Georges Bernanos

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Georges Bernanos, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain français. Il est enterré au cimetière de Pellevoisin (Indre).

Il est le père de l'écrivain Michel Bernanos. Son fils cadet, Jean-Loup Bernanos (décédé en 2003) est aussi l'auteur d'une biographie et d'une iconographie sur Georges Bernanos, qui font référence.

Biographie

Son père, Émile Bernanos, est un tapissier décorateur d'origine lorraine. Sa mère, Hermance Moreau, est d'une famille de paysans berrichons (Pellevoisin). Il garde de son éducation une foi catholique et des convictions monarchistes. Il passe sa jeunesse à Fressin en Artois. Cette région du Nord marquera profondément son enfance et son adolescence, et constituera le décor de la plupart de ses romans. Choqué par les reculades du Royaume-Uni et de la France culminant au moment des accords de Munich, il s'exile au Brésil, avant d'être l'un des premiers inspirateurs de la Résistance. Il meurt en laissant le manuscrit d'un dernier livre, paru de façon posthume : La France contre les robots.

Premiers engagements

Catholique fervent, nationaliste et monarchiste passionné, il milite très jeune dans les rangs de l'Action française en participant aux activités des Camelots du roi pendant ses études de lettres, puis à la tête du journal L'Avant-Garde de Normandie jusqu'à la Grande guerre. Réformé, il décide tout de même de participer à la guerre en se portant volontaire dans le 6e régiment de dragons (cavalerie) ; il aura de nombreuses blessures au champ d'honneur.

Après la guerre, il s'éloigne d'une activité militante, mais se rapproche de nouveau de l'Action française lors de la condamnation romaine de 1926 et participe à certaines de ses activités culturelles. En 1932, sa collaboration au Figaro du parfumeur François Coty entraîne une violente polémique avec l'Action française et sa rupture publique avec Charles Maurras.

Premières œuvres

Dans les années 1920, il travaille dans une compagnie d'assurances, mais le succès de son premier roman, Sous le soleil de Satan (1926), l'incite à entrer dans la carrière littéraire. Ayant épousé en 1917 Jeanne Talbert d'Arc, lointaine descendante d'un frère de Jeanne d'Arc, il mène alors une vie matérielle difficile et instable dans laquelle il entraîne sa famille de six enfants et son épouse à la santé fragile. Il écrit en dix ans l'essentiel de son œuvre romanesque où s'expriment ses hantises : les péchés de l'humanité, la puissance du malin et le secours de la grâce.

Journal d'un curé de campagne

En 1936, paraît Journal d'un curé de campagne, qui sera couronné par le Grand prix du roman de l'Académie française, puis adapté au cinéma sous le même titre par Robert Bresson (1950). Ce livre est sans aucun doute porteur d'une double spiritualité : celle du curé d'Ars et celle de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, tous deux portés sur les autels par Pie XI en 1925. Comme Jean-Marie Vianney, notre jeune prêtre est ici dévoré par son zèle apostolique, consacré qu'il est à la sanctification du troupeau qui lui a été confié. De Thérèse, il suit la petite voie de l'enfance spirituelle. Le « Tout est grâce » final du roman n'est d'ailleurs pas de Bernanos lui-même, mais de sa prestigieuse aînée.

Il faut aussi noter que nombre des réflexions qui émaillent ce roman sont directement tirées de "L'Homme" de Ernest Hello.

L’exil

Installé aux Baléares, il assiste au début de la guerre d’Espagne et prend parti pour, puis contre les franquistes dans Les Grands Cimetières sous la Lune, pamphlet qui consacre sa rupture publique avec ses anciens amis de l'Action française, sa rupture avec Maurras – datant de 1927 – étant restée secrète jusque-là. Il y condamne les exactions et les massacres perpétrés par les phalangistes au nom du Christ (Cela brûle, mais cela éclaire, Eugenio Pacelli), mais aussi le soutien apporté aux nationalistes espagnols par Maurras et l'Action française.

