Langues en Érythrée

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Langues en Érythrée
Carte en couleurs avec légende des différentes langues parlées en Érythrée
Principales langues parlées

Langues officielles tigrigna, arabe, anglais
Langues principales tigrigna, arabe
Langues vernaculaires tigrigna, tigré, arabe, afar, saho, bilen, bedja, kunama, nara

Les langues en Érythrée représentent un groupe de trois langues officielles, le tigrigna, l'arabe et l'anglais, un groupe de langues véhiculaires, le tigrigna et l'arabe, et un groupe de langues nationales vernaculaires, le tigrigna, le tigré, l'arabe, l'afar, le saho, le bilen, le bedja, le kunama et le nara. D'autres langues non répertoriées dans l'un des trois groupes sont également parlées dans le pays, avec un nombre de locuteurs cependant peu élevé, comme le dahlik.

Les principales langues afroasiatiques, on remarque deux familles distinctes en Érythrée : les langues sémitiques en orange et les langues couchitiques en violet.
Les langues sémitiques, origine géographique et nombre de locuteurs

Ces langues sont reprises dans différentes familles linguistiques, principalement les langues sémitiques et couchitiques.

Répartition

La principale langue du pays est le tigrigna, langue du gouvernement. Dans les zones urbaines, on parle également l'amharique, l'italien et l'anglais. Le bilinguisme ou multilinguisme est pratiqué par la plus grande partie des habitants[1].

Proportion de locuteurs par langue en 1996[2] :

  • tigrigna : 1 600 000 personnes, soit 50 % de la population;
  • tigré : 992 000, soit 31%;
  • afar et saho : 160 000 personnes soit 5 % chacune;
  • bedja : 80 000 personnes, soit 2,5%;
  • bilen et kunama : 64 000 personnes chacune, soit 2%;
  • nara : 48 000 personnes, soit 1,5%;
  • arabe : 32 000 personnes, soit 1%;
  • dahlik : moins de 2 000 personnes.
  • italien : plusieurs centaines de personnes (dont environ 800 Italo-Erythréens, en 2016).
  • anglais : 150 000 à 200 000 personnes en seconde langue, sans compter les locuteurs dits « partiels ». Son importance ne cesse de croître car l'anglais devenu une langue d'enseignement, utilisé en politique ainsi que dans l'administration. C'est aussi la seconde langue de nombreux migrants pour l' Europe, ou le Moyen-Orient.

Notes et références

  1. Simeone-Senelle [2000], paragraphe 2.
  2. Simeone-Senelle [2000], paragraphes 10 à 21.

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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