Marc Le Fur

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Grand texte

Marc Le Fur
Illustration.
Marc Le Fur en 2015.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(21 ans, 11 mois et 13 jours)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017
19 juin 2022
Circonscription 3e des Côtes-d'Armor
Législature XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP puis LR
Prédécesseur Didier Chouat

(4 ans et 19 jours)
Élection
Circonscription 3e des Côtes-d'Armor
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Didier Chouat
Successeur Didier Chouat
Vice-président de l'Assemblée nationale

(4 ans, 8 mois et 5 jours)
Président François de Rugy
Richard Ferrand
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Danielle Brulebois

(4 ans, 11 mois et 24 jours)
Président Claude Bartolone
Législature XIVe (Cinquième République)
Successeur Danielle Brulebois

(4 ans, 11 mois et 23 jours)
Président Bernard Accoyer
Législature XIIIe (Cinquième République)
Conseiller régional de Bretagne[1]
En fonction depuis le
(8 ans, 5 mois et 14 jours)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Président Jean-Yves Le Drian
Loïg Chesnais-Girard

(6 ans et 13 jours)
Élection 15 mars 1998
Président Josselin de Rohan
Conseiller général des Côtes-d'Armor

(14 ans et 4 jours)
Élection 18 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
Circonscription Canton de Quintin
Président Claudy Lebreton
Prédécesseur Emmanuel Le Jean
Successeur Canton supprimé
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Dakar (AOF)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR
Diplômé de IEP de Paris
ENA
Profession Haut fonctionnaire

Marc Le Fur, né le à Dakar (Sénégal), est un homme politique français.

Député des Côtes-d'Armor entre 1993 et 1997, et depuis 2002, il est membre du parti Les Républicains. Vice-président de l'Assemblée nationale de à et depuis [2], il est président du groupe droite et centre du conseil régional de Bretagne entre et .

Biographie

Jeunesse et études

Marc Le Fur suit des études d'histoire et obtient une licence d'histoire. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1978. Il est admis à l'École nationale d'administration, dont il sort en 1983 (promotion Solidarité 1983)[3].

Parcours professionnel

Il intègre le corps préfectoral, en qualité de sous-préfet, directeur de cabinet du préfet des Côtes-du-Nord. Un an plus tard, il devient directeur de cabinet du préfet de la Région Picardie à Amiens, avant d'intégrer le cabinet d'Édouard Balladur, Ministre de l'économie et des finances, entre 1986 et 1988. En 1988, il quitte Bercy et rejoint le ministère de l'intérieur, où il travaille à l'Inspection générale de l'administration. En 1990, il rentre dans la fonction publique territoriale, au poste de directeur général des services du conseil général des Deux-Sèvres, où il participera à la mise en œuvre des lois de décentralisation.

Il est élu député des Côtes d'Armor de 1993 à 1997.

Après avoir été battu aux élections législatives de 1997, il devient Auditeur à la 51e promotion de l'Institut des hautes études de la Défense nationale puis rejoint l'Institut des hautes études de sécurité intérieure, qui regroupe des spécialistes de la sécurité, et s'occupe des dossiers de coopération internationale.

Il est réélu député des Côtes d'Armor en 2002.

Parcours politique

Marc Le Fur s'engage dans l'action politique en Bretagne après avoir été Directeur de cabinet du Préfet des Côtes d'Armor, dès 1984. Aux côtés de Bertrand Cousin, ancien député des Côtes-d'Armor, il anime le Club 89[4] du département.

En 1993, il est élu député de la troisième circonscription des Côtes-d'Armor. Il se fait alors connaître comme l'un des spécialistes des questions agricoles à l'Assemblée nationale. En 1994, il est battu lors des élections cantonales dans le canton de Quintin. En 1997, à l'issue de la dissolution de l'Assemblée nationale, il perd son siège de député.

En 1998, il est élu conseiller régional de Bretagne sur la liste menée par Josselin de Rohan. En 2001, il se présente de nouveau aux élections cantonales dans le canton de Quintin et est élu. Il ne quittera son siège qu'en 2015 pour se présenter à la tête de la liste de la droite et du centre aux élections régionales en Bretagne.

En 2002, Marc Le Fur est de nouveau élu député de la 3e circonscription des Côtes-d'Armor où il sera réélu en 2007, 2012 puis 2017. En 2007 , Marc Le Fur est élu vice-président de l'Assemblée nationale, fonction qu'il occupe dès lors sans discontinuer.

