Portail:Paléontologie
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Lumière sur...
Megacephalosaurus est un genre fossile de grands pliosaures ayant vécu durant le début du Crétacé supérieur (Turonien) dans ce qui est aujourd’hui l'Amérique du Nord. Une seule espèce est connue, Megacephalosaurus eulerti, décrite en 2013 à partir de fossiles découverts dans des formations géologiques du Kansas. Le nom scientifique de l'animal, qui signifie « lézard à grande tête », fait référence à la taille du crâne qui est la plus grande connue de tous les pliosauridés du continent américain, pouvant atteindre jusqu'à 1,75 m de longueur. Megacephalosaurus est l'un des plus grands reptiles marins de son temps, avec une taille estimée entre 6 et 9 m de long. Son museau allongé et la forme de ses dents suggèrent qu'il préférait se nourrir de proies de petite taille.
Les seuls fossiles actuellement connus de Megacephalosaurus sont deux crânes, trois côtes et une vertèbre. Les sites où ils furent trouvés et leur datation montrent que l'animal a vécu dans la voie maritime intérieure de l'Ouest, une ancienne mer qui divisait en deux le continent nord-américain du nord au sud durant une grande partie du Crétacé. Les premiers fossiles connus furent d'abord interprétés comme provenant d'un grand spécimen du pliosaure étroitement apparenté Brachauchenius lucasi, avant que des révisions ultérieurs ne confirment que les restes appartiennent en fait à un taxon distinct. Daté entre 94 et 93 millions d'années, Megacephalosaurus figure parmi les derniers pliosaures connus avant leur extinction.
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Une période géologique en exergue…
L’Éocène est la deuxième époque du Paléogène et aussi la deuxième de l’ère Cénozoïque. Il suit le Paléocène et précède l’Oligocène. Il s’étend d'il y a 56,0 à 33,9 millions d’années. Le début de l’Éocène est marqué par l’émergence des premiers mammifères modernes, sa fin par une extinction massive, dite « Grande Coupure », peut-être liée aux impacts météoritiques de Popigaï en Sibérie et de Chesapeake, en Amérique du Nord.
Son nom provient du grec « ἠώς » (eos, aube) et « καινός » (kainos, nouveau) qui est une référence aux nouvelles espèces de mammifères apparaissant durant cette époque.
Comme pour toutes les époques géologiques anciennes, les couches stratigraphiques de référence sont connues avec précision mais leurs datations exactes sont sujettes à variations. Les premiers travaux pour établir cette période paléontologique ont été effectués au XIXe siècle, en Angleterre par Barbara Yelverton.
Au début de l’Éocène se produit un réchauffement global, l’un des plus extrêmes identifiés de nos jours. Cet événement se produit assez rapidement et dure moins de 100 000 ans. La température moyenne augmente d’au moins 7 °C dans les latitudes hautes, voire jusqu’à 15 °C pour la température de surface des océans dans les latitudes basses de l’hémisphère sud...
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- Le dinosaure Masiakasaurus knopfleri doit son nom au fondateur du groupe Dