Wave music
La Wave (Wave Music) est un genre de musique électronique et un style d'art visuel qui a émergé au début des années 2010 dans les communautés en ligne[1]. Il se caractérise par des mélodies et des harmonies ambientes, des basses mélodiques et lourdes telles que le reese, des tambours Trap modernes, des échantillons vocaux hachés traités avec réverbération et délai, et des arpégiateurs . Visuellement, il intègre des images et des animations générées par ordinateur, [2] et des images de jeux vidéo et de dessins animés .
La Wave est née sur les plateformes de musique en ligne d'un petit groupe d'artistes DIY . Depuis lors, la musique est téléchargée sur des plateformes de streaming telles que YouTube, ce qui est en partie attribuable aux larges influences du genre. Depuis 2016, la scène du Wave a connu une augmentation des événements physiques. À partir de 2017, le genre a en outre incorporé des éléments de transe et de hardstyle, conduisant à l'émergence du sous-genre du HardWave[3] .
Caractéristiques
Qualités et influences musicales
La Wave tente de transmettre des émotions telles que la mélancolie, et des qualités telles que la rêverie, la féminité, et l'étrangeté[2]. Dans ce contexte, il est comparable à des genres tels que la Witch House et Emo Rap . La Wave met l'accent sur les aspects mélodiques et harmoniques en utilisant des outils comme l' arpégiation et les pads atmosphériques. Il s'inspire également de styles tels que trap et grime pour les intermèdes et les rythmes de batterie. Le genre utilise un style de thèmes de science-fiction semblable à la Grime, La Wave a un caractère expérimental, et incorpore des éléments de nombreux autres genres tels que le hip-hop, le dubstep, le garage britannique, drill, vaporwave, cloud rap, musique de jeux vidéo et sound design, ambient, house, techno et jungle[4].
Style de fabrication
La vague est généralement lourde et utilise généralement un timbre de basse de style Reese[2]. La percussion comporte des tambours de style trap avec des charlestons rapides, avec d'autres éléments comme la caisse claire et les coups de panoramique traités ultérieurement à l'aide de la réverbération. Les styles de percussion utilisés peuvent varier en raison du large éventail d'influences de la musique et de la volonté d'expérimentation des divers producteurs. Les battements par minute varient généralement entre 120 et 140, [2] mais les sets de DJ wave peuvent varier de 100 à 200. Les voix utilisées sont généralement des échantillons hachés, pour lesquels des effets de réverbération et de retard sont appliqués pour diminuer et augmenter la hauteur .
Esthétique visuelle
L'esthétique visuelle de la Wave intègre l'art numérique tel que l'imagerie et l'animation générées par ordinateur . Aux origines de la scène, elles sont combinées avec de la musique vague sur Tumblr, et sont ensuiteutilisées comme visuels pour des événements physiques[2]. La Wave peut également afficher des images tirées de jeux vidéo et de dessins animés .
Histoire
Le développement et la diffusion de la Wave Music en tant que genre indépendant ont commencé au début des années 2010 sur les plateformes de musique en ligne et les réseaux sociaux (principalement SoundCloud, Bandcamp, Mixcloud, Reddit et Tumblr )[1]. Au sein d'une petite communauté DIY d'artistes. Souvent des adolescents qui n'étaient pas associés à la culture des clubs et au courant dominant qui font de la musique électronique avec différentes influences sonores mais, selon le producteur Glacci, des qualités subjectives similaires de "sentiment"[5],[5],[4]. Plastician déclare que bon nombre de ces premiers producteurs essayaient soit d'obtenir une instrumentation Rap semblable à Clams Casino, soit ont des influences Grime mais appliquent des tempos différents. Alors que de nouveaux artistes tentent de reproduire le son de ces premiers morceaux, les producteurs de Wave ont commencé à être principalement influencés les uns par les autres, ce qui a permis à Wave de développer des caractéristiques musicales distinctes.
Les origines directes de Wave peuvent être datées d'au moins 2013 lorsque le producteur britannique Steven Klimeks Adams commence à marquer ses morceaux sur SoundCloud comme "wave", et a ensuite fonde le label Wavemob[2]. En 2015, le label publie sa première musique , l'album de compilation wave 001 avec des morceaux de producteurs tels que Klimeks, Skit, Spoze et Nvrmore, et a suivi avec wave 002 en juillet 2016. Parmi les autres producteurs de Wavemob figuraient Øfdream et Trash Lord, originaire de la scène de la Witch House . [6]
En 2013, Plastician est devenu l'un des premiers à entrer dansla scène wave, guidé par son intérêt pour la musique avec des éléments Trap de la scène beat de LA, mais moins influencé par la musique de festival qui l'a amené aux œuvres de Klimeks. Cette année-là, Plastician a commencé à promouvoir le genre en présentant de la musique wave dans ses émissions de radio alors actives sur Rinse FM, et par des sorties sur son label Terrorhythm Recordings, par exemple le remix de "Born in the Cold" de Klimeks sur le album de compilation Turquoise[7]. En décembre 2015, Plastician a sorti le mix The Wave Pool MMXV avec une sélection de musique wave "à la fin doublée du piège" avec "des rythmes hip hop brisés, des lignes de basse déchiquetées" et une atmosphère[4]. Ce mélange a popularisé le terme vague dans la presse musicale et a encore promu son utilisation générale[8].
