Aller au contenu

Revanche des berceaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 31 janvier 2008 à 09:22 et modifiée en dernier par Brochon99 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

La guerre des Berceaux est une expression désignant l'époque de la résistance des canadiens-français après la déportation des Acadiens de 1755, dont le but était de faire plus de bébés que les colons anglais afin de devenir supérieurs en nombre.

Historique

Avec le traité de Paris de 1763, la France renonce aux territoires de la Nouvelle-France au profit de la force d'invasion britannique à Montréal. Peu après, l'Acte de Québec de 1774 qui accordait à la province de Québec de l'époque, un vaste territoire depuis la vallée du fleuve Saint-Laurent jusqu'aux Grands Lacs, ainsi que la vallée de l'Ohio. Le traité restitua ainsi les droits de la noblesse seigneuriale, abolit le serment du test qui excluait les catholiques de la fonction publique et ramena l'usage du droit civil français.

Ainsi, les Canayens purent conserver leurs institutions et leur religion, ce qui n’empêcha pas les nouveaux colons anglais de s’installer massivement sur des terres confisquées aux Canayens. De la même façon, les métis installés du Manitoba jusqu'à l’ouest du Québec, se voient aussi confisquer leurs terres en 1869. C'est ainsi que les Canayens résistèrent par « La guerre des Berceaux ». L'église força une tendance déjà évoquée par les colonies françaises du XVIIe siècle : avoir plus d'enfants pour éventuellement pour dépasser les colons anglais en nombre. [1]

Notes et références

Voir aussi