Société astronomique de Genève

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 février 2023 à 14:59 et modifiée en dernier par Popo le Chien (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Société astronomique de Genève
Histoire
Fondation
Cadre
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Président
Marc Dumas
Président d'honneur
Site web

La Société astronomique de Genève a été fondée le à Genève, en Suisse, sous le nom de Société astronomique Flammarion avec pour but la diffusion de l'astronomie et des sciences qui s'y attachent.[1] Elle s'inspire de l'esprit et des méthodes de Camille Flammarion, fondateur de la société astronomique de France et l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de vulgarisation de l'astronomie.[2]

Historique

Les statuts de la société astronomique de Genève furent adoptés par l'assemblée générale constitutive du , au cours de laquelle le premier comité fut élu et dont le premier président était M. J. H. Jeheber, libraire. Sont également mentionnés les noms des 22 membres fondateurs (dont M. M. Du Martheray, secrétaire général et M. A. Gandillon, secrétaire).[3] En outre à cette occasion, l'astronome Camille Flammarion fut nommé en qualité de président d'honneur et son disciple Ferdinand Quénisset en tant que membre honoraire.[2]

C'est après une conférence sur ce sujet donné par Quénisset à Genève dans la salle de la Réformation située à la Rue du Rhône que la société vit le jour. Le premier local se trouvait quant à lui au casino Saint-Pierre, 3 rue de l'Évêché, et l'observatoire sur le toit de la maison du Faubourg, dans le quartier de Saint-Gervais.[2] C'est le , au cours d'une assemblée générale, que l'article 1 des statuts fut modifié de sorte que la société s'appelât "Société astronomique de Genève" avec pour but le développement et la diffusion de l'astronomie et des sciences qui s'y rattachent.

Aujourd'hui, le local de la société se situe au 6, rue des Terreaux-du-Temple (à côté du théâtre de Saint-Gervais), à Genève. La société compte plus d'une centaine de membres.

Pollution lumineuse

Depuis 2015, la Société astronomique de Genève a donné plusieurs dizaines de conférences scientifiques avec le Muséum d'Histoire Naturelle de Genève sur la thématique de la pollution lumineuse.

Cette série de conférences scientifiques a permis l'éclosion du projet commun formulé par Pascal Moeschler et Eric Achkar : l'extinction exceptionnelle de l'éclairage public du Grand Genève (un territoire regroupant des communes à la fois en Suisse et en France, incluant le pays de Gex, le Genevois Français, le Canton de Genève, le district de Nyon, le pays Bellegardien, etc) pendant une nuit afin de voir les étoiles façon exceptionnelle compte tenu de la surface du territoire concerné.

La date a été fixée au et consiste en un non-allumage de l'éclairage public durant une nuit. Le nom de ce projet est "La Nuit est Belle" du nom de l'exposition qui s'est tenue au Muséum d'Histoire Naturelle de Genève du jusqu'au mois d' abordant les effets multiples de la pollution lumineuse. Le but: rallumer les étoiles et montrer aux habitants du territoire du Grand Genève que la nuit est belle.

Pascal Moeschler et Eric Achkar prônent une institutionnalisation de "La Nuit est Belle" à grande échelle et à d'autres pays.

Affiliations

La Société astronomique de Genève est membre de la Société astronomique de Suisse (de) (SAS) ainsi que de l'Union romande des sociétés d’astronomie (URSA).

Observatoires

La Société astronomique de Genève possède deux observatoires.

  • Le premier se situe dans le Jura, près de Saint-Cergue. L'observatoire de Saint-Cergue est équipé d'un télescope Schmidt-Cassegrain de 16 pouces (400 mm) de diamètre ouvert à F/10. Sa monture est une Paramount ME entièrement pilotée par ordinateur.
  • Le second, se trouve au centre de Genève. Inauguré le , il est équipé d'un télescope Schmidt-Cassegrain de 10 pouces (250 mm) de diamètre entièrement piloté par ordinateur et d'une caméra CCD.

Notes et références

  1. « Journal de Genève - 12.02.1923 - Pages 2/3 », sur beta.letempsarchives.ch (consulté le )
  2. a b et c « Histoire de la SAG | Société Astronomique de Genève » (consulté le )
  3. « Journal de Genève - 26.03.1923 - Pages 4/5 », sur beta.letempsarchives.ch (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

Références