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Tentative de coup d'État de 2024 en république démocratique du Congo

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Tentative de coup d'État de 2024 en république démocratique du Congo

Informations générales
Date
Lieu Kinshasa (république démocratique du Congo)
Issue Échec du coup d'Etat
Belligérants
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Forces armées de la république démocratique du Congo
Police nationale congolaise
Parti congolais uni (en)
Commandants
Félix Tshisekedi
Vital Kamerhe
Christian Malanga
Pertes
2 policiers morts 1 mort

La tentative de coup d'État de 2024 en république démocratique du Congo survient le 19 mai 2024 lorsqu'une tentative de coup d'État a lieu en république démocratique du Congo[1]. Visant le président Félix Tshisekedi et son ministre de l'Économie Vital Kamerhe, elle est rapidement déjouée par les forces de sécurité.

Contexte

La tentative de coup d'État se produit au milieu d'une crise politique qui frappe le parti au pouvoir du président Félix Tshisekedi. La crise tourne autour des élections à la direction du Parlement, initialement prévues pour le 18 mai 2024, mais reportées par la suite. L'un des hommes politiques ciblés, le ministre de l'Économie Vital Kamerhe[2], candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, est un allié de Tshisekedi.

Déroulement

Des combats sont signalés dans la capitale, Kinshasa, aux premières heures du 19 mai, vers h 30[3]. Des affrontements entre des hommes en uniforme militaire et les forces de sécurité sont signalés à proximité du Palais du Peuple[4],[5], où les assaillants réussissent à entrer[6], et de la résidence de Vital Kamerhe, mais sont déjoués par ses agents de sécurité[7]. Le groupe principal des attaquants est membre de l'armée. Plusieurs étrangers et conspirateurs présumés sont arrêtés.

Les assaillants arborent un drapeau du Zaïre et déclarent vouloir "changer les choses dans la gestion de la République"[8]. Ils déclarent également "Tshisekedi dehors !" lors de la tentative.

L'armée congolaise est ensuite déployée, notamment avec des véhicules blindés, à Kinshasa et met en place des barrages routiers près du Palais du Peuple et dans certaines parties de la capitale.

Victimes

Deux policiers et un assaillant sont tués lors de la tentative de coup d'État.

Enquête

Les premiers rapports indiquent que les assaillants sont des membres de l'armée congolaise avant d'établir qu'ils sont liés à Christian Malanga, le leader auto-exilé du Parti congolais uni (en) d'opposition. Malanga apparaît ensuite sur une vidéo diffusée en direct entouré d'hommes en uniforme militaire et déclare : "Félix, tu es dehors. Nous venons pour vous".

Réactions

L'armée déclare que la tentative est "déjouée" et "sous contrôle". L'ambassade américaine émet des avertissements de prudence à la suite des affrontements.

Notes et références