Peggy Oki

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Peggy E. Oki, née le , est une skateuse, surfeuse, artiste et militante écologiste américaine.

Unique femme membre du groupe original de skateurs Z-Boys, elle concourt, dans les années , avec Zephyr, leur équipe de compétition

Biographie

Peggy E. Oki naît le , à Los Angeles, en Californie[1],[2], dans une famille japonaise. Sa mère, Sadako Oki[3] née Haramoto[2], est originaire d' Hiroshima[4] et son père, Ben Oki, est un Nisei, né à Sacramento[5]. Elle grandit dans la région de West Los Angeles[6], devenue Dogtown dans les décennies suivantes[7].

En , elle obtient son diplôme au lycée de Venice[8],[9], puis deux diplômes Associate of Arts, l'un en biologie, au Santa Monica City College et l'autre, avec distinction, en beaux-arts et en arts plastiques, au Santa Barbara City College. Elle obtient ensuite un BFA en peinture au College of Creative Studies de l' UCSB, avec une spécialisation en art environnemental.

Impliquée dans de nombreuses autres activités telles que le yoga, l'escalade et le surf, Peggy E. Oki partage son existence entre Los Angeles et Raglan, en Nouvelle-Zélande[1],[10].

Carrière

Lorsqu'ils sont âgées de dix ans, Peggy E. Oki et son frère reçoivent leur premier skateboard, acheté dans le grand magasin Fedco par leur père. Dans un entretien, elle explique qu'il s'agit d'un skate Black Knight, avec des « Fred Flintstone (stone-age) rock wheels » (« Roues Fred Flintstone de l'âge de pierre »)[11],[12].

Dans les années , alors qu'elle fréquente le Santa Monica City College, Peggy E. Oki, est également surfeuse et pilote de motocross. Elle rencontre le skateur Jay Adams, qui lui propose de rejoindre l'équipe Zephyr. Elle accepte et rejoint l'équipe au magasin Jeff Ho Surfboards and Zephyr Productions, présent sur Main Street, à Venice, qui sert de base au team[11]. elle pratique le skateboard dans l'équipe de compétition Zephyr, du team Z-Boys[6],[13], dont elle est l'unique femme membre[14].

En , Peggy E. Oki remporte la première place en style libre féminin, lors de la compétition de skateboard Del Mar Nationals[10]. Elle n'apprécie cependant pas le principe de la compétition, où le temps d'attente prend le pas sur la pratique du skate, et choisit d'arrêter de concourir peu après cette compétition[11].

Depuis , Peggy E. Oki travaille en tant qu'illustratrice et graphiste free-lance, en vendant des cartes d'art sous le nom d'Oki Designs. Elle travaille également en tant qu'indépendante dans les domaines de la conception paysagère et architecturale. De à , elle enseigne l'art au Santa Barbara City College, la formation continue et les programmes d'art pour les jeunes, par le biais du Carpinteria Valley Arts Council[15]. En , elle fonde l'Origami Whales Project qui a pour but de sensibiliser le public à la chasse commerciale à la baleine au Japon, en Norvège et en Islande[16]. Depuis , elle est instructrice d'art environnemental, dans le cadre du programme des ambassadeurs des baleines et des dauphins de l'Origami Whales Project, avec pour objectif de sensibiliser les étudiants aux menaces créées par l'homme envers les cétacés et les habitats océaniques où vivent ces derniers[17].

En 2001, Peggy E. Oki joue dans le film Dogtown et Z-Boys[14].

2010 : Indépendant de Santa Barbara, Local Hero 2010[18]

2012 : Skateboarding Hall of Fame[19] [20]

Vie privée

Après avoir été longtemps végétarienne, Peggy E. Oki est végétalienne depuis le début des années , pour des raisons éthiques[4][16].

Prix et récompenses

  • 2010 : Santa Barbara Independent, Local Hero 2010
  • 2012 : Skateboarding Hall of Fame

Voir également

Références

 

Liens externes

[[Catégorie:Militante américaine]] [[Catégorie:Écologiste américain]] [[Catégorie:Militant végane]] [[Catégorie:Étudiant de l'université de Californie à Santa Barbara]] [[Catégorie:Skateuse]] [[Catégorie:Sportive américaine]] [[Catégorie:Skateur américain]] [[Catégorie:Naissance en 1956]]

  1. a et b (en) « Dogtown legend Peggy Oki is fighting to protect our oceans », Huck Magazine,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « Peggy E Oki », California Birth Index, 1905-1995, FamilySearch
  3. (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎
  4. a et b (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎
  5. (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎
  6. a et b (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎
  7. (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎
  8. (en) « Congratulations to Our Hall of Fame Members! », Venice High Alumni,‎ (lire en ligne)
  9. (en) « Peggy Oki ~ 1973 », Venice High Alumni, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne)
  10. a et b (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant
  11. a b et c (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎
  12. Ben Marcus et Lucia Daniella (photography by) Griggi, The Skateboard: The Good, the Rad, and the Gnarly : an Illustrated History, Minneapolis, MN, MVP Books, (ISBN 9780760338056, OCLC 710897927, lire en ligne)
  13. (en) « Peggy Oki », Sasha LaRochelle,‎ (lire en ligne)
  14. a et b (en) « The Z-Girl in the Skateboard History Books », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  15. Linda Chase, Surfing: Women of the Waves, Layton, Utah, Gibbs Smith, (ISBN 9781423601791, OCLC 165478833, lire en ligne), « Peggi Oki: Late Drop », p. 76
  16. a et b (en) Rosie Kelway, « Dogged Advocate », VIVA,‎ (lire en ligne)
  17. (en) Inger Vos, « Local kids help skate star support Maui's », Raglan Travel & Visitor Information,‎ (lire en ligne)
  18. (en) Indy Staff, « Local Heroes 2010: Peggy Oki: Artist Activist », Santa Barbara Independent,‎ (lire en ligne)
  19. « 2012 – Peggy Oki » [archive du ], Skateboarding Hall of Fame & Museum,
  20. Weinreich, « Peggy Oki - Skateboarding Hall of Fame 2012 » [archive du ], Skateboarding Hall of Fame, (consulté le )