Familles anciennes de Fès
Les familles anciennes de Fès sont appelées Ahl Fas (en arabe : أهل فاس) ou plus communément Les Fassis. Proches du pouvoir du Sultan, ces familles musulmanes constituent depuis des siècles l'aristocratie, l'élite politique, et financière du Maroc. Bien que n'habitant plus Fès, les Fassis conservent leurs spécificités culturelles. Héritiers d’une citadinité ancienne où se mêlent la culture musulmane, les traditions andalouses et un savoir-vivre spécifique.
Présentation
Histoire
La région de Fès était il ya 1 300 ans traditionnellement peuplée par des berbères avant l’arrivée des arabes, comme c’était le cas pour le reste du Maghreb.
Au lendemain de l’avènement de l'Islam, la région est conquise par l’empire ommeyade et les amazighs embracent l’islam, forment union avec les arabes qui réussirent à chasser les romains entièrement du Maghreb. En 788, Idriss ben Abdellah fuit la persécution subit par les abbasides et étant descendant directe du prophète Mohammed par sa fille Fatima, il fut accueillit et fonde la ville de Fès avec les tribus berbères qui y vivait et des tribus arabes qui l’accompagna et d’autres qui arriveront plus tard. Il est considéré comme le père de la toute première dynastie musulmane du Maroc et du Maghreb, les Idrissides. Sous le règne de son fils, Idriss II, la ville devient le siège de la nouvelle dynastie.
À Fès, le nouveau sultan accueille en 825 quelque 2000 familles arabes venant de Kerouan, en Tunisie, ces derniers s'installant à l'ouest de l'oued dans le quartier dit des Kairouanais. Des familles expulsées de Cordoue (actuelle Espagne) peuplent progressivement les deux rives de la rivière en deux villes séparées :
- la rive des Karouanais sur la rive droite ;
- la rive des Andalous sur la rive gauche.
Ce melting pot civilisationnel permet à la cité de devenir en quelques décennies le centre économique, intellectuel et religieux du Maroc, chaque communauté apportant avec elle ses connaissances littéraires, scientifiques et artistiques.
Types de famille
Jusqu’au XVIIIe siècle, un fassi est reconnu par son appartenance à l’un des trois groupes distincts qui cohabitaient en médina :
- Les Chorfa - Ils tirent leur pouvoir de leur rang. Ils sont les descendants du Prophète Mohamed. Ils appartiennent soit à la dynastie des Idrissides (les Idrissi, les Benbachir (variante : Belbachir), soit à celle des Alaouites, soit à des clans d'aristocrates étrangers comme les Skalli (famille de Chorfas ayant vécu en Sicile) ou encore les Irakis ou Laraki (originaires eux de Mésopotamie dont l'ancêtre est Mohamed Al Hadi Ibn Abi Al Qasim Ibn Nafis, arrivé d'Irak à Fès à l'époque du Sultan Mérinide Abi Saïd Ibn Abi Youssef, après avoir séjourné quelque temps en Égypte). Eux seuls peuvent se faire appeler "Sidi" ou "Moulay".
- Les Oulemas - Ils tirent leur pouvoir de leur savoir. Apparus surtout à partir du xviie siècle, ce sont des lettrés. Enseignants pour nombre d'entre eux à l'université islamique de Fès, ils apparaissent comme les garants de la tradition
- Les Marchands - Ils tirent leur pouvoir de leur richesse. À partir du XVIe siècle, elles profitent du développement du commerce international pour s'imposer. Les négociants de Fès exportent des cuirs et des tapis en Europe, importent des tissus et des produits industriels anglais. Certains vont jusqu'en Chine, en Inde ou en Perse. D'autres se spécialisent dans le commerce avec l'Afrique noire.
Dans les faits, le mélange et la socialisation a donné naissance à une communauté de familles unies, parfois rivales, dont sont issus plusieurs riches commerçants, savants, oulémas, artistes et hommes politiques au fil de l'histoire marocaine. Comme en Europe, les aristocrates marient leurs filles à de riches qui recherchent un titre de prestige. Les lettrés se lancent dans le négoce, les marchands deviennent commis de l'État. Apparaît alors une aristocratie bourgeoise sur laquelle le Palais royal va de plus en plus s'appuyer.
