Rotha Lintorn-Orman

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Rotha Lintorn-Orman
Portrait d'une femme aux cheveux courts avec un costume et avec une main sur la taille.
Rotha Lintorn-Orman le
Biographie
Naissance
Décès
(à 40 ans)
Santa BrígidaVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cementerio inglés, Santa Brígida
Nationalité
Activité
Famille
John Lintorn Simmons (grand-père maternel)
Père
Parentèle
John Lintorn Arabin Simmons (grand-père maternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Conflit
Distinction

Rotha Beryl Lintorn Lintorn-Orman, née le à Londres (plus précisément au 36 Cornwall Gardens à Kensington[1]) et morte le à Las Palmas (plus précisément à l'hôtel Santa Brígida[1]), est une femme politique britannique, héroïne de guerre pendant la Première Guerre mondiale et fondatrice du premier parti fasciste[note 1] britannique : les British Fascists.

Biographie

Jeunesse

Rotha Lintorn-Orman vient d'une riche famille de militaires[2], son grand-père maternel est notamment le maréchal et ancien gouverneur de Malte John Lintorn Simmons[3], sa mère est Blanche Lintorn-Orman, une des fondatrices du guidisme[4], et son père est le joueur de cricket Charles Orman[1].

Elle rejoint dès sa création en 1909[5],[6] le guidisme et devient cheffe des groupes « 1st Bournemouth Troop of Guides » et « 2nd Bournemouth Troop of Guides »[6] à l'âge de 14 ans[4]. Elle est ainsi cheffe des deux seules troupes du scoutisme et du guidisme à avoir un patronage royal, ce dont elle est très fière[6].

Implications pendant la Première Guerre mondiale

Durant la Première Guerre mondiale, Rotha Lintorn-Orman se porte volontaire pour participer à l'effort de guerre en tant qu'ambulancière, rejoignant la Women's Reserve Ambulance. Elle est ensuite transférée en Scottish en Serbie en 1916 vers les Scottish Women's Hospitals, où elle se démarque par ses actes de bravoure, obtenant par deux fois la Croix de Charité pour le motif « galanterie en action[a] »[2],[7],[6], et devient populaire en tant qu'héroïne de guerre[8]. Elle tombe cependant malade du paludisme en 1917 et doit donc retourner en Grande-Bretagne[4].

Traumatisée par la guerre[1],[4],[9],[6], Rotha Lintorn-Orman commence à se tourner vers les drogues, à se couper les cheveux très courts et à se vêtir comme un homme, ce qui lui vaut le qualificatif de « femme masculine[b] »[4]. L'historienne Barbara Farr pose l'hypothèse que le niveau de violence et de destruction qu'elle a observé au front l'a traumatisée et la fera craindra toute sa vie une situation similaire pour l'Empire britannique[9],[11].

De retour au pays, Lintorn-Orman s'installe dans une ferme laitière au Somerset, rejoint les British Red Cross (en) et devient directrice en 1917-1918 de l'auto-école de Devonshire House pour former des ambulanciers pour la guerre[1],[12].

Création des British Fascists

Emblème avec au milieu la lettre F entourée des mots « FOR KING AND COUNTRY » avec au dessus une rose blanche et une croix de Jésus.
Emblème du parti de Rotha Lintorn-Orman, les British Fascists.

Admirative de Benito Mussolini pour avoir maté le communisme en Italie[13] et persuadée que le socialisme menace l'Empire britannique[2], elle crée le [14] à l'âge de 28 ans, avec le financement de sa mère[4] pour la somme de 50 000 £[note 2],[15],[16], et avec l'appui d'officiers[17] recrutés via le journal Patriot[16], un parti royaliste, impérialiste, anti-moderne[18], chrétien[19], anti-démocratique et anti-communiste : les British Fascisti[20], qu'elle renomme en British Fascists LTD le [21] pour éviter des accusations d'influence étrangère[1].

