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Salaise-sur-Sanne

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Modèle:Ébauche commune française

Salaise-sur-Sanne
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Arrondissement de Vienne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Roussillonnais
Maire Jackie Crouail
Code postal 38150
Code commune 38468
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 43″ nord, 4° 49′ 12″ est
Altitude Min. 137 m m
Max. 234 m m
Élections
Départementales Canton de Roussillon
Localisation
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Salaise-sur-Sanne
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Salaise-sur-Sanne

Salaise-sur-Sanne est une commune française, située dans le département de l'Isère et la région Rhône-Alpes.

Géographie

Histoire

Le 14 mars 847, le Comte Otton fait don à l’abbaye de Condat (devenue par la suite Saint-Claude), d’un vaste domaine marécageux, planté de saules et d’oseraies, entourant la rivière Sanne. C’est dans le secteur du prieuré que 4 ou 5 moines vont développer leur petit monastère. Le nom de Salegiae Salibicus est donné à cette vallée plantée de saules (Salegine signifie « saulée » en français), d'où le nom de Salaise.

Avec le prieuré pour berceau, le village se développe peu à peu au cours des siècles, d'abord paroisse dépendant de l'administration civile de Roussillon sous l'Ancien Régime, puis commune à partir de 1790. Au fil du temps, différentes orthographes seront utilisées : Salèzes, Sallaises, Sallaize, Sallèze, Salaizes, Salaise et Salaize, mais le un arrêté préfectoral donne son nom actuel à la commune. Au début du siècle, Salaise compte 901 habitants. Aujourd'hui Salaise en compte pres de 4 000

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 octobre 2005 M. Joseph De Barros PC  
octobre 2005   M. Jackie Crouail    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

1962 1968 1975 1982 1990 1999
2 6092 7842 9763 3523 5113 646
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.

Lieux et monuments

Des fouilles ont été menées dans la nef de l'église du prieuré de 1990 à 1993. Elles ont été dirigées par J.-F. Reynaud (Université Lumière Lyon II et CNRS) et financées par la ville de Salaise (avec la participation du Ministère de la Culture et du Conseil Général).

La crypte a été classée par les Monuments Historiques en 1914. Quelques objets : gobelets en verre trouvés dans des tombes, fondation d’un moule à cloche, bas-relief dont les deux lions tenant une tête entre leurs pattes ont été restaurés et seront mis en valeur lors de la rénovation définitive du site.

La fontaine Saint-Juste (première mention au XVIIe siècle) a peut-être été édifiée par des pèlerins pour honorer St Juste de Condat. Certaines personnes ont témoigné que cette eau avait des vertus bénéfiques pour soigner les fièvres malignes des marais, mais aussi les morsures de serpent ! Le pont aux moines (XIIe et XIIIe siècle) est le plus vieux pont de Salaise et a souvent subi les assauts des crues de la Sanne, notamment en 1993, où l’une des trois arches a été emportée. Elle a été reconstruite dans le style d’origine.

La Rebatière fut érigée par Antoine Régis Rebat, seigneur d’Ozon, au milieu du XVe siècle (1453). Au début simple ferme fortifiée, elle a néanmoins gardé son aspect “architecture italienne” car les Musino en étaient les propriétaires de 1520 à 1664 : poterne, machicoulis, tour poivrière. Notons également un très bel auvent dauphinois.

Le Trianon a gardé l’aspect spécifique de la construction régionale : mariage des galets et du bois. Ce bâtiment servait de magnanerie (élevage de vers à soie). A l’intérieur subsiste la cheminée qui permettait de chauffer les chambres où les vers se développaient et tissaient leurs cocons. Un dispositif de poulies pour le transport des paniers de produits finis est encore en place.

Le Vieux Moulin (avant 1686) utilisait comme énergie motrice l’eau grâce à une roue à aube. Il ne reste que peu de choses de ce passé de meunerie.

LE PRIEURÉ

Conservé dans un écrin de verdure, en fort contraste avec les industries géantes de la plaine, le prieuré des moines de St Claude fait remonter les origines du bourg à l’époque carolingienne. Le chevet de l’église conserve une allure romane alors que la nef a été reconstruite tardivement (date sur le fronton de la façade), ainsi qu’une partie du prieuré. C’est en 847 sous le règne de Lothaire I que les moines de Condat (Saint-Claude) fondèrent la cella Salegiae grâce aux donations du comte Otton, seigneur du lieu, de son épouse Adalsinde et de leur fils le moine Amblard ; l’église, qui servait en même temps pour les moines et pour les fidèles, et le prieuré sont mentionnés en 1184. Des fouilles, presque exhaustives, ont été menées dans la nef.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Liens externes