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Frontstalag

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Les Frontstalags étaient des camps de prisonniers de l'Armée allemande situés principalement en France dans la zone occupée lors de la Seconde Guerre mondiale[1]. Ils font partie des différents camps d'internement ouverts en France entre la première guerre mondiale et la guerre d'Algérie.

Frontstalags en France[modifier | modifier le code]

Prisonniers au Frontstalag 155 de Dijon-Longvic.

Six de ces frontstalags sont souvent classés parmi les ilags car ils détenaient essentiellement des civils. Deux autres ilags ont été ouverts à Clermont[7] et Vittel.

S'y ajoutent : le oflag 65 de Strasbourg[8] où étaient détenus les officiers et les stalag 356 de Compiègne[9], XII-E de Metz, XII-F de Forbach et V-E de Mulhouse[10] où l'on regroupait les sous-officiers et hommes du rang.

Comme Drancy et Royallieu, des camps étaient dédiés au transit des prisonniers avant déportation vers les camps de concentration : Phithiviers, Baume-la-Rolande, Gurs, Nexon, Vénissieux...

Frontstalags en Europe[modifier | modifier le code]

Une vingtaine de frontstalags ont été ouverts[11] en Allemagne (11), mais également en Pologne (3), Belgique (1), Italie (1), Luxembourg (1), Grèce (1), Russie (1), Ukraine (1).

Frontstalags et soldats des troupes coloniales[modifier | modifier le code]

L'Allemagne nazie contenait les prisonniers de guerre noirs et maghrébins de l'Armée française dans la zone occupée française, le plus rapidement possible par peur de maladies tropicales ou d'atteinte à la « pureté du sang aryen »[12].

Ils étaient dispersés dans les 66 Frontstalags dont celui de Vesoul, le camp de discipline pour les « indigènes coloniaux ». Les soldats noirs détenus au seront encore 10 475. Certains d'entre eux parviendront à s'évader, ou seront libérés par les Forces françaises de l'intérieur (FFI) qu'ils rejoignirent souvent.

Camps d'internement de prisonniers à l'étranger[modifier | modifier le code]

Il existait différents types de camps suivant l'origine : aviateurs, marins, civils, ou le grade : officiers, sous-officiers, hommes de rang.

Voir la liste des camps de prisonniers de guerre du IIIe Reich.

Articles[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Liste des camps de prisonnier de la Wehrmacht: Abréviations et Frontstalag
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi et bj Journal Paris-Soir no 6299 du mardi 17 décembre 1940, page 2.
  3. a et b Frontstammlager
  4. Archives départementales de l'Oise, « Frontstalag 122 Compiègne-Royallieu. Un camp d’internement allemand dans l’Oise, 1941-1944 », sur FranceArchives (consulté le )
  5. AJPN
  6. (en) John Guse, « Polo Beyris: A Forgotten Internment Camp in France, 1939–47 », Journal of Contemporary History 54,‎ (lire en ligne)
  7. « Ilag-Clermont », sur www.ajpn.org (consulté le )
  8. « Oflag-65-Strasbourg », sur www.ajpn.org (consulté le )
  9. « Stalag-356-Compiègne », sur www.ajpn.org (consulté le )
  10. « Stalag-VE-Mulhouse », sur www.ajpn.org (consulté le )
  11. « Frontstammlager », sur www.lexikon-der-wehrmacht.de (consulté le )
  12. Frontstalag en Radio France Internationale du mars, 29 2010