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== Alerte au pacte de Nkunda avec les Anglo-saxons pour humilier la RDC dans le permanent complot de la balkanisation du Congo démocratique ! Kinshasa, 22/11/2008 / Politique

Les derniers développements de la guerre que mène le rwandophone Nkunda contre le pouvoir congolais démontrent à suffisance le décor planté du pacte passé par ce chef de guerre avec les puissances étrangères qui continuent d’ourdir le complot de la balkanisation de la RDC
Olusegun Obasanjo est Anglophone. Il a pleine et entière confiance des maîtres du monde Britanniques et les Américains. Mobutu¸ agonisant, Paris a tenté de le sauver en haussant le ton. Il a vite fait de baisser pavillon. Pour ses intérêts, l’Occident est impitoyable.  Ceux qui disent que Nkunda reçoit ses ordres à Kigali ont tout faux. C’est Kagame qui le dit lundi à Kigali. C’est pourtant la stratégie qui désormais a cours à Kinshasa: parler avec Kigali. Demander aux Rwandais un petit coup de main... fraternel.

Intraitable?

Kagame, lui, est intraitable: il fait la différence entre les FDLR Interahamwe que Kinshasa doit traquer et neutraliser - selon les engagements qu’il avait pris à Nairobi, qu’il a renouvelés - et la question, ses yeux, rd-congolais - celle de Nkunda! Kagame estime que c’est aux Rd-Congolaises et aux Rd-Congolais seuls, entre eux, de faire ce job. A ceux qui lui demandent de les mettre en contact avec Nkunda, le président rwandais leur montre le chemin: celui de... la RDC - celui des maquis du Nord-Kivu.

Il y a peu, dans « Le Soir » de Bruxelles, Kagame prenait pourtant clairement position. « Si Nkunda vient à disparaître - de maladie ou aux combats - La RDC n’aura pas pour autant réglé le problème ». Entendez: il y aura d’autres Nkunda qui soudain surgiraient de l’ombre!

La conspiration légitime

Le Jésuite belge Léon De Saint Moulin qui est tout sauf un premier venu dans la sphère, déclare: « les guerres du Congo sont suscitées de l’extérieur ». Nous l’avons écrit maintes fois ici: nous avons beau hurler notre souveraineté, celle-ci, à l’époque du village planétaire (mondialisation, globalisation, vive Mac Luhan), doit encore être certifiée.

Nous avons beau invoquer notre légitimité obtenue d’élections « libres, transparentes, démocratiques », celles-ci, aux yeux des Occidentaux, n’ont de sens que quand elles servent leurs intérêts économiques et financiers. C’est­-à-dire quand et seulement quand elles concourent à la stabilité politique chez eux.

Nous avons beau pleurer, crier à l’injustice, à la conspiration, cela ne change rien à l’affaire: il nous en faudra encore des combats à mener et des générations à sacrifier. Certes, cela ne nous empêche pas de commencer. Au début des années 60, Robert Kennedy avait prédit l’élection d’un Afro-Américain à la Maison Blanche au cours des 40 années qui suivraient. Mais il a fallu que Rosa Parks refuse dans un bus de céder son fauteuil à un Blanc, que Martin Luther King se fasse abattre - et d’autres paient de leur vie - pour que la prise de conscience arrive et que Barack Obama (Beni des Dieux en Swahili) vienne à réaliser l’impensable de l’Amérique d’Abraham Lincoln et même de John F. Kennedy.

Nous avons beau affiner notre stratégie diplomatique et/ou de communication, les grands médias sont aux ordres des puissants. Eux seuls distribuent la parole dominante. Qui a tort? Qui a raison ? Là n’est plus la question pour des médias à la recherche du spectaculaire et de la simplicité. A la recherche de l’inédit, des hors normes.

Les correspondants de presse ne recherchent plus la vérité – l’objectivité est désormais un vain mot. La justice? l’équité? Ils n’en ont cure ! Les chancelleries – les services secrets – coachent les équipes de presse en fonction des intérêts de leurs centrales et offrent la sécurité aux journalistes, les guident jusque dans la jungle la plus profonde avant de les mettre dans les avions pour les renvoyer chez eux. Ceux­-ci heureux d’avoir fait leur boulot! Avons-nous compris pourquoi notre voix devient inaudible ?

En deux semaines, la planète n’a vu que Nkunda et le chaudron nord-kivutien! De Kinshasa? Rien! Nous avons en effet beau crier à la conspiration, cela ne change rien si nous avions compris comment fonctionnait le système, il y a longtemps que nous aurions évité cette tragédie. Il y a longtemps que le pays serait cité en exemple modèle.

Les contrats chinois tueurs. La force qu’un chef de guerre africain - ou d’une autre République bananière - peut avoir un jour que fait Dieu, il ne la tient jamais de lui-même! Ici, quand une main s’agite, il faut plonger plus bas pour voir qui s’agite et négocier à ce niveau. Le problème ce ne fut pas l’armée de Mobutu et sa DSP qui se délitèrent partout à l’arrivée de l’AFDL.

Le problème ce ne sont pas nos FARDC et leurs 26.700 hommes au Nord-Kivu qui détalent, pillent, volent et violent tout sur leur passage face aux 6.000 CNDP Tutsis nkundistes au moindre SMS reçu sur son GSM par un officier quand précisément les loyalistes doivent là bomber le torse et montrer de quoi ils sont capables. Le problème, ce sont les Occidentaux qui ont fait pourrir tout quand nous avons prêté le flanc.

« Nkunda peut-il nous vaincre? » (éd. Soft International n’a cessé de l’écrire. Le crash boursier heureux prétexte! Nous évoquions avant l’heure les contrats chinois à la base de nos malheurs, voici que Nkunda réclame leur... révisitation et fait mouche en Occident! Et voilà que nous tremblons déjà aux nouvelles du retour du clan Clinton - trop lié, aux yeux des Rd-Ccongolais à la cause rwandaise: Mme Madeleine Albright, Mme Susane Rice, MM.

C’est comme qui dirait le massacre du campus universitaire de Lubumbashi. Que celui-ci n’ait jamais été prouvé, peu importe! Il faut à ce pays un électrochoc. Pour qu’il se stabilise et avance, il faut à ce pays un changement en profondeur. Ce pays n’a plus besoin de succédanés. A voir comment à Jomba, dans les maquis du Nord-Kivu, Olusegun Obasanjo a littéralement plongé dans les bras de son « frère Nkunda » et celui-ci dans les bras de celui-là, et a passé ses troupes en revue –non pour du vrai ? Obansanjo ? Général full d’armée ? Plusieurs fois président d’un énorme pays de sphère anglo-saxonne, le Nigeria qu’aucun pays sur terre n’ignore pour son pétrole et ses changements parfois brutaux à la tête de l’Etat? Président de l’Union Africaine? - ceux qui dirigent le monde paraissent avoir décidé: ils veulent nous mettre à genoux. Ils veulent nous punir. Ils veulent nous humilier.

A la RDC de trouver la parade. Pas le folklore. Minuit n’a pas encore sonné. Il est encore temps. Mais le temps nous est désormais compté. Si le Chef de l’Etat emménage au Palais du Peuple, au coeur de la Capitale, pour mieux se mettre à l’écoute du Peuple souverain par ses représentants légitimes, que sont les Députes, il faut l’en encourager vivement.

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