Complément alimentaire

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Un complément alimentaire est une denrée alimentaire dont le but est de fournir un complément de nutriments ou de substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique (vitamines, minéraux, acides gras ou acides aminés) manquants ou en quantité insuffisante dans le régime alimentaire normal d'un individu. À la différence des additifs alimentaires, qui sont mélangés à certains aliments, le complément est une source concentrée qui est vendue de façon isolée.

Dans les pays souffrant de malnutrition (par exemple: les pays d'Afrique) , on parle plutôt de supplémentation.



Pour autant, des études portant sur la prescription de compléments alimentaires indiquent par exemple que le magnésium liposomal en complément alimentaire permet de réduire le risque de crise cardiaque ou de diabète[1],[2]

En 2022, en France, l'Académie nationale de médecine déclare que « pour les personnes en bonne santé ayant une alimentation équilibrée et sans

nces ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses, à savoir les formes de présentation telles que les gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules et autres formes similaires, ainsi que les sachets de poudre, les ampoules de liquide, les flacons munis d'un compte-gouttes et les autres formes analogues de préparations liquides ou en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité.", les nutriments concernés étant les vitamines et minéraux.


harmonisées dans l'UE. En France, des limites de composition ont été fixées pour certains nutriments (vitamines et minéraux)[3].

En France, la Directive a été transposée par le décret 2006/352[4] qui introduit une obligation d'enregistrement auprès de la DGCCRF et précise divers points (liste de plantes autorisées, etc.).

La filière des compléments alimentaires est très fragmentée et hétérogène, comportant des acteurs de métier et de taille très différents. En 2009, on recensait 410 laboratoires, dont les trois premiers (Arkopharma, Merck MF et Oenobiol) représentaient à eux seuls 32 % du marché.

En termes de production de compléments alimentaires, on trouve aussi bien des spécialistes des compléments alimentaires et de phytothérapie que des laboratoires pharmaceutiques des industriels de l’agroalimentaire et de la cosméti

et les entreprises de petite taille (TPE), entreprises françaises spécialisées et grands groupes internationaux se côtoient.

États-Unis

Le complément alimentaire (« dietary supplement »)[5] est défini par le Dietary Supplement Health and Education Act of 1994[6] comme un produit répondant aux critères suivants :

  1. Il est conçu pour être complémentaire d'un régime alimentaire et peut être un comprimé, une capsule ou un liquide composé de :
  2. Il doit être précisé qu'il ne s'agit pas d'une alimentation classique et ne doit pas être consommé comme unique source d'alimentation.
  3. Il doit être clairement étiqueté comme « complément alimentaire ».

La FDA considère les compléments alimentaires comme de la nourriture, et non comme des médicaments. Elle ne doit donc pas pré-approuver leur sécurité et leur efficacité mais elle peut s'attaquer à des fabricants si elle constate a posteriori la présence de produits dangereux sur le marché. Toutefois, certains aliments (tels que les produits pour enfants ou les alicaments) sont plus surveillés car ils concernent des populations plus vulnérables.

Par rapport à l'Union européenne, la consommation des compléments alimentaires est beaucoup plus commune, quasi systématique pour les "multivitamines"[7]. Dans la réglementation américaine, les ingrédients autorisés sont plus nombreux, et leur dosage peut être plus puissant.

Chine

La Chine produit des compléments alimentaires, dont ginseng traditionnel ou le konjac, tubercule reconnu pour son action sur le cholestérol et la régulation de poids, utilisé autrefois pour calmer la faim[8]. Mal dosé, il peut provoquer une occlusion intestinale. L'administration des produits alimentaires et pharmaceutiques (SFDA) a annoncé en 2012 sa volonté de mieux surveiller les producteurs de compléments alimentaires[9].

France

On recense plus de 300 fabricants de compléments alimentaires en France qui détiennent des certifications et parfois des brevets. On y trouve des laboratoires spécialisés dans le domaine comme, Dayang, PiLeJe, Oenobiol, Nutergia, Synergia, Mizu et Kasai[10](phytothérapie) ou Fleurence Nature, mais également les plus grands groupes pharmaceutiques qui monopolisent le haut du marché comme Arkopharma, Merck Médication Familiale, EA Pharma, Urgo, Omega Pharma ou Pierre Fabre[11].

Avec la libéralisation du marché en juin 2013, où il n'est plus nécessaire que le responsable ait de diplôme particulier pour fabriquer un produit cosmétique, on assiste à une émergence de TPE. La croissance du marché explique l’arrivée récente de grands groupes de l’agroalimentaire, de la pharmacie et de la cosmétique.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes