales.

Les sept arts

C'est au IXe siècle que Jean Scot Érigène divise de façon quelque peu arbitraire les arts mécaniques en sept branches :

  1. vestiaria, la confection textile et le tissage
  2. agricultura, l'agriculture
  3. architectura, l'architecture et la maçonnerie
  4. militia et venatoria, les arts de la guerre, la chasse et les arts martiaux
  5. mercatura, le commerce
  6. coquinaria la cuisine
  7. metallaria la forge et la métallurgie

Au XIe siècle, Hugues de Saint-Victor présente une liste légèrement modifiée, faisant notamment disparaître le commerce, l'agriculture et la cuisine par la navigation, la médecine et le théâtre :

« Les sept arts mécaniques comprennent : la fabrication de la laine, l'armement, la navigation, l'agriculture, la chasse, la médecine et le théâtre. Parmi ceux-ci trois sont externes à la nature, puisqu'ils protègent celle-ci des préjudices, tandis que quatre sont internes, afin qu'elle se nourrisse, alimentée et entretenue[1] »

Influencé par ses lectures des érudits arabes, Dominique Gundissalvi définit les Artes Mechanicae comme étant de la géométrie appliquée

Annexes

Références

  1. Didascalicon, II, 20-27 (PL col. 760a) : « Mechanica septem scientias continet: lanificium, armaturam, navigationem, agriculturam, venationem, medicinam, theatricam. ex quibus tres ad extrinsecus vestimentum naturae pertinent, quo se ipsa natura ab incommodis protegit, quattuor ad intrinsecus, quo se alendo et fovendo nutrit. »

Sources

  • Hugues de Saint-Victor, Didascalicon, II, 20-26 (Patrologie Latine 176, col. 760-763)

Études

Articles