Influence politique médiévale
Par leur présence dans la capitale et leur éducation, les familles fassies ont toujours joué un rôle politique clé dans l'histoire du Maroc médiéval.
Elles ont tour a tour constitué soit le pouvoir du Makhzen ou une force politique dans la défense de leurs intérêts face au Makhzen.
Le poids religieux des oulémas Fassis permet à la ville de Fès de jouir d'une autonomie de gestion et souvent de participer à la vie politique du royaume selon son soutien ou son opposition au pouvoir des souverains marocains.
Exemples notables[1]:
- Au Xe(h)/XVe siècle(c) : Les chorfas de Fes se révoltent contre le pouvoir de la Dynastie Mérinide et ils tuent le sultan ‘Abd al-Ḥaqq II. Ils choisissent Mohammed ibn Ali Amrani-Joutey, un fassi idrisside, comme le nouveau sultan du Maroc.
- Inversement, le alem Abdeslam Guessous est exécuté par le sultan Moulay Ismaïl pour avoir dénoncé l'esclavage des Noirs au Maroc
- Moulay Rachid (premier Alaouite) doit son acceptation par les Fassis à la propagande des ouléma andalous
Certaines familles se mettent au service des Sultans du Maroc.
- La famille Fassi Fihri (ou El Fassi, ou encore El Fihri) dont les origines remonteraient au clan Qurayshite des Banu Fihr dans l’Arabie antéislamique[2]. Arrivés au Maroc à la fin du XVe siècle[2], les membres de cette famille sont proches de l’État depuis le XVIIIe siècle et le règne de Moulay Ismaïl (qui nomme deux frères Fassi-Fihri et un cousin à des postes clé de la hiérarchie administrative)[2]. Ils restent proche du pouvoir pendant les siècles qui suivent. Plusieurs personnalités de cette famille ont exercé des très hautes responsabilités dans l'histoire du pays (vizirs, nationalistes, ministres, patrons d'entreprises, oulémas...).
- Les Berrada : (en arabe :برادة) D'origine andalouse. L'une des plus anciennes familles de Fès, et la première élite politique et financière du Maroc.
- Au XIXe siècle, de nombreux diplomates et conseillers royaux sont issus de Fès (dont Ahmed Bensouda, Abdelhadi Tazi, Abdelhadi Boutaleb ..)
Les Fassis du 19e siècle
Au XIXe siècle, nombre de ces grandes familles abandonnent Fès afin de s'établir à Casablanca qui devient la capitale économique du royaume.
L'Europe est alors en pleine révolution industrielle. Casablanca attire les acheteurs européens et développe ses activités portuaires. En outre, la conquête de l'Algérie par les Français, en 1830, a coupé Fès de ses débouchés à l'Est. C'est de cette époque que date la puissance de ceux que l'on appelle aujourd'hui encore "les Fassis de Casablanca". L'un des principaux bénéficiaires de l'urbanisation de Casablanca est Hassan Benjelloun.
Marchand de céréales, commissionnaire de la compagnie de navigation Paquet, il arrive Ss Casablanca en 1880. Pressentant le futur développement de la ville, il investit dans le foncier et l'immobilier. Aujourd'hui encore, ses héritiers - ils seraient près de 150 - perçoivent les rentes de ses judicieux placements. L'un des plus célèbres est Othman Benjelloun, à la tête de l'un des plus grands groupes du pays, où encore la grande famille Berrada.
Protectorat
Jusqu'en 1930, il n'existe au Maroc que deux collèges musulmans, les collèges Moulay Idriss à Fès et Moulay Youssef à Casablanca. Ils accueillent, conformément à la décision du maréchal Lyautey, des élèves choisis parmi les titulaires du certificat d'études musulmanes, un diplôme délivré par les écoles aux fils de l'élite.