Le parti prend rapidement de l'ampleur, avec chaque semaine des centaines de nouveaux membres rejoignant le parti à la fin de l'année 1924. Le parti prétend ainsi en 1926 comptabiliser 185 000 membres[22], l'auteur Henry Hemming chiffre plutôt pour 1925 le nombre de partisans en dizaines de milliers[23].

Dans le but de protéger les enfants de l'endoctrinement communiste, elle crée ainsi en été de 1925 des clubs comparables au scoutisme, les Fascist Children’s Clubs (FCC)[24],[L-O 1], ce qu'elle considère être un des plus importants projets réalisés par le parti[25],[L-O 2]. Les activités au sein des clubs consistent en des chants patriotiques, des jeux et des distributions de livres[26]. En , son parti déclare que les FCC admettent 1 000 adhérents. Les FCC s'éteignent en 1934[27].

En plus de ces clubs pour enfants, Rotha Lintorn-Orman défend l'intégration des femmes au sein du parti, avec notamment la création de groupes paramilitaires féminins et l'intégration de femmes au comité exécutif[28],[L-O 3].

Effritement du parti

De nombreux membres au sein des British Fascists voient Lintorn-Orman comme chaotique, divisive, indécise, anormale, excentrique et paranoïaque[4],[26],[29], ils critiquent par ailleurs la cheffe de préconiser des politiques trop éloignées de la doctrine mussolinienne. Ainsi, une première scission se forme, ce qui provoque en automne de 1924 le départ d'une soixantaine de membres pour créer le National Fascisti[26],[30].

En printemps de 1926, à l'approche de la grève générale, le parti subit des tensions internes : Lintorn-Orman refuse les demandes du Premier ministre Stanley Baldwin de se conformer aux principes démocratiques pour pouvoir rejoindre le mouvement gouvernemental Organisation for the Maintenance of Supplies, notamment le fait de retirer la mention fasciste du nom du parti, les British Fascists ne peuvent donc plus participer officiellement à la grève générale[note 3], ce qui provoque le départ de nombreux membres. De plus, alors que Lintorn-Orman prévoyait pour la grève générale une révolution communiste spectaculairement violente qu'elle estimait elle et son parti être les seuls à pouvoir étouffer pour sauver l'Empire britannique de la révolution judéo-bolchévique, la violence de la grève se révèle mineure et s'estompe rapidement ; les autorités accusent même les fascistes d'avoir plus engendré que calmé la violence. Le parti perd ainsi en crédibilité, aussi bien au sein du parti que dans l’opinion publique[32],[1],[33],[30].

Pour ces deux raisons, le parti compte désormais quelques 300 membres alors qu'il en comptait auparavant des milliers. De 1925 à 1928, ses revenus chutent ainsi de 91 %, de 6 848 £ à 604 £[note 4],[35]. Le parti peine par ailleurs à construire un projet politique cohérent, ne se reposant que sur des idéaux[4].

Photographie d'une femme de profil avec les cheveux courts en uniforme portant un chapeau et trois médailles.
Rotha Lintorn-Orman en 1929.

Au fil des années, les officiers quittent le parti ; en 1929, le comité exécutif ne devient constitué plus que par deux clercs, un conducteur de tramway et l'assistant d'un prêteur sur gage[17].

À partir de 1932, le parti British Union of Fascists d'Oswald Mosley prend de l'ampleur et fait perdre des adhérents au parti de Lintorn-Orman[27], en partie car le British Union of Fascists propose des politiques plus proches du fascisme[36]. Malgré des négociations en octobre 1932 et en juillet 1934 entre le nouveau président du parti Henry Christopher Bruce Wilson et Oswald Mosley, elle refuse catégoriquement une fusion entre les deux partis[1],[27],[37], en partie car elle considère la British Union of Fascists comme hostile envers les femmes[4], et car elle qualifie Mosley de quasi-communiste[26].

Fin de vie

Pierre tombale comportant une fissure.
Tombe de Lintorn-Orman.

