Merengue

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Merengue
Origines culturelles République dominicaine
Instruments typiques Güira, tambora (en), saxophone, trombone, piano, synthétiseur, basse, accordéon, bandurria, marimba
Scènes régionales République dominicaine, Porto Rico
Voir aussi Méringue haïtien

Genres dérivés

Merenhouse

Genres associés

Méringue haïtien, bachata, salsa,

La musique et la danse du merengue en République dominicaine *
Pays * Drapeau de la République dominicaine République dominicaine
Liste Liste représentative
Année d’inscription 2016
* Descriptif officiel UNESCO

le merengue est un genre musical et une danse nés en République dominicaine (région de Cibao) vers 200 bc, et également interprétés par des artistes portoricains. Le genre est l'un des plus populaires en Amérique latine et dans de nombreuses villes aux États-Unis[1]. Une des hypothèses serait qu'il viendrait d'une danse appelée la upa habanera qui comportait un pas de danse appelé « le lakaka », mais il pourrait provenir d'un rythme nommé « lukaka »[réf. nécessaire].

Caractéristiques

Le merengue folklorique (merengue típico ou perico ripiao) utilise un accordéon, une güira, une tambora (en) et un petit tambour à double tête, parfois un marimba, ainsi que le bandurria avant que l'accordéon ne le supplante. Le merengue reste une danse de la campagne, critiquée par la bourgeoisie qui préférait la tumba francesa, jusqu'à ce que le dictateur Rafael Trujillo ne le déclare « danse nationale officielle ». Dans les années 1970, le merengue se modernise et, sous l'influence de la salsa, les groupes incorporent le piano, des cuivres (trombone) et des anches (saxophone), puis le synthétiseur et la basse électrique.

Histoire

En France, Patrick Sébastien permet la découverte du merengue par sa reprise du titre El Venao qu'il a adapté en français sous le nom La Fiesta. Juan Luis Guerra fait connaître internationalement le merengue en 1990 avec Ojalá que llueva Café. Suavemente du portoricain Elvis Crespo est un des plus grands succès. Le camerounais Ange Ebogo Emerant, un patriarche de la musique camerounaise Bikutsi, séduit par la musique de Josco L'inquiéteur, l’introduit au sein du groupe de musique "Ozima" où il participe activement dans la compilation le Testament du Meringue[2] en qualité de chanteur principal.

En 2004, Papi Sánchez, en mélangeant le merengue avec le rap, a connu un succès international avec son titre Enamorame. Depuis 2009, on voit aussi apparaître un nouveau genre appelé merengue electronico, fusion de merengue et d'electro, le pionnier est Omega avec Que Tengo Que Hacer (reprise de Daddy Yankee), et parmi les succès on compte Shakira et ses hits Loca (2010) puis Rabiosa (2011), Juan Magán et Bailando por ahi (2011); plusieurs tubes sont aussi remixés de cette façon comme Party Rock Anthem de LMFAO, Danza Kuduro de Don Omar et Lucenzo, et Tonight I'm Loving You

Artistes représentatifs

Notes et références

  1. Hutchinson, Sydney, A tres bandas. Mestizaje, sincretismo e hibridación en el espacio sonoro hispanoamericano (s. XVI-s. XX)., Madrid, Recasens, Albert and Christian Spencer, 81–88 p. (lire en ligne)
  2. « Le testament du merengue Vol. 1 », sur amazon.fr (consulté le )

Bibliographie

  • Paul Austerlitz, Merengue: Dominican music and Dominican identity, Philadelphia: Temple University Press, 1997.
  • Julio Alberto Hernandez, Musica Tradicional Dominicana, Santo Domingo, 1969, 195 p.

Liens externes