La domination des notables, donc des familles fassies, dans la technostructure est ainsi confortée
Maroc contemporain
Au lendemain de l'indépendance, le rôle historique joué par l'Istiqlal conforte la puissance des grandes familles fassies.
Leurs héritiers fréquentent les meilleurs lycées et les grandes écoles françaises. Diplômés des Mines, de Ponts et chaussées ou de Polytechnique, ils sont ensuite cooptés à la tête des grandes administrations, des banques, des sociétés industrielles ou commerciales et essaiment dans tous les secteurs stratégiques.
En 1966, le contrôle des fédérations régionales des chambres de commerce et d'industrie donne lieu à une véritable révolte de la part de quelques gros commerçants soussis, qui veulent en finir avec la domination des Fassis. Le Palais tente de diversifier ses élites en promouvant des figures berbères ou paysannes.
Pour l'intellectuel américain John Waterbury :
Les fassis sont le modèle de l’élite urbaine, qui a conservé ses traditions, ses alliances et ses acquis, même quand elle a changé de ville[3]
Noms de famille
Retranscription des noms
Les noms de famille dans leur dénomination arabe sont souvent tronqués, chaque branche gardant ainsi soit :
- Laqab (لقب) (dans le cas des nombreux commerçants fassis les métiers comme Kettani, Attar, Lahlou mais aussi et surtout le titre honorifique comme El Mansour Les Lahlou : Il existe trois origines à cette famille, Les Lahlou:
Famille de souche berbère appartenant à la dynastie Wattassides. Rangé parmi les berbères Zénata, de la branche des Beni Merine, ils seraient selon une autre version fournie par l'histographe Adelouahab Benmansour, issus du clan sanhajien des Lemtouna, de la descendance du grand chef Almoravide Youssef Ibn Tachfin. À l'avènement des Almohades, un de leur ancêtre aurait rejoint les Mérinides dans le Zab (sud algérien et tunisien). Le vizir Yahya ben Yahya Wattassi aurait atteint un tel pouvoir que le sultan mérinide Abd-el-Haqq Merini le fit emprisonné et assassina toute sa famille sauf les deux frères du vizir Mohamed Lahlou et Mohamed Cheïkh qui s'enfuirent dans le désert. Lorsque ce dernier fonde la dynastie des Wattasides il appella son frère pour prendre les fonctions de vizirs c'est d'ailleurs lui l'ancêtre eponyme de la famille Lahlou.
Famille originaire d'Andalousie, de cordoue, leurs ancêtres de confession juive se sont convertis de force à l'islam durant l'invasion musulmane de l'espagne, l'on denombre par ailleurs deux petites branches de cette famille, l'une de confession chretienne et l'autre juive, vivant principalement en israël, il existe cependant des branches de cette famille, Lahlou mimi, Lahlou kitane, Lahlou torrès....
Les Al Lahlou Chorfas Oudghiri. et beaucoup d'autres parfois peu connus)
- Nasab (نسب) (filiation, comme Idrissi en tant que descendant de Moulay Idriss, ou El Fihri en tant que descendant de Fihr Quraïch)
- Nisba (نسبة) (origine géographique, comme Andalousi, Lahraichi, Sebti, Kafhali ou Sqalli)
- ou parfois un composé de deux aspects du nom.
Liste de noms
Il ne s'agit que d'une liste plus ou moins exhaustive des principaux noms de famille connus à Fès jusqu'à l'indépendance et avant les migrations vers Casablanca entre autres. Les origines ne donnent, par ailleurs, aucune indication sur l'ancienneté de la famille dans la ville, d'autre famille sont depuis plus de 500 ans.
Par ailleurs, certaines familles se sont également déplacées durant toutes ces années aussi bien au Maroc qu'à l'étranger. Les noms de famille ne sont donc pas forcément représentatifs uniquement de la ville de Fes[4].
Les familles fassis les plus anciennes sont par ailleurs les familles idrissides par définition.