Face à la baisse drastique de popularité de son parti et aux agressions physiques perpétrées par la British Union of Fascists, Lintorn-Orman plonge dans l'alcoolisme et potentiellement dans la drogue, ce qui dégrade sa santé ; elle souffre ainsi d'une crise cardiaque en juillet 1932. Une rumeur répandue par certains de ses amis et par sa mère Blanche Lintorn-Orman prétend qu'elle participerait à des orgies alcoolisées[1],[4].

La relation avec sa mère empire lorsque cette dernière l'accuse d'entretenir une relation lesbienne[37]. De plus, convaincue que les membres restants des British Fascists manipulent Rotha Lintorn-Orman au moyen de drogue et d'alcool pour soutirer de l'argent de sa part[note 5], Blanche Lintorn-Orman supprime en 1933 ses aides financières, ce qui empire la situation du parti[39],[40].

Alors que la santé de Rotha Lintorn-Orman décline, sa peur de la révolution communiste s'accroît, avertissant fréquemment et de manière infondée la police de coups d’État communistes en approche, ce qui ne fait que décrédibiliser le parti[41].

À partir de 1934, Rotha Lintorn-Orman se fait traiter pour une maladie relative à de l'alcoolisme[26], et en meurt le à l'âge de 40 ans[4] à Las Palmas en Espagne, où sa tombe repose[12]. Les British Fascists se dissolvent en conséquence[42] en juillet 1935[1].

Pensées

Anticommunisme

D'après Rotha Lintorn-Orman, l'Empire britannique, aussi bien dans ses colonies que dans la nation mère, est rongé par les valeurs modernes, s'apprête à subir des soulèvements communistes, et blâme l’État britannique pour ne pas être assez réactif[23],[3] :

« C'est un enjeu incontournable que de mettre un terme à la vile maladie qui nous a entraînée dans la situation déplorable actuelle. La mollesse, le sentimentalisme, les compromis flasques [...] font partie des nombreux symptômes de la maladie. [...] On se dirige tout droit vers le précipice[c],[43],[L-O 3]. »

Féminisme

Sans défendre le droit de vote des femmes — étant anti-démocratique —, elle défend le devoir et peut-être le droit des femmes de servir l’État, ce qui lui vaut ainsi l’appellation de « féministe fasciste »[4],[6]. Elle explique ainsi en  :

« Les femmes détiennent un pouvoir politique ! Laissons-les l’utiliser pour leur pays ! Les femmes sont presque sur un pied d’égalité avec les hommes dans les affaires ! Laissons-les penser au bien-être des générations futures en enseignant aux enfants que les entreprises britanniques sont les meilleures ! Les femmes dominent le noyau de l’existence : le foyer[L-O 4],[44] ! »

— Rotha Lintorn-Orman, « Women's Loyalty », British Fascism, n° 4

Selon les historiens David Jarvis et Julie Gottlieb, Rotha Lintorn-Orman ne cherchait pas qu'à faire prévaloir une égalité des deux genres, mais également à faire valoir l'ascendant de la femme sur l'homme dans le domaine familial ; Jarvis explique : « la propagande du parti présentait souvent la femme comme la réelle détentrice du pouvoir dans le foyer — à la fois source d’autorité parentale, gestionnaire du budget familial et influence la plus décisive sur le vote de la famille. »[44],[45]

Cependant, cela ne l'empêche pas de prôner un « retour à la virilité[d],[28],[L-O 3] », de rejeter le qualificatif de féministe, et de nommer des hommes présidents du parti[1]. Le refus d'une doctrine explicitement féministe fait dire à l'historienne Julie Gottlieb que Rotha Lintorn-Orman ne peut pas être qualifiée de « féministe fasciste »[46].

Nationalisme

Rotha Lintorn-Orman est viscéralement nationaliste et impérialiste[18]. Elle prône la défense de la patrie et de la royauté ; ceux qui ne se plieraient pas à cette condition sont à ses yeux des parias parmi les hommes[44],[47].

