Erythrostemon gilliesii

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Erythrostemon gilliesii
Description de cette image, également commentée ci-après
Fleurs d'Erythrostemon gilliesii.
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Fabales
Famille Caesalpiniaceae
Genre Erythrostemon

Espèce

Erythrostemon gilliesii
(Hook.) Klotzsch, 1844

Synonymes

Statut de conservation UICN

( NE )
NE  : Non évalué

La Césalpinie de Gillies (Erythrostemon gilliesii) est une espèce d'arbustes ornementaux, originaire d'Amérique tropicale, principalement d'Argentine et d'Uruguay. Elle est aussi appelée oiseau de paradis[2].

Cet arbuste de la famille des légumineuses (ou Fabaceae) est communément appelé « oiseau de paradis jaune », mais il n'est pas lié au genre Strelitzia, qui porte lui aussi le nom vernaculaire d'« oiseau de paradis » (tout court), toujours par analogie avec le plumage coloré du paradisier qui est le véritable « oiseau de paradis ». Il est parfois aussi nommé « Petit Flamboyant », « Faux Flamboyant »[3], par analogie avec les autres arbres dits flamboyants comme ses cousins Fabaceae le Delonix regia, ou le Caesalpinia pulcherrima (« fleur de paon »). Mais « quels que soient les noms qu'on lui donne, ils évoquent tous la spectaculaire floraison "or et sang" de Caesalpinia gilliesii »[3].

Cette plante a été rangée dans le genre Erythrostemon, puis dans Caesalpinia[4],[5],[6],[7] , mais elle est revenue dans Erythrostemon[8].

Synonymes

  • Poinciana gilliesii
  • Caesalpinia gilliesii

Étymologie

John Gillies est un médecin-chirurgien écossais de la Royal Navy qui adressa plusieurs échantillons de la flore argentine à William Jackson Hooker.

Description

Cet arbuste peut atteindre 3 à 4 m de hauteur.

Les feuilles sont bipennées, de 10 à 15 cm de long, portant 3-10 paires de pinnules, chacune avec 6-10 paires de folioles de 5 à 6 mm de long et de 2 à 4 mm de large. Les fleurs sont disposées en racèmes jusqu'à 20 cm de long, chaque fleur a cinq pétales jaunes avec 10 étamines rouges longues et arquées assez remarquables. La floraison, magnifique, dure de fin mai jusqu'à fin septembre. « Le parfum [des fleurs] n'est pas [souvent considéré comme] agréable, mais vous ne le sentirez que si vous y plongez votre nez dedans, et il n’incommode en rien les abeilles et les papillons qui aiment les butiner »[3].

La fructification produit une profusion de longues gousses de 6 à 8 cm. Les graines germent très facilement en quelques jours.

Même si c’est une plante tropicale, elle se développe également très bien sous un climat plus froid en hiver et plus sec en été comme le climat méditerranéen mais le feuillage devient alors caduc. Elle tolère des températures de –12 à –14 °C.

Utilisations médicinales

Les Hommes médecine, des peuples indigènes de la forêt amazonienne, utilisent cette plante, et de manière similaire au Caesalpinia pulcherrima, qu’ils appellent ayoowiri, pour guérir la fièvre, les plaies et la toux. Ils l’utilisent aussi comme plante abortive[9]. Il convient toutefois de noter que les graines et les cosses vertes de cette plante sont toxiques, provoquant de graves vomissements et d'autres symptômes abdominaux.

Galerie

Notes et références

  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 2 août 2020
  2. Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  3. a b et c Isabelle C., « Caesalpinia gilliesii, oiseau de paradis », sur gerbeaud.com, (consulté le ).
  4. Caesalpinia gilliesii sur Tropicos
  5. Caesalpinia gilliesii sur The Plant List
  6. Caesalpinia gilliesii sur Tela-Botanica
  7. Caesalpinia gilliesii sur Catalog of Life
  8. (en) Edeline Gagnon, Anne Bruneau, Colin E. Hughes, Luciano Paganucci de Queiroz, Gwilym P. Lewis, « A new generic system for the pantropical Caesalpinia group (Leguminosae) », PhytoKeys, PubMed Central (PMC), vol. 71,‎ , p. 1–160. (DOI 10.3897/phytokeys.71.9203, lire en ligne).
  9. (en) S. Allen Counter, « Amazon mystery: A medicine man understood the secrets of this plant long before we did. How? », The Boston Globe,

Liens externes

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