- Hassani
- Alaoui
- Daoudi
- Diouri
- Kafhali
Chérifs idrissides :
- Idrissi
- Ouazzani (Touhami, Chahdi)
- Alami
- Amrani
- Amraoui
- Belghazi
- Bouzidi / Bouzaidi
- Chrifi
- Debbagh
- Janati Idrissi
- Chefchaouni
- Kaitouni
- Lahjouji
- Marrakchi
- Sbai
- Touzani Idrissi
- Sbai Idrissi
- Oudghiri
Chérifiens non idrissides
- dit Housseini (en cas de maintien du Nasab)
- Houssaini (Husseini)
- Bouayad
- Boutaleb
- Iraqi
- Sqalli
- Tahiri
- Khayatei Houssaini
- Abdallaoui
- Andalousi
- Berrada
- Bennani (Rtel, Doss, Dakhama, Smires)
- Belkhayat
- Bellamine
- Benameur
- Bennis
- Benouhoud
- Benchekroune
- Benhayoune
- Benkirane
- Benmansour
- Benmoussa
- Bennouna
- Benjelloun
- Touimi
- Benzakour(knidel)
- Benzekri
- Berrada
- Bouzoubâa
- Bensouda
- Chami
- Cherkaoui
- Chraïbi
- Cohen
- El Fihri (origine quraïchite)
- Gharnatei
- Guessous
- Guenoun
- Kabbaj
- Karaaoui
- Kettani (El Kettani)
- Lahbabi
- Lahlou
- Lazrak (Lazraq/El Azreq)
- Lebbar
- Mikou
- Sebti
- Sefrioui
- Seffar
- Soulami
- Tazi
- Tber
- Bensliman
- Filali
- Semlali
- Senhaji
- Bekkari
- Amor
- Ansari
- Attar
- Ayouch
- Belkadi
- Belghiti
- Belhaj
- Belmajdoub
- Benabdeljalil
- Benbrahim
- Bencheikh
- Bencherif
- Benchetrit
- Benhammou
- Benlamlih
- Benmakhlouf
- Benomar
- Benyahya
- Chaoui
- Daoudi
- Douieb
- Filali
- El Bardai
- El hadi
- El Maleh
- Ghallab
- Ghassani
- Guennoun
- Hajji / hajjoui
- Harraq
- Harti
- Kadiri
- Kaghat
- Khamlichi
- Kilani
- Ksikes
- Lyazrhi
- Megzari
- Mellouki
- Mekouar
- Mernissi
- Moumni
- Mrini
- Salhi
- Sekkat
- Sentissi
- Slaoui
- Smili
- Soulami
- Tadlaoui
- Tagemouati
- Talbi
- Tlemcani
- Trachen
- Touzani
- Yazami
- Zerhouni
- Zerouali
- Zizi
Fassis célèbres
- Mohammed Karim Lamrani : Ex Premier ministre et homme d'affaires.
- Mohammed El Mokri : grand vizir au XIXe siècle.
- Ahmed Laraki : Premier ministre.
- Aziz Mekouar : Ambassadeur de Sa Majesté le Roi, en Angola, au Portugal, en Italie, aux Etats-Unis, et en Chine. Président du Conseil de la FAO de l’ONU
- Ahmed Mekouar : Premier signataire du Manifeste de l'indépendance, signé dans le Palais Mekouar à Fes. Membre fondateur du Parti de l'Istiqlal.
- Najib Zerouali Ouariti : Ex-Ministre de l'enseignement supérieur et ex- Ministre de la modernisation des secteurs publiques, ex-Ambassadeur de SM le Roi en Tunisie
- Taïeb Fassi-Fihri : Ministre des Affaires Etrangères et conseiller du Roi.
- Othman Benjelloun : PDG de BMCE Bank.
- Omar Benjelloun : Homme d’affaires
- Abdelkader Benjelloun : Ministre des Finances et Ministre de la Justice
- Chakib Benmoussa : Ambassadeur
- Mohammed Karim Lamrani : Premier Ministre
- Mohamed Benaissa : Ministre des Affaires Étrangères
- Youssef Amrani : Ministre des Affaires Etrangères et conseiller du Roi.
- Abdelhadi Boutaleb : Ministre des Affaires Étrangères et conseiller du Roi.