À l'Assemblée nationale, Marc Le Fur est membre de la commission des Finances où il est rapporteur spécial du budget de la police et de la gendarmerie de 2002 à 2007[5], puis du budget des préfectures au Ministère de l'Intérieur de 2007 à 2012. Il crée notamment le classement des préfectures. Depuis 2012, il est le rapporteur spécial du budget « pouvoirs publics » comprenant notamment le budget de l'Élysée.

En tant que vice-président de l'Assemblée nationale, il est président de la délégation de la recevabilité des propositions de loi[6].

Il s'investit dans plusieurs groupes d'études. Il est notamment :

  • Co-président du groupe d'études des industries agro-alimentaires et de la filière agricole[7]
  • Vice-président des Groupes d'études Alimentation et santé, Assurances, Langues régionales, Maladies orphelines[6]
  • Secrétaire des Groupes d'études Chrétiens d'Orient, Développement de la méthanisation, Langue des signes, Politiques de la ruralité[6]

Il est également membre du groupe d'études sur la question du Tibet de Assemblée nationale[8].

En 2015, tête de liste de la droite et du centre pour les élections régionales en Bretagne, il essuie un échec. Sa liste obtient moins de 30 % et 18 sièges[9], soit deux de moins que lors de l'exercice précédent, contre 51 % à la liste de gauche et 19 % au FN, lequel entre au conseil régional.

Le , Marc Le Fur est réélu député de la 3e circonscription des Côtes d'Armor avec 54,32  % des voix. C'est le meilleur score qu'il ait jamais obtenu aux élections législatives[10]. Il demeure membre de la commission des Finances. En , il est élu vice-président de l'Assemblée nationale[11].

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, lequel est élu président du parti à l'issue du scrutin[12].

Activité législative

Langues régionales

Il est l'auteur de l'amendement à l'origine de l'introduction des langues régionales dans la Constitution française dans l'article 75-1 de la Constitution.

Réunification de la Bretagne

Le , avec huit autres députés, il fait voter un amendement (amendement no 3947, dit « amendement Le Fur ») à l'Assemblée nationale prévoyant de modifier le code général des collectivités territoriales en application de l'article 11 de la Constitution de la Cinquième République française. Cet amendement dispose qu'à la demande d'un cinquième des conseillers généraux, soutenu par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales, un département pourra organiser un référendum pour changer de région administrative[13]. Le projet de loi organique et le projet de loi est adoptée par l'Assemblée nationale le [14].

Il serait donc désormais possible (après validation par le Sénat) d'organiser un référendum en Loire-Atlantique et dans les quatre autres départements bretons pour décider si, oui ou non, la Loire-Atlantique doit rejoindre la Bretagne. Ce choix ne sera plus bloqué par le vote négatif de la région Pays de la Loire. Avec ce texte, les députés ne préjugent pas du résultat mais donnent un cadre, une procédure permettant aux citoyens de s'exprimer.

Il est partisan du rattachement du département de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, pour réunifier la Bretagne historique[15].

