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Anaële Hermans

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Anaële Hermans
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Anaële Hermans, née le à La Louvière (province de Hainaut), est une scénariste de bande dessinée et romancière belge francophone.

Biographie[modifier | modifier le code]

Anaële Hermans naît le à La Louvière[1]. Après des études de lettres, elle devient professeur de langue française[2],[3].

Avec sa sœur Delphine, elle publie le one shot Les Amandes vertes, lettres de Palestine, dans la collection « Civilisation » aux parisiennes éditions Warum en 2011. Cet ouvrage reçoit le prix Médecins sans frontières au Rendez-vous du carnet de voyage de Clermont-Ferrand. En 2013, Anaële Hermans, romaniste de formation, Elle publie un premier roman Bananes sauce gombos inspiré de ses rencontres à Bruxelles ou lors de ses nombreux voyages à l’étranger publié aux éditions L'Harmattan en 2013[4].

Les sœurs réalisent ensuite le roman graphique Avant d’oublier[5] chez le même éditeur en 2014, l’histoire d’une jeune fille qui, à la suite du décès de son grand-père, tente de se rapprocher de personnes issues de la même génération. Elle retrouve sa sœur pour le one shot La Ballade des dangereuses, journal d'une incarcération[6],[7], un témoignage sur une histoire vécue publié dans la collection « Contre-Cœur » aux éditions La Boîte à bulles. Cet ouvrage vaut à leurs autrices d'être récipiendaires du prix Atomium de Bruxelles 2018[8],[9].

Elle écrit le scénario du one shot Ting Tang sap sap pour les dessinateurs Benjamin Vinck et Louise-Marie Colon[10],[11],[12], dans la collection « Hors Champ » aux éditions La Boîte à bulles en 2020.

Le duo familial se reforme encore pour livrer Hayat : d'Alep à Bruxelles[13],[14] dans la même collection chez le même éditeur en 2023. Elle contribue également à la nouvelle mouture de Métal hurlant[15] dans le no 7 La Monstrueuse Parade de avec le court récit Les Masques des Abysses illustré par Nadar[16].

Certains de ses ouvrages sont traduits en anglais comme Green Almonds : Letters from Palestine[17] et en néerlandais comme Gevaarlijke dames, een ballade - Dagboek van een opsluiting publié aux éditions Scratch en 2020[18].

Par ailleurs, elle anime un atelier d'écriture Écrire un scénario de roman graphique à la Maison de la Francité à Bruxelles de 2022 à 2023[19].

Parallèlement, elle travaille dans une structure d'accueil des migrants à Bruxelles[2].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle demeure à Bruxelles.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Romans graphiques[modifier | modifier le code]

Collectifs[modifier | modifier le code]

Métal hurlant

Romans[modifier | modifier le code]

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2018 : prix Atomium de Bruxelles pour La Ballade des dangereuses, journal d'une incarcération partagé avec Delphine Hermans[8],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (en) « Anaële Hermans (b. 1982) », sur Grand Comics Database (consulté le ).
  2. ↑ a et b « Hermans, Anaële - biographie © La Boîte à Bulles - bibliographie - Photo », sur BD Gest' (consulté le ).
  3. ↑ « Anaële Hermans - Présentation - Bibliographie », sur objectifplumes.be (consulté le ).
  4. ↑ Anaële et Delphine Hermans (interviewées par Stéphanie Dambroise), « Les bédéastes : Anaële et Delphine Hermans », Axelle Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ a et b Damien Boone, « Avant d’oublier – Par Anaële et Delphine Hermans – Warum », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. ↑ a et b A. Perroud, « Les chroniques BD Gest' La Ballade des dangereuses, journal d'une incarcération », BD Gest',‎ (lire en ligne).
  7. ↑ a et b David Taugis, « La Ballade des dangereuses - Par Delphine et Anaëlle Hermans et Valérie Zézé - La Boîte à Bulles », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. ↑ a b et c Jacques Schraûwen, « Le Prix Atomium de Bruxelles a été décerné à "La Ballade Des Dangereuses" », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. ↑ a et b « Le Prix Atomium de la BD de reportage décerné à «Guantanamo Kid» », Le Soir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  10. ↑ a et b Ariane Bilteryst, « BD: de Perwez à Ouagadougou », L'Avenir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  11. ↑ a et b Stéphane de Boysson, « Ting Tang Sap Sap : un voyage dépaysant et drôle au Burkina », Benzine Mag,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. ↑ a et b Jean-Philippe Diservi, « Critique : Ting Tang sap sap », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. ↑ a et b Déborah Mirabel, « Hayat : d'Alep à Bruxelles », sur Ricochet (consulté le ).
  14. ↑ a et b Benoît Gaboriaud, « Dans la lignée de L’Odyssée d’Hakim, Hayat, d’Alep à Bruxelles raconte, avec force et justesse, le parcours d’exilés syriens. », L'Essentiart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. ↑ a et b Bernard Coulange, « Hermans Anaële dans Métal Hurlant », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  16. ↑ « Anaële Hermans », sur NooSFere (consulté le ).
  17. ↑ (en) « Anaële Hermans », sur Comic Vine (consulté le ).
  18. ↑ (nl) « Gevaarlijke dames, een ballade - Dagboek van een opsluiting », sur lastdodo.com (consulté le ).
  19. ↑ « Atelier d'écriture : Écrire un scénario de roman graphique (BD) », sur Maison de la Francité (consulté le ).
  20. ↑ Daniel Couvreur, « Les envoûteuses de la nouvelle BD », Le Soir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Interviews[modifier | modifier le code]

  • Anaële et Delphine Hermans (interviewées par Sylvestre Buoro), « Interview : Les Amandes vertes », Sceneario.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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