Début 2016, le producteur de wave Jude "Kareful" Leigh-Kaufman devient le premier artiste à sortir un album de wave complet, Deluge[9]. En 2017, Kareful, LTHL et Oskar Stohou Barczak ont fondé le label et le collectif Liquid Ritual - du nom de l'émission de Kareful sur Radar Radio - pour promouvoir la musique wave réalisée par des producteurs tels que Deadcrow, Noah B, LAIRE, Vacant, Hefu, Stohou et Dyzphorie[10].
Depuis 2016, la scène de la Wave, à l'origine un phénomène en ligne, a connu une augmentation des événements physiques. Cette année-là, le lieu principal des événements de vagues était Londres, principalement Dalston . En 2016, Plastician a organisé une soirée club au Phonox, à Brixton, nommée Survey London, qui mettait en vedette des producteurs de vagues tels que Kareful, Skit et Glacci. [11] D'autres entités qui ont soutenu la scène de la vague londonienne étaient Mixmag mettant en vedette des artistes de la vague tels que Skit at Ace Hotel, [2] et Kareful qui a organisé des événements dans cette ville. Il existe d'autres scènes locales en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Russie et en Pologne.
En 2017, les producteurs basés à Perth, Skeler et Ytho, ont commencé à incorporer des éléments de la transe et du hardstyle dans la vague pour attirer le public plus large des festivals et des clubs et ainsi populariser le genre. Cela a conduit la scène de la Wave à évoluer vers le sous-genre émergent connu sous le nom de hardwave[3].
En 2018, le musicien japonais DEAN FUJIOKA a sorti le single "Echo", qui était "inspiré de la musique wave". Elle est devenue la chanson thème de la série télévisée japonaise Le Comte de Monte-Cristo : La Grande Revanche, dans laquelle il a joué[12],[13]. Le clip de la chanson a également remporté le prix de la meilleure vidéo alternative aux MTV Video Music Awards Japan . En 2021, il sort la chanson "Plan B" comme la dernière évolution de la vague[14],[15],[16].
Origine du nom
L'utilisation du mot Wave pour catégoriser un style de musique est attribuée au producteur de musique britannique Steven Klimeks Adams. Vers 2013, il a utilisé le terme comme mot-clé sur SoundCloud[2]. Il a été adopté et popularisé par Plastician lors de la promotion du genre dans ses émissions de radio sur Rinse FM, Wave Pool mixes, lors d'événements de club, et à travers son label Terrorhythm Recordings[4],[11].
Réception
En mai 2017, Vice a publié un article d'Ezra Marcus qui écrivait que la communauté de la Wave et les blogueurs catégorisaient un large éventail de musiques dans un microgenre construit, sans son distinctif ou innovant, afin d'exploiter stratégiquement des algorithmes sur des plateformes de streaming telles que comme YouTube. Plastician a répondu à l'article de Marcus, affirmant que la plupart des producteurs de vagues étaient généralement des personnes plus jeunes qui manquaient de compétences en marketing et ne connaissaient pas les algorithmes de YouTube.
Notes et Références
- (en) Irina Koprivica, « Have You Ever Listened to “Wave/Witch House”? », Youth Time Magazine, (lire en ligne) Erreur de référence : Balise
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<ref>incorrecte : le nom « murray-2015-hasplasticianjust » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Dave Jenkins, « Why Wavepool 2 is a critical moment for wave music », UKF Music, (lire en ligne)
- Mike Wood, Get to know brand new label Wave Mob as they release their debut compilation 'Wave 001', (page web), , [lire en ligne]
- Dave Jenkins, « Plastician announces Rinse FM departure », UKF Music, (lire en ligne)
- (en) « Plastician's Terrorhythm label releases new compilation Turquoise: download it for free inside », Fact, (lire en ligne)
- Luke Byatt, Creative Conversations 047: Forging A Genre With Liquid Ritual [Exclusive], (page web), , [lire en ligne]
- Wave Wonder Kareful Initiates His Liquid Ritual, (page web), , [lire en ligne]
- Survey London: bringing wave to the rave since 2015, (page web), , [lire en ligne] Erreur de référence : Balise
<ref>incorrecte : le nom « unknown-2016-surveylondonbringing » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - 沖浦裕明, ハートの鼓動に寄り添う音楽──DEAN FUJIOKA新曲「Echo」インタビュー, (page web), Condé Nast, New York, , [lire en ligne]
- DEANFUJIOKA新曲MVでヴァンパイア役 最上もがを蘇らせ操る, (page web), , [lire en ligne]
- 「MTV VMAJ」今年は星野源が2冠、特別賞は三浦大知＆宇多田ヒカル, (page web), , [lire en ligne]
- 【インタビュー】DEAN FUJIOKA、新境地「Take Over」を語る「普通の状況では生まれない新たな流れの一部, (page web), , [lire en ligne]
- Takayuki Okamoto, DEAN FUJIOKAが語る、ルールが変わった世界で表現する音楽と絵本, (page web), Jann Wenner (d), New York, , [lire en ligne]
Bibliographie
- Oliver P. H. Jung, Taking Wave Offline: A History and Analysis of Wave Music, (thèse), , [lire en ligne]
- Sapphire Plant, « A Conversation With: Klimeks », Lucid Steps, (lire en ligne)
- Alessio Anesi, « History Of Wave: The Origins Of A Futuristic Sound », FUXWITHIT, (lire en ligne)