Environnement et climat

  • En octobre et , il s'oppose à l'instauration de l'écotaxe sur les transports routiers par poids-lourds. Il participe notamment à la manifestation organisée par le Mouvement des Bonnets rouges (« des vrais gens qui ne se sentent plus du tout entendus » selon lui) à Quimper le [16].
  • A propos des algues vertes il a dit (2009 : « « Sous l’angle économique, nous venons de voter à l’Assemblée nationale le principe de la Dotation Pour Alea économique, qui vient s’ajouter aux dotations pour aléa climatique et sanitaire. Sous l’angle de l’accompagnement économique des exploitants, le Gouvernement débloque 1.6 milliards d’euros. Cette somme permettra entre autre de soulager la trésorerie de tout ceux qui sont frappés par la crise. A cela s’ajoutera le projet de Loi de Modernisation de l’Agriculture présentée avant la fin de l’année ». (...) Sur le plan environnemental, je ne partage pas l’avis de ceux qui dénoncent des boucs émissaires (ndr:les agriculteurs et éleveurs dont les pratiques sont sources d'une pollution par les nitrates). Ce n’est pas une démarche positive. Pour ma part, je soutiens les démarches positives que veut initier la profession, notamment dans la baie de Saint-Brieuc, avec obligation de résultats »[17].
  • En 2022, en tant que député, il propose un amendement[18] au Projet de loi de finances (PLF) nº273 pour 2023, visant à modifier le code général des impôts de manière à exclure du bénéfice de la réduction d'impôt « les dons aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d'actes d'intrusion sur les propriétés privées agricoles et établissements industriels ou d'actes de violence vis-à-vis de professionnels », adopté le 5 octobre 2022 en première lecture en Commission des finances par les députés. Il propose d'aussi interdire aux ONG concernées de délivrer le reçu fiscal nécessaire au contribuables souhaitant bénéficier de la réduction d'impôt permise par la loi[19]. Selon l'exposé des motifs de l'amendement, il s'agissait de protéger les « professionnels de la viande (éleveurs, abatteurs, professionnels de l'agroalimentaire, bouchers-charcutiers) », mais le texte de l'amendement voté est plus large, pouvant aussi englober les actions d'« activistes » concernant par exemple les pesticides ou les OGM cultivés ou testés en plein champs. Marc Le Fur (qui, dans le même contexte, a proposé un autre amendement, visant cette fois à pérenniser le crédit d'impôt permettant d'assurer un remplacement de vacances pour les agriculteurs)[20] s'est félicité de ce qu'il présente comme une « avancée », appelle les organisations agricoles à se mobiliser d'ici le vote en séance, l'amendement a rassemblé, en commission en première lecture, toutes les formations politiques hors Nupes[19].
    En réaction, dans un communiqué conjoint, 36 grandes ONG environnementalistes, de protectrices des animaux ou antispéciste (L214), dont Greenpeace, Oxfam France, CIWF France, Foodwatch, Générations Futures, Welfarm... appellent « fermement » les députés et sénateurs à rejeter ce texte qui, s'il était adopté en plénière, « toucherait de plein fouet l'ensemble des organisations qui dénoncent les dérives de [notre] système agricole et industriel, notamment via des actions de désobéissance civile »[19]. Ces ONG voient dans cet amendement « une nouvelle preuve de l'acharnement des pouvoirs publics envers les organisations de la société civile », « un amendement pour museler la société civile »[21] et les lanceurs d'alerte, déplorant pour certaines que la cellule Demeter, controversée, soit toujours « bel et bien active »[19].

Dans un communiqué propre, L214 fait aussi remarquer que « les intrusions dans les élevages sont déjà interdites et réprimées par le Code pénal, cet amendement ne constitue qu'une tentative de plus de faire taire les lanceurs d'alerte en étouffant financièrement les associations qui relaient leur parole et leurs imagines »[19]. Quelques mois plus tôt, en mai, une enquête d'Agra Presse sur l'influence des cabinets d'affaires Publiques et autres lobbies des secteurs agro-alimentaires et de l'industrie alimentaire sur la politique française, réalisée en analysant les données de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) s'inquiétait qu'en France, l'Agriculture serait, « juste derrière la santé, le deuxième secteur le plus investi par les lobbyistes » cherchant à peser sur la décision publique, avec « une influence qui atteint toutes les couches de la sphère publique », qui vise « en priorité les parlementaires » avec « 7500 activités[22] en 2021 menées exclusivement auprès du Sénat ou de l'Assemblée nationale », mais ciblant aussi le gouvernement, et tout particulièrement le ministère de l'Agriculture (plus de 7014 activités de lobbying enregistrée de 2017 à 2021) selon Euractiv[23]. L'étude montre la puissance et la domination des FDSEA et de la FNSEA dans ce lobbying, à l'inverses de celle des ONG ou de la filière bio[24].

Questions sociétales

Marc Le Fur et Christine Boutin lors de la « manif pour tous » en janvier 2013.

Très en pointe dans le combat contre le mariage homosexuel[25], il attire plusieurs fois l'attention des médias[26], notamment lorsqu'il diffuse sur Twitter une photo, largement reprise par la presse, légendée « mariage gay, adoption, GPA, PMA : ce député décide du sort de nos enfants… exigeons un référendum » et montrant le député de la majorité Thomas Thévenoud (PS) — et non Guillaume Bachelay contrairement à ce qui était dit sur le tweet — jouant au scrabble en ligne sur sa tablette, pendant les débats de l'Assemblée nationale[27].

Il a été sanctionné par la conférence des présidents de l'Assemblée nationale après les violences commises le lors du débat ouvrant le droit au mariage des couples homosexuels[28].

Début 2013, il propose d'autoriser la célébration de mariages religieux sans qu'ils soient précédés de mariages civils[29].

En , il est un des quelques députés UMP à avoir signé[30] et voté[31] l'amendement demandant que l'interruption volontaire de grossesse ne soit plus un acte remboursé par la Sécurité sociale.

