Abderrazak Abdelkader

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Abderrazak Abdelkader est l'arrière petit-fils de l'emir Abdelkader et le fils de Muhammad Saïd al-Jazaïri. Il est né en 1914 à Damas et mort en 1998 [1].

Dans les années 30 il se rapprocha du marxisme-léninisme.

En 1937, il se rendait fréquemment au kibbutz Ein Gev.

Razzak Abdelkader fut très actif dans la lutte antinazie dans les pays du Levant, au sein des Forces Françaises Libres. Membre du réseau clandestin de la résistance communiste en Syrie et au Liban, il était en contact avec les réseaux de Palestine, juifs et arabes

Après la 2e guerre mondiale, il poursuivit la lutte en Palestine contre Hadj Mohammed Amin al-Husseini et les Frères Musulmans

Dès 1948, il a apporté son aide à la Palmah, la milice juive pour la création d’un Etat israélien

En 1952, il fait un séjour en Israël et étudie le rôle des kibboutz. Il fut volontaire pour y travailler. Plus tard, il envisagea le kibboutz comme moyen de développement de l’Algérie indépendante et démocratique.

Il rejoint le F.L.N. algérien au sein duquel il occupe diverses responsabilités, notamment dans l'O.S. (Organisation Spéciale) de la Fédération de France. Rentré en Algérie en août 1962 il fond e avec d'autres militants le groupe marxiste léniniste d'Algérie: il s'oppose résolument au régime Ben Bella et tente d'unifier l'opposition populaire[2], Arrêté en Kabylie, en août 1963[3] Quelques mois plus tard l’Algérie entama des démarches pour rapatrier de Syrie les cendres de l’émir Abdelkader afin de cimenter la cohésion nationale. La famille y mit une condition : la libération de Razzak. Il fut libéré et expulsé vers la France.

Il retourna vivre en Israël, s’installa dans le village de Migdal près de Tibériade et épousa une israélienne, juive tunisienne d’origine autrichienne

Il a ensuite tenté de s’installer dans un kibboutz, mais cela lui a été refusé et il a terminé sa vie dans une roulotte, dans le village de Majdel, un village algérien avant de devenir Israélien. Tout au long de sa vie, il écrira des articles dans la presse à la gloire du sionisme et contre le processus de paix.

Abderrazak Abdelkader est enterré dans le cimetière du kibboutz Afikim, une modeste tombe dirigée vers le Golan. Son nom n’est pas gravé, il y a une simple inscription « Dove Golan » et ses dates de naissance et de décès 1914 – 1998. Parmi les personnes qui lui rendirent hommage lors de son enterrement se trouvait Yitzhak Shamir, ancien premier ministre d’Israël[4].

Ouvrages

  • Le conflit judéo-arabe (Juifs et Arabes face à l’avenir), F. Maspero, 1 janvier 1961 .
  • Le monde arabe à la veille d’un tournant, F. Maspero , 1966, (ISBN 9782348038778).

Références

  1. « Abderrazak Abdelkader : le dindon de la farce des "nationalistes" algériens », sur www.lematindalgerie.com (consulté le )
  2. Abd al Razzāq Auteur du texte Abd al Qādir, Le monde arabe à la veille d'un tournant / A. Razak Abdel Kader, (lire en ligne)
  3. « Le départ de l'ancien président du G.P.R.A. peut marquer la fin de l'ère " libérale " de la révolution », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Klod Frydman, « Razzak Abdelkader, prince arabe, sioniste et humaniste », sur MABATIM.INFO, (consulté le )