De plus, dès 1924, Rotha Lintorn-Orman est explicitement hostile à l'immigration et aux étrangers de tout pays[19].

Sur l'antisémitisme

Contrairement à certains de ses compères au sein du parti, Rotha Lintorn-Orman refuse de développer une philosophie particulièrement antisémite pour le parti, et elle ne deviendra elle-même antisémite qu'assez tard dans sa vie[48].

Historiographie

D'après l'historienne Julie Gottlieb, l'absence ou l'inexactitude de nombreuses informations concernant Rotha Lintorn-Orman s'explique par le fait que le parti s'est fait rapidement éclipser par la British Union of Fascists, et que la grande majorité de ses dirigeants ont fini par rejoindre ce dernier, dès lors il y avait peu d'intérêt pour les historiens du XXe siècle à s'intéresser aux British Fascists[40].

Décorations

Publications

  • (en) « Fascist Sunday Schools and Kitchen Meetings », The Fascist Bulletin,‎
  • (en) « The Ideals of British Fascism », The Fascist Bulletin,‎
  • (en) « Fascism Revived », The Fascist Bulletin,‎
  • (en) « Summary of Policies and Practice », British Fascism,‎
  • (en) « British Fascist Women’s Units and British Fascist Children’s Clubs », British Fascism,‎
  • (en) « Women's Loyalty », British Fascism, no 4,‎

Notes et références

Citations originales

  1. « gallantry in action »
  2. « mannish woman » (terme péjoratif[10])
  3. « it is a definite challenge to put an end to the vile disease that has brought us to our present deplorable condition. Softness, sentimentalism, flabby compromise (...) are amongst the many symptoms of the malady. (...) we are drifting fast towards the rapids. »
  4. « return to VIRILITY »

Notes

  1. Le fait que le parti soit véritablement fasciste est objet à controverse entre historiens, les uns (Robert Benewick, Rob May, Régis Boussières) considérant que le parti adopte clairement une philosophie fasciste, ce que les autres (Edward White, James Loughlin, Julie Gottlieb) contestent car le parti ne proposait aucune politique qui se distinguait du conservatisme classique.
  2. Ce qui équivaut en valeurs réelles (ajusté de l'inflation) en 2017 à plus d'un million de livres[15].
  3. Ils y participent tout de même officieusement avec l'aval de chefs de police[31].
  4. Ce qui équivaut en valeurs réelles de mars 2024 à 346 653 £ pour 1925 et à 31 949 £ pour 1929[34].
  5. Ce que confirment une Special Branch et l'historienne Julie Gottlieb[38].

Références

Sources primaires

  1. (en) Rotha Lintorn-Orman, « Fascist Sunday Schools and Kitchen Meetings », The Fascist Bulletin,‎ .
  2. (en) Rotha Lintorn-Orman, « British Fascist Women’s Units and British Fascist Children’s Clubs », British Fascism,‎ , p. 7.
  3. a b et c (en) Rotha Lintorn-Orman, « Summary of Policies and Practice », British Fascism,‎ .
  4. (en) « Women's Loyalty », British Fascism, no 4, juin 1934

Sources secondaires

  1. a b c d e f g h i j et k Gottlieb 2005.
  2. a b et c Liburd 2020, p. 50.
  3. a et b Liburd 2020, p. 54.
  4. a b c d e f g h i j k et l White 2016
  5. Liburd 2020, p. 63.
  6. a b c d e et f Gottlieb 2021, p. 15.
  7. a et b May 2019, p. 34.
  8. May 2019, p. 30.
  9. a et b Loughlin 2014, p. 26.
  10. Gottlieb 2021, p. 16.
  11. (en) Barbara Storm Farr, The development and impact of right-wing politics in Britain, 1903-1932, , 125 p. (ISBN 0824078063 et 9780824078065, présentation en ligne), p. 54 :

    « « Les expériences glaçantes de la mort et de la destruction du front étaient un contributeur à [...] sa crainte qu'un cataclysme similaire pouvait se reproduire dans l'Empire britannique — et même en Grande-Bretagne. » [« The ‘bitter experiences of front-line death and destruction were a factor in … [her] fear that a similar cataclysm might occur within the British Empire – even within Britain itself.’ »] »

  12. a et b Cicer, « Rotha Lintorn Orman » Accès libre, sur fr.findagrave.com, (consulté le )
  13. May 2019, p. 32.
  14. (en) Martin Pugh, Hurrah for the Blackshirts!. Fascists and Fascism in Britain between the Wars, Londres, Pimlico, (1re éd. 2005, Jonathan Cape), 416 p. (présentation en ligne), p. 51
  15. a et b Hemming 2018, p. 30.
  16. a et b Gottlieb 2021, p. 11.
  17. a et b Loughlin 2014, p. 41.
  18. a et b Liburd 2020, p. 54, 63.
  19. a et b Régis Boussières, Dictionnaire sur l’antisémitisme, t. I, Le Lys Bleu Éditions, (ISBN 9791037759283, présentation en ligne), p. 353
  20. May 2019, p. 32, 95.
  21. Gottlieb 2021, p. 21-22.
  22. (en) Ray Wilson, Special Branch : A History: 1883-2006, Biteback Publishing, (ISBN 9781849549639, lire en ligne Accès libre), p. 112
  23. a et b Hemming 2018, p. 31.
  24. Liburd 2020, p. 63-64.
  25. May 2019, p. 88.
  26. a b c d et e (en) Malcolm Russell, Mudlark'd: Hidden Histories from the River Thames, Londres, Thames and Hudson, (ISBN 9780500777190, lire en ligne Accès libre), p. 105
  27. a b et c Liburd 2020, p. 64.
  28. a et b Loughlin 2014, p. 28.
  29. Gottlieb 2021, p. 17.
  30. a et b Gottlieb 2021, p. 22.
  31. (en) Martin Pugh, « The General Strike », History Today, vol. 56, no 5,‎ , p. 43 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  32. May 2019, p. 72.
  33. (en) Martin Pugh, « The General Strike », History Today, vol. 56, no 5,‎ , p. 43, 47 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  34. (en) Banque d'Angleterre, « Inflation calculator » Accès libre, sur www.bankofengland.co.uk (consulté le ).
  35. May 2019, p. 92.
  36. Loughlin 2014, p. 55.
  37. a et b (en) Ray Wilson, Special Branch : A History: 1883-2006, Biteback Publishing, (ISBN 9781849549639, lire en ligne Accès libre), p. 113
  38. Gottlieb 2021, p. 18.
  39. Loughlin 2014, p. 56.
  40. a et b Gottlieb 2021, p. 19.
  41. Loughlin 2014, p. 48.
  42. May 2019, p. 93.
  43. May 2019, p. 45.
  44. a b et c Julie Gottlieb (trad. Claire Esteves), À droite de la droite : Droites radicales en France et en Grande-Bretagne au XXe siècle, Septentrion, (ISBN 978-2-7574-0369-3, lire en ligne Accès libre), p. 390
  45. (en) David Jarvis, « Mrs. Maggs and Betty : The Conservative Appeal to Women Voters in the 1920 », Twentieth Century British History, vol. 4, no 2,‎ , p. 129-152
  46. Gottlieb 2021, p. 12.
  47. Gottlieb 2021, p. 21.
  48. Blamires 2006, p. 390.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Encyclopédies

Articles scientifiques

  • (en) Liam Liburd, « Thinking Imperially : The British Fascisti and the Politics of Empire, 1923–35 », Twentieth Century British History, Oxford University Press, vol. 32, no 1,‎ , p. 46-67 (lire en ligne Accès payant [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) James Loughlin, « Rotha Lintorn-Orman, Ulster and the British Fascists Movement », Immigrants & Minorities, vol. 32, no 1,‎ , p. 62-89 (DOI 10.1080/02619288.2014.881629 Accès payant, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

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