Il quitte l'Espagne en mars 1937 et retourne en France. Le 20 juillet 1938, il choisit de s'exiler en Amérique du sud. Il prévoit initialement de se rendre au Paraguay. Il fait escale à Rio de Janeiro au Brésil en août 1938. Il y demeurera de 1938 à 1945. En août 1940, il s'installera à Barbacena, dans une petite maison au flanc d'une colline dénommée Cruz das almas, la Croix-des-âmes. Il s'éloigne alors du roman et publie de nombreux essais et « écrits de combat » dans lesquels l'influence de Charles Péguy se fait sentir.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il soutient la Résistance et l'action de la France libre dans de nombreux articles de presse où éclate son talent de polémiste et de pamphlétaire.

En 1941, son fils Yves rejoint les Forces françaises libres à Londres. Son autre fils, Michel, jugé trop jeune par le Comité de la France Libre de Rio, partira l'année suivante.

Quand il retourne en France, il déclare aux Brésiliens : « Le plus grand, le plus profond, le plus douloureux désir de mon cœur en ce qui me regarde c’est de vous revoir tous, de revoir votre pays, de reposer dans cette terre où j’ai tant souffert et tant espéré pour la France, d’y attendre la résurrection, comme j’y ai attendu la victoire ».

La Libération

Il continue de poursuivre une vie errante (Bernanos a déménagé une trentaine de fois dans sa vie) après la Libération.

Le général de Gaulle l'invite à revenir en France, où il veut le placer y compris au gouvernement ou à l'Académie. Bernanos revient, mais malade et n'ayant pas l'échine souple, reste en marge avant de se fixer en Tunisie.

Bernanos rédige quelque temps avant sa mort un scénario cinématographique adapté du récit La Dernière à l'échafaud de Gertrud von Le Fort, lui-même inspiré de l'histoire véridique de carmélites guillotinées sur la place du Trône, appelées les « carmélites de Compiègne », en y ajoutant le personnage fictif de Blanche de la Force (translittération de von Le Fort).

Ce scénario, intitulé Dialogues des Carmélites est devenu le livret de l'opéra homonyme du compositeur Francis Poulenc, créé en 1957. Il a également servi de base au film du père Bruckberger, en 1960 et a été adapté au théâtre. Bernanos y traite de la question de la grâce, de la peur, du martyre.

L’Œuvre

Le monde romanesque

Bernanos situe souvent l'action de ses romans dans les villages de son Artois natal, en en faisant ressortir les traits sombres. La figure du prêtre catholique est très présente dans son œuvre, et est parfois le personnage central, comme dans Journal d'un curé de campagne. Autour de lui, gravitent les notables locaux (châtelains nobles ou bourgeois), les petits commerçants et les paysans. Bernanos fouille la psychologie de ses personnages et fait ressortir leur âme en tant que siège du combat entre le Bien et le Mal. Il n'hésite pas à faire parfois appel au divin et au surnaturel. Jamais de réelle diabolisation chez lui, mais au contraire, comme chez Mauriac, un souci de comprendre ce qui se passe dans l'âme humaine derrière les apparences.

Le style pamphlétaire

Aussi isolé - en tout cas en France - qu'un Don Quichotte, il avait dénoncé les trahisons aussi bien dans le sens autoritaire et agricole de l’État français (voir Essais et Ecrits de combat dans La Pléiade), des catholiques et du clergé franquistes dans leur complicité criminelle (Les Grands Cimetières sous la Lune) , que la « technique » dans ce qu'elle avait de liberticide (La France contre les robots).

Le mot « imbéciles » (au pluriel) revient souvent sous la plume de Bernanos dans ses essais. Par cette « injure fraternelle », il manifestait sa « pitié » pour « les petits cancres de la nouvelle génération réaliste » (les néo-maurrassiens des années 1930), et, plus tard, pour « les affreux cuistres bourgeois de gauche » (les communistes et les démocrates-chrétiens), mais aussi pour tous ceux chez qui la propagande des médias, le manque de courage personnel et la manipulation par des abstractions excessives avaient fini par remplacer l'expérience humaine réelle et concrète.