En avril 2021, il soumet avec 4 autres députés LR (Xavier Breton, Patrick Hetzel, Julien Ravier et Frédéric Reiss) 2300 amendements (trois quarts des amendements) à la proposition de loi sur la fin de vie défendue par le député Olivier Falorni, retardant les discussions en empêchant l'adoption du texte dans le temps imparti[32].

Vie privée

Père de cinq enfants d'un premier mariage[33], il est veuf à la suite du décès de son épouse Nathalie en 2009. Il se remarie le avec l'ambassadrice de France à Monaco Marine de Carné[34].

Notes et références

  1. Président du groupe Les Républicains au conseil, successeur de Bernadette Malgorn.
  2. « Assemblée nationale : Danielle Brulebois perd sa vice-présidence au profit de Annie Genevard », francetvinfo.fr, 25 octobre 2017.
  3. « Marc Le Fur - Biographie - Le Parisien », sur pratique.leparisien.fr (consulté le )
  4. « Club 89 (C89) - France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
  5. [1]
  6. a b et c Assemblée Nationale, « M. Marc Le Fur - Côtes-d'Armor (3e circonscription) - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  7. Assemblée Nationale, « Composition du groupe d'études : industries agro-alimentaires et filière agricole au 22 juin 2015 - 14ème législature - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  8. Groupe d'études sur le problème du Tibet
  9. « Élections régionales 2015 » (consulté le )
  10. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  11. Shahinez Benabed, « Marc Le Fur et Annie Genevard élus vice-présidents de l'Assemblée nationale », acteurspublics.com, (consulté le )
  12. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  13. Amendement no 1 présenté par M. Le Fur, M. de Rugy, M. Grall, M. Lasbordes, M. Benoit, Mme Marguerite Lamour, M. Christian Ménard, M. Goulard et M. Priou
  14. Compte rendu intégral Première séance du mardi 10 janvier 2012, 3. Application de l'article 11 de la Constitution, Votes sur les deux projets
  15. Ouest-France avec AFP, « Rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne : 200 élus réclament un référendum », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  16. « Bonnets rouges : des vrais gens qui ne se sentent plus du tout entendus selon Marc Le Fur » (consulté le )
  17. « Environnement : Marc Le Fur soutient la démarche positive des agriculteurs. », sur Site de Marc Le Fur, (consulté le )
  18. Assemblée Nationale, « Projet de loi de finances pour 2023 (no 273) Amendement n°I-CF607 », sur Assemblée nationale (consulté le )
  19. a b c d et e « Projet de loi de finances 2023 », sur Portail Réussir (consulté le )
  20. « Assemblée nationale - Pérenniser le crédit d'impôt permettant d'assurer un remplacement de vacances pour les agriculteurs ; [https://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion2669.asp Proposition de loi] de M. Marc LE FUR visant à pérenniser le crédit d'impôt permettant d'assurer un remplacement de vacances pour les agriculteurs, n° 2669, déposée le 24 juin 2010 et renvoyée à la commission des affaires économiques », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  21. « Vers une suppression des avantages fiscaux pour les associations environnementales activistes », sur Actu-Environnement (consulté le )
  22. Une « activité » est ici définie (par la HATVP) comme un « ensemble de communications des lobbyistes à l'attention d'un décideur public, en vue d'un objectif précis sur un texte », comme par exemple « Supprimer la proposition de redevance sur les engrais » (Jeunes Agriculteurs)
  23. Hugo Struna, « Les lobbys agricoles toujours aussi influents dans la sphère publique », sur www.euractiv.fr, (consulté le )
  24. Ivan Logvenoff, « Lobbying et agriculture : qui sont les acteurs les plus influents », sur Agra Presse (consulté le )
  25. [2]
  26. huffingtonpost : affaire du gendarme et violences policieres & altercation à l'asemblée
  27. Le Figaro
  28. « Franceinfo - Actualités en temps réel et info en direct », sur Franceinfo (consulté le ).
  29. Des députés UMP proposent un mariage religieux sans mariage civil Le Point, 3 février 2013
  30. Amendement 224, site de l'Assemblée nationale
  31. Analyse du scrutin no 767, site de l'Assemblée nationale
  32. « Euthanasie : 3 000 amendements déposés, des députés LR misent sur l'obstruction », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  33. « Biographie de Marc Le Fur - Blog de Marc Le Fur », sur Blog de Marc Le Fur (consulté le ).
  34. « Marc Le Fur. Le député épouse l'ambassadrice de France à Monaco », letelegramme.fr, 9 août 2017.

Liens externes

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