Lansquenet (jeu)

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Estampe représentant des joueurs de lansquenet au XIXe siècle

Le lansquenet est un jeu de cartes qui fut très populaire en France au cours du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle. Tombé en désuétude par la suite, il fut recréé au XIXe siècle avec des règles fortement simplifiées.

Bien que l'interdiction d'y miser de l'argent fût plusieurs fois renouvelée, des fortunes y changeaient de mains, notamment durant la Régence (1715-1723).

Dans la littérature

Bernard Simiot décrit dans son roman Ces messieurs de Saint-Malo une partie de lansquenet entre Frédéric, beau-frère du personnage principal Mathieu Carbec, et un tricheur qui force les perdants à s'engager dans la Compagnie des Indes pour éponger leurs dettes[1].

Victor Hugo fait référence à ce jeu dans Ruy Blas : à l'acte II, scène 1 du drame, la reine Marie de Neubourg, délaissée par le roi Charles II son mari, et ennuyée par le protocole, demande une table pour faire une partie de lansquenet avec ses femmes. Cela lui est refusé par la camera mayor.

Alexandre Dumas indique, dans Les Trois Mousquetaires, que Porthos perd argent et cheval en jouant au lansquenet. Il y joue également avec son laquais pour passer le temps. Ce qui est contradictoire avec les règles de ce jeu qui ne se joue qu’à partir de quatre joueurs.

Jules Barbey d’Aurevilly y fait référence dans Une vieille maîtresse » au chapitre « l’égoïsme à deux ».

Dans l'ouvrage Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, le lansquenet est évoqué comme distraction dans deux lettres de la marquise de Merteuil.

Références

  1. Bernard Simiot, Ces messieurs de Saint-Malo, partie I, pp. 160-167 de l'édition grand format Albin Michel.

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