Son style ne peut être qualifié de « parlé », bien qu'il s'adresse souvent à un lecteur imaginaire. Ample et passionné (ses pages sur le Brésil ou sur Hitler ne peuvent laisser indifférent), sa lecture nécessite toutefois une certaine connaissance de l'histoire de France.

Sur la question de l'antisémitisme, il est essentiel de ne pas se contenter de lire les écrits, peu nombreux et publiés essentiellement au tout début des années 1930 dans La Grande Peur des biens pensants, qui peuvent choquer. Pour mieux comprendre l'évolution de Bernanos sur ce plan, on recommandera donc également ses textes parus juste avant et pendant la guerre, où il dénonce les campagnes antisémites en France, l'extermination des juifs, l'assassinat de Georges Mandel, etc. On peut aussi découvrir l'article qu'il écrivit en mai 1944 à ce sujet, dans lequel on trouve la phrase : « antisémite : ce mot me fait de plus en plus horreur. Hitler l'a déshonoré à jamais ». C'est donc du mot et non du fait dont Georges Bernanos parle dans ce texte, contrairement aux diverses interprétations qui ont pu généralement en être effectuées. Sur le même sujet, dans une interview parue en 1987 pour la revue Nouvelles Cités[1], Elie Wiesel résumait le parcours de Bernanos en déclarant que celui-ci était « peu à peu venu vers les juifs », et « qu'il eut le courage de s'opposer au fascisme, de dénoncer l'antisémitisme, et de dire justement ce qu'il a dit et écrit de la beauté et de l'honneur d'être juif ».[2].

A ce sujet, et en réponse à l'éditeur Jean-Paul Enthoven qui avait mentionné l'antisémitisme de Bernanos, Philippe Lançon a écrit dans Libération un article intitulé « Bernanos et les biens-pensants » contre ceux qu'il appelle « les chasseurs mondains d'antisémites ».[3]

Chronologie[4]

1888. Le 20 février, naissance à Paris, 26 rue Joubert. Le 25, baptême à Saint-Louis d'Antin.

1897. Octobre. Il entre en sixième au Collège de l'Immaculée-Conception, rue de Vaugirard.

1899. Le 11 mai, première communion au Collège.

1901. Octobre. Il entre comme interne, en troisième, au Petit Séminaire de Notre-Dame-des-Champs.

1903. Octobre. Il entre en classe de rhétorique au Petit Séminaire Saint-Célestin de Bourges où il se lie avec l’abbé Lagrange.

1904.

Juillet. Il échoue à l'oral de la première partie du baccalauréat.
Octobre. Il redouble sa rhétorique au Collège d’Aire-sur-la-Lys.

1906.

2 juillet. Il est reçu à son baccalauréat de philosophie.
Automne. Il va à Paris préparer une licence en droit et une licence ès lettres.

1907. Février-décembre. Il publie sept nouvelles dans Le Panache.

1908. Décembre. Il s'enrôle aux Camelots du Roi.

1909. Janvier-février. Il participe aux manifestations organisées par les Camelots du Roi contre Thalamas et est condamné à cinq jours d'emprisonnement à la Santé.

1911-1913. Il collabore à des journaux monarchistes : L'Action française, Le Mail, La Liberté, Le Soleil.

1912. Il est mêlé à une conspiration organisée en dehors des dirigeants de l'Action française pour rétablir le prétendant Don Miguel sur le trône du Portugal.

1913. Septembre. Il assume la direction de L'Avant-garde de Normandie, à Rouen, où il publie trois nouvelles et des articles politiques.

1914. Fin août. Il s'engage, bien que réformé, au sixième régiment de dragons et subit l'ascendant spirituel de Dom Besse.

