Jolie Ngemi

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Jolie Ngemi
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Jolie Ngemi, née le à Kinshasa, est une artiste de performance, de scène, danseuse et chorégraphe congolaise (RDC)[1].

Biographie

Originaire de la République démocratique du Congo, elle est la fille d'un diacre et pasteur protestant[2]. Elle suit la formation du chorégraphe Jacques BanaYanga[3].

En 2011, elle crée le spectacle solo Jolie avec la collaboration d'Ula Sickle et Yann Leguay, puis elle étudie à la Performing Arts and Research Training School de Bruxelles[3]. Repérée par Boris Charmatz, elle fait partie de la distribution originale de Danse de nuit[4] en 2016 et 10'000 gestes[5].

En 2020, elle crée avec Serge Aimé Coulibaly le spectacle Wakatt avec dix danseurs[3].

En 2021, elle lance la première édition du d'arts de la scène « Bosangani » à l'école belge de Kinshasa : « A travers ce projet, Jolie Ngemi veut ouvrir une nouvelle page et participer au développement culturel du Congo et de l'Afrique[6] ».

En 2023, elle crée à l'Arsenic, Centre d'art scénique contemporain à Lausanne[7]. En 2024, elle crée au Théâtre 95 de Cergy le spectacle Nkisi« s’inspire des rituels du Congo pour créer Nkisi, qui signifie en lingala, sa langue maternelle, remède ou sorcière[2],[8] ».

Elle vit en Suisse[7].

Notes et références

  1. « JOLIE NGEMI Identity n'a ngai », sur beursschouwburg.be (consulté le )
  2. a et b Agnès Izrine, « « Nkisi » de Jolie Ngemi, une danse de sorcière congolaise », sur La terrasse, (consulté le ).
  3. a b et c « Jolie Ngemi », sur manufacture.ch (consulté le ).
  4. « Danse de nuit », sur Boris Charmatz (consulté le ).
  5. Amelie Blaustein Niddam, « 10000 gestes, le requiem tonitruant de Boris Charmatz », sur Toute la culture.com, (consulté le ).
  6. « Kinshasa : lancement ce mardi de la première édition du festival de danse « Bosangani » », sur Actualite.cd, (consulté le ).
  7. a et b « Jolie Ngemi joue avec les frontières du visible et de l'invisible », sur Radio télévision suisse, (consulté le ).
  8. « Nkisi », sur Le Parisien, (consulté le ).