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Artiste

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Grazz Darkiz est un Artiste-Musicien d'origine Congolaise

Né le 23 Mars 2002 à boende

  • Des esthéticiens, auteurs[1] d'un rapport académique sur ce thème, rappellent :

«  »

« L'homme de génie se révélera toujours en dehors des écoles spéciales. Dans les sciences dont s'occupent ces écoles, le génie n'obéit qu'à ses propres lois, il ne se développe que par des circonstances sur lesquelles l'homme ne peut rien : ni l'État, ni la science de l'homme, l'anthropologie, ne les connaissent. Riquet, Perronet, Léonard de Vinci, Cachin, Palladio, Brunelleschi, Michel-Ange, Bramante, Vauban, Vicat tiennent leur génie de causes inobservées et préparatoires auxquelles nous donnons le nom de « hasard », le grand mot des sots[2]. »

  • Pierre Bourdieu termine sa conférence Mais qui a créé les créateurs ? (p. 221) par :

« Bref, il s'agit de montrer comment s'est constitué historiquement le champ de production artistique qui, en tant que tel, produit la croyance dans la valeur de l'art et dans le pouvoir créateur de valeur de l'artiste. Et l'on aura ainsi fondé ce qui avait été posé au départ, au titre de postulat méthodologique, à savoir que le « sujet » de la production artistique et de son produit n'est pas l'artiste mais l'ensemble des agents qui ont partie liée avec l'art, qui sont intéressés par l'art, qui ont intérêt à l'art et à l'existence de l'art, qui vivent de l'art et pour l'art, producteurs d'œuvres considérées comme artistiques (grands ou petit, célèbres, c'est-à-dire célébrés, ou inconnus), critiques, collectionneurs, intermédiaires, conservateurs, historiens de l'art, etc. »

  • En conclusion de son chapitre sur les Professionnels intégrés, francs-tireurs, artistes populaires et naïfs, Howard Becker (p. 275) récapitule :

« Ce ne sont pas les différences de qualité qui séparent toutes ces sortes d'art. On trouve des œuvres plus ou moins intéressantes dans chaque catégorie. Mais nous considérons toujours les œuvres hétérodoxes (celles qui ne sont pas réalisées sous les auspices d'un monde de l'art) selon une esthétique qui émane d'un monde, probablement un monde de l'art, auquel nous participons. C'est cette esthétique qui nous permet d'opérer une sélection dans l'énorme production de toutes les personnes qui ne sont pas des professionnels intégrés, de reconnaître que quelques œuvres sont dignes d'intérêt et méritent de sortir de la marginalité. À un autre moment, les membres d'un autre monde de l'art feront une sélection différente, si tant est que les mécanismes de conservation permettent aux œuvres de survivre pour pouvoir être choisies (cf. Moulin[3], 1978, p. 244-247). »

  • Jean-Loïc Le Quellec[4] note (en référence à Richard Borshay Lee[5]) après sa Petite histoire de la lecture chamanique de l’art préhistorique :

« Le réductionnisme biologique ne sachant voir dans l’art que le produit d’une alchimie cérébrale provoquée par la transe conduit à dénier aux artistes la possibilité d’une expression libre, originale, portant sur des thématiques variées et non inféodées à des lois neuropsychologiques universelles, contrairement à ce qui est généralement admis pour les autres cultures. »

  • Matt Crepinofsky, romancier russe, dans son ouvrage La pendaison par l'amour, définit la notion d'artiste :

« Est artiste celui qui succombe aux charmes de la philanthropie. Seul le vrai philanthrope peut espérer plonger au cœur de la sensibilité artistique par l'amour qu'il porte à l'humanité. »

« L'artiste est celui qui crée des percepts. »

Annexes

Activités

Les artistes sont présents dans diverses activités

Pistes bibliographiques

Voir plus de références ici.

Quelques autres approches consultées pour rédiger cet article
  • Morris Weitz, The Role of Theory in Aesthetics, dans Journal of Aesthetics and Art Criticism, 15-1, Philadelphia (PA), 1956, p. 27–35 (en ligne).
  • Xavier Desjeux, La Convention de Rome (10-26 octobre 1961) : Étude de la protection des artistes, interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion, Paris, 1966.
  • Michèle Vessillier-Ressi, La condition d'artiste : regards sur l'art, l'argent et la société. Les écrivains, peintres, sculpteurs, graphistes, cinéastes, photographes, compositeurs... vus par eux-mêmes, Paris, 1997 (ISBN 2-84001-104-2) (extraits ; critique par Bernard Lahire).
  • Philippe Pujas, Jean Ungaro et Karelle Ménine, Une éducation artistique pour tous ?, Ramonville Saint-Agne, 1999 (ISBN 2-86586-701-3).
  • Marc Perrenoud, Partitions ordinaires. Trois clivages habituels de la sociologie de l’art questionnés par les pratiques musicales contemporaines, dans Sociétés, 85 (2004-3), Louvain-la-Neuve, Paris, 2004, p. 25-34 (ISBN 2-8041-4591-3) (en ligne).
  • Sophie Lugon-Moulin, Naissance et mort de l’artiste. Recherche sur les Vies de Vasari [Thèse de Doctorat sous la dir. de Victor I. Stoichita et Pascal Griener], Fribourg, 2005 (texte en ligne).
  • Les peuples de l'art : actes du colloque de Nantes, novembre 2002, sous la dir. de Joëlle Deniot et Alain Pessin, Paris, 2006, 2 vol. (ISBN 2-296-00228-5 et 2-296-00229-3) (et un événement autour du colloque par Carole Launai).
  • Pierre Lauret et Olivier Schefer, Rapport sur l’épreuve écrite d'esthétique et sciences de l'art : Suffit-il, pour être artiste, de le vouloir ? et texte de Jean Dubuffet (L’homme du commun à l’ouvrage, Gallimard, Paris, 1973, p. 98-99), II. Éléments de réflexion sur le sujet, dans Agrégation arts, concours externe, option Arts plastiques : sessions 2006. Rapport, dir. Hélène Sorbe, Paris, 2006, p. 28-30 et bibliogr. p. 6 [Question au programme des sessions 2004-2005-2006 : « L’artiste »] (pdf en ligne).
  • Interviews [137 interviews d'artistes qui font la culture d'aujourd'hui : 1987-2007], dir. Christian Fevret et Pascal Bertin, Paris, novembre 2007 (Les Inrockuptibles. Hors-série collector) (ISSN 0298-3788) (annonce).
  • Philippe Pataud Célérier, L’art (contemporain) de bâtir des fortunes avec du vent. Qui fixe la valeur d’une création ?, dans Le Monde diplomatique, Paris, août 2008, p. 22-23 (en ligne).
  • Jean-Michel Lucas[8], Repenser la place de l’art et de la création dans la société et auprès de la population [Séminaire aux Halles de Schaerbeek], Bruxelles, 2008 (en ligne).
  • Yves Michaud, Que font les artistes ? [Conférence du 5 février 2008 au Lycée Emile Duclaux, Aurillac], Paris, 2008, 70 min 39 s (Université de tous les savoirs au lycée) (en ligne).

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Artiste.

Liens externes

Notes et références

  1. Cf. Pierre Lauret et Olivier Schefer, 2006, p. 28.
  2. Bibliothèque de la pléiade, t. IX, Paris, 1978, p. 804 (Wikisource).
  3. Raymonde Moulin, La genèse de la rareté artistique, dans Ethnologie française, t. 18, n° 2-3, 1978, p. 241-258 (tables).
  4. Cf. Jean-Loïc Le Quellec, L’extension du domaine du chamanisme à l’art rupestre sud-africain, dans Afrique & histoire [Dossier : Chamanisme et art rupestre], 6, 2006/2 (en ligne).
  5. Voir Richard Borshay Lee (en) et Correlations Between the ‘Real’ and ‘Unreal’ in San Rock Art, dans Rock Art : The Way Ahead [Proceedings of the South African Rock Art Research Association First International Rock Art Conference, 25-31 August, 1991, Cathedral Peak], dir. Shirley-Ann Pager, B. K. Swartz Jr. et A. R. Willcox, Parkhurst, 1991, p. 61-70 (Occasional SARARA Publication, 1).
  6. À propos d'Otto Kurz (1908-1975), voir (en) dictionaryofarthistorians et Otto Kurz.
  7. Voir Paolo Fossati (en) et dir. avec Giulio Bollati, chez Giulio Einaudi, de Storia dell'arte italiana, Turin, 1979-1983 (12 tomes en 14 vol.).
  8. Voir le site de l'IRMA.