1917. 14 mai. Il épouse Jeanne Talbert d'Arc à Vincennes.

1918. Été. Blessé, il reçoit la croix de guerre 1914-1918.

1919. De retour à Paris, il se lie avec Robert Vallery-Radot et commence Sous le soleil de Satan. Il entre comme inspecteur d'assurances à la compagnie « La Nationale ».

1922. Janvier. Publication de Madame Dargent dans La Revue hebdomadaire.

1923. Avril. Gravement malade, il doit se reposer à Fressin.

1924. Janvier. Il vient habiter Bar-le-Duc.

1926.

Mars. Publication de Sous le soleil de Satan.
Juillet. Il démissionne de « La Nationale » et s'établit pour l'été à Ciboure.
16 septembre. Il prend officiellement parti pour Charles Maurras et l’Action française, en butte aux attaques du Vatican.

1927.

3 janvier. Mort de son père, Émile Bernanos.
Fin juillet. Il achète une maison à Clermont-de-l'Oise, où il va travailler à La Joie.
Novembre. Publication de L'Imposture.

1928. Février. Publication de Saint-Dominique.

1928-1929. Hiver. Série de conférences sur Édouard Drumont à l’Institut d'Action française.

1929.

Mai. Publication de La Joie.
5 décembre. Le prix Fémina est attribué à La Joie.

1930.

8 mars. Mort de sa mère.
Mai-octobre. Il séjourne à Vésenex pour soigner des crises d'angoisse.
Novembre. Il part dans le Midi et s'établit à Toulon.
Décembre. Il commence Un mauvais rêve qu'il abandonne pour Monsieur Ouine.

1931.

Février. Publication de La Grande Peur des bien-pensants.
Juillet. Il s'installe à La Bayorre, près de Hyères.
Novembre. Il accepte de collaborer à la page littéraire du Figaro.

1932.

Mars. Tournée de conférences en Afrique du Nord.
21 mai. Rupture fracassante avec Charles Maurras
Juin. Il démissionne du Figaro.
Octobre. Pèlerinage à La Salette. Reprise de la polémique avec l'Action française.

1933. 21 juillet. Accident de motocyclette à Montbéliard.

1934.

Avril. Publication de Jeanne relapse et sainte.
Octobre. Départ pour Palma de Majorque.
Décembre. Il commence Journal d'un curé de campagne.

1935. Juillet. Publication de Un crime. Il travaille à Un mauvais rêve.

1936.

Mars. Publication de Journal d'un curé de campagne.
5 juin. Premier article dans Sept sur la crise espagnole.
Juillet. Le Grand prix du roman de l’Académie française est décerné au Journal d'un curé de campagne.

1937.

27 mars. Retour en France.
Mai. Publication de Nouvelle histoire de Mouchette.

1938.

Mai. Publication de Les Grands Cimetières sous la lune .
20 juillet. Il s'embarque à Marseille, à destination du Paraguay.
1er septembre. Arrivée à Rio de Janeiro.
Novembre-décembre. Il s'établit à Itaïpava, puis à Juiz de Fora.

1939.

Février. Installation à Vassouras.
Avril. Publication de Scandale de la Vérité.
Juillet. Publication de Nous autres, français. Il achète la fazenda San Antonio dans le Pirapora, où il commence son « Journal de guerre », Les Enfants humiliés.

1940.

Mai. Il écrit le dernier chapitre de Monsieur Ouine.
Août. Il se fixe à Barbacena, d'abord au « Grand Hôtel », puis dans la ferme de la Cruz das Almas (Croix-des-Âmes), d'où il va collaborer aux journaux brésiliens et aux organes de la France Libre.

1942. Mars. Lettre aux Anglais.

1943. Septembre. Publication de Monsieur Ouine à Rio.

1943-1945. Publication de Le Chemin de la Croix-des-Âmes.

1945.