- Ali Fassi-Fihri : Directeur de l'Office National de l'Eau et de l'Électricité, Président de la Fédération Marocaine de Football.
- Mohamed Berrada : est né en 1934, homme politique marocain. Il est nommé ministre de l'économie et des Finances en 1986 par le roi Hassan II et demeure à ce poste jusqu'en 1993. Il a été par ailleurs ambassadeur du Maroc en France, ex-président de royal air Maroc.
- Abderrahim Berrada : est né en 1938, l'un des plus grands avocats marocains.
- Mohamed Kabbaj : Ministre des Finances et conseiller du Roi.
- Aziz Mekouar : Ambassadeur de Sa Majesté le Roi, en Angola, au Portugal, en Italie, aux Etats-Unis, et en Chine.
- Ahmed Mekouar : Premier signataire du Manifeste de l'indépendance, signé dans le Palais Mekouar à Fes. Membre fondateur du Parti de l'Istiqlal.
- Mohamed Benhima : Ministre de l'Intérieur.
- Nourredine Bensouda : Trésorier Général du Royaume.
- Nouzha Skalli : Ministre de la Famille
- Sarim Fassi-Fihri : Président du Centre Cinématographique Marocain.
- Abdeslam Berrada : Ministre.
- Aziza Bennani : Ministre.
- Lamia Boutaleb : Secretaire d'État.
- Allal Al Fassi : Membre fondateur du Parti de l'Istiqlal, Président de l'Istiqlal.
- M'hamed Douiri ; Membre fondateur de l'Istiqlal, Ministre de l'Equipement, Ministre de l'Économie et des Finances.
- Abdelatif Jouahri : Banquier Central; Ministre des Finances.
- Driss Benhima : Ministre de l’Énergie et des Mines.
- Aziza Bennani : Ministre.
- Lamia Boutaleb : Secretaire d'État.
- Mohamed Benhima : Ministre de l'Intérieur.
- Moulay Ahmed Alaoui ; Ministre du Tourisme, Ministre de l'information, Ministre du Commerce et de l'Industrie.
- Abderrahman Bennani Smires : Président de la CGEM
- Hassan Chami : Président de la CGEM.
- Bensalem Guessous : Président de la CGEM.
- Abdelaziz Bendriss Amraoui : Homme politique marocain œuvrant pour une indépendance totale, un des fondateurs de la "Koutla" .
- Allal Al Fassi : Membre de la branche politique du Mouvement nationaliste marocain contre le protectorat français, il est membre fondateur du Parti de l'Istiqlal qu'il préside à partir de 1937. Il est aussi réputé comme journaliste et homme de lettres, auteur de plusieurs ouvrages dont le célèbre "Autocritique".
- Driss Chraibi : fondateur de la littérature marocaine d'expression française.
- Abdellatif Filali : Premier Ministre
- Rachid Yazami : Physicien et inventeur de l'anode graphite pour les batteries lithium-ion.
- Abdeljalil El Kabbaj : homme politique, signataire du Manifeste de l'indépendance.
- Lalla Salma (Bennani) : Épouse du Roi du Maroc.
- Malika Belmehdi El Fassi: Écrivaine et la seule femme signataire du Manifeste de l'indépendance du 11 janvier 1944.
- Mohammed Bennis : Poète et l'un des plus importants écrivains.
- Mohamed Diouri: Nationaliste marocain qui fut notamment l'un des signataires du Manifeste de l'indépendance du 11 janvier 1944.
- Fouad Mahfoud Filali : Chirurgien dentiste et homme d'affaires.
- Yto Barrada : Fondatrice de la cinémathèque de Tanger.
- Touria Chaoui : Premiere femme Pilote , dans le monde arabe et Maroc (époque de Mohamed V) et militante féministe , (une rue en france porte son nom)
- Abdelhadi Tazi : Historien, écrivain et membre de l'Académie du Royaume du Maroc.
- Abdelwahab Agoumi : Chanteur compositeur et grand musicien.
- Abdelhadi Belkhayat : Chanteur.