29 juin. Retour en France. Il donne des articles aux grands quotidiens.
De santé précaire, il fait plusieurs séjours dans le village d'Entrepierres (Alpes de Provence) - au château de Briasc - pour y être soigné.
Il se lie d'amitié avec son médecin.

1946.

Mars. Il refuse la Légion d'honneur pour la troisième fois, ainsi que l’Académie française.
Août. Publication de La France contre les robots.
Septembre. Il participe aux Rencontres internationales de Genève.

1948.

Mars. Il achève Dialogues des Carmélites et doit s'aliter.
Mai. Il est ramené d'urgence à Paris.
5 juillet. Il meurt à l’Hôpital américain de Neuilly.

Œuvres

Romans

Essais et « écrits de combat »

Correspondance

  • Le combat pour la liberté. Correspondance inédite, tome I (1904-1934), Paris, Plon, 1971.
  • Le combat pour la liberté. Correspondance inédite, tome II (1934-1948), Paris, Plon, 1971.
  • Lettres retrouvées. Correspondance inédite, tome III (1904-1948), Paris, Plon, 1983.

Recueils d'articles

Bibliographie

  • Albert Béguin, Bernanos par lui-même, Paris, Seuil, 1958.
  • Jean-Loup Bernanos, Georges Bernanos, À la merci des passants, Paris, Plon, 1986.
  • Michel Estève, "Georges Bernanos : un triple itinéraire", Paris, Hachette, 1981.
  • Jean de Fabrègues, Bernanos tel qu'il était, Paris, Mame, 1962.
  • Joseph Jurt, Les Attitudes politiques de Georges Bernanos jusqu'en 1931, Fribourg, Éditions Universitaires, 1968, 359 p.
  • « Une parole prophétique dans le champ littéraire », dans Europe, n° 789-790, janvier–février 1995, p. 75-88.
  • Sébastien Lapaque, Georges Bernanos encore une fois, Arles, Actes Sud, collection Babel, 168 p.
  • Frédéric Lefèvre, Georges Bernanos, Paris,la Tour d'ivoire, 1926.
  • Sous le soleil de l'exil, Georges Bernanos au Brésil 1938-1945, Paris, Grasset, 228 p.
  • Jean-Louis Loubet del Bayle, L’Illusion politique au XXe siècle. Des écrivains témoins au XXe siècle, Paris, Economica, 1999.
  • Max Milner, "Bernanos", Paris, Desclée de Brouwer, 1967 ; réédition : Paris, Librairie Séguier, 1989.
  • Hans Urs von Balthasar. Le Chrétien Bernanos, traduit de l’allemand par Maurice de Gandillac, Paris, Seuil, 1956.
  • Cahiers de l'Herne : Bernanos, dirigé par Dominique de Roux, avec des textes de Thomas Molnar, Michel Estève et al., Paris, Pierre Belfond, 1967.
  • Études bernanosiennes, revue éditée par Minard.
  • Juan Asensio, La Littérature à contre-nuit, Paris, Sulliver, 2007. Contient Monsieur Ouine de Geroges Bernanos et les ténèbres de Dieu.
  • Monique Gosselin-Noat, " Bernanos et Luther", Esculape et Dionysos. Mélanges en l'honneur de Jean Céard", Genève, Droz, 2008, p. 865-881.

Association

Association Internationale des Amis de Georges Bernanos : 30, rue des Dames, Paris XVIIe.

Iconographie

Liens externes

Notes et références

  1. Cité dans Le Mal et l'Exil, livre d'entretiens de Philippe de Saint-Chéron avec Elie Wiesel, publié aux éditions Nouvelles Cités, collection "Rencontres".
  2. Voir notamment le texte « L'honneur est ce qui nous rassemble » in Français si vous saviez
  3. Libération du 2 septembre 2008
  4. Source : Bibliothèque nationale, Georges Bernanos, 1978, ISBN 2-7177-1444-8