- Abdelwahab Doukkali: Chanteur-compositeur de musique marocaine de variété.
- Ahmed Lahlimi Alami : Président du Haut Commissariat au Plan.
- Rachid Yazami : physico-chimiste inventeur de l'anode graphite pour les batteries lithium-ion
- Mohamed Alami Lazraq : Homme d'affaires.
- Mohamed el-Kettani : PDG de Attijari Wafabank.
- Souad Benbachir : PDG de CFG Bank.
- Brahim Benjelloun Touimi : Directeur général de Bank of Africa.
- Adil Douiri : Co-fondateur de la banque CFG, Ministre.
- Fouad Douiri : Ministre et patron d'une compagnie d'assurance.
- Ahmed Bensouda : Conseiller du roi et Ministre.
- Noureddine Ayouch : Publicitaire et Homme d'affaires marocain.
- Anas Sefrioui : Homme d'affaires.
- Ahmed Sefrioui : Écrivain marocain d'expression française.
- Azzeddine Laraki : Ministre.
- Tahar Ben Jelloun : Écrivain marocain d'expression française.
- Soulaimane Berrada : membre de la Comédie de Tanger et de la fondation Lorin, petit-fils de Mohamed Berrada.
- Mohamed Berrada.
- Moncef Belkhayat : Ministre et homme d'affaires.
- Laila Marrakchi : Réalisatrice.
- Rachid Marrakchi [archive] : DG de la BMCI.
Voir aussi
Articles connexes
- Makhzen
- Reproduction sociale
- Familles anciennes de Rabat
- Familles anciennes de Salé
- Berrada
- Bennani
- Benjelloun
- Lignages urbains
- Chérifs idrissides
Bibliographie
- Ali Benhaddou, Les Élites du royaume, L’Harmattan, 1997 [présentation en ligne]
- Abdelahad Sebti, Aristocratie citadine, Pouvoir et Discours savant au Maroc pré-colonial : Contribution à une relecture de la littérature généalogique fassie (XVe-début du XXe siècle), (OCLC 490073841)Thèse de 3e cycle « Connaissance du tiers-monde » (université Paris VII).
(ar) Sidi Ali Hachlaf (trad. de l'arabe), Les Chorfas : Les Nobles du monde musulman (La Chaîne des origines à propos de la généalogie des descendants du Prophète), Paris, Publisud, coll. « Espaces méditerranéens », , 168 p. (ISBN 2-86600-717-4 et 9782866007171, OCLC 36134491, BNF 35844108)Le texte originel en arabe, qui est la reproduction de l'édition de Tunis (Impr. tunisienne, 1929), précédé de sa traduction. - Jérôme et Jean Tharaud, Fez ou les Bourgeois de l'Islam, 1930 [aperçu en ligne]
- Fès, Attilio Gaudio, Éditions Latines, 1982 ;
- Zahr al'as fi bouyoutat Ahl Fas, M. & A. Kettani, Ed. Dar an-Najah al-Jadida, 2002.
- (en) Jean-Francois Clement, James Paul, Morocco's Bourgeoisie: Monarchy, State and Owning Class, MERIP Middle East Report, No. 142, Wealth and Power in the Middle East (Sep. - Oct., 1986), p. 13–17 doi:10.2307/3011984
- Dominique Lagarde, Souleiman Bencheikh, Myriem Khrouz, Les grandes familles du Maroc, www.lexpress.fr, publié le 01/10/2011 à 08:30
Notes et références
- allama kettani, zahr alas fi boyoutate fes
- Mouna Hachim, Dictionnaire des noms de famille marocains, Casablanca, Le Fennec, , 584 p.
- « D'où viennent les grandes familles fassies ? », sur TelQuel.ma
- http://amrani.forumfamille.com/t46-les-grandes-familles-de-fes
- Mouna Hachim, Dictionnaire des NOMS DE FAMILLE DU MAROC, Casablanca, Le Fennec, , 584 p. (ISBN 978-9954-30-698-7, OCLC 946465415)
- « La liste officielle des grandes familles de Fès », Moustacho, (lire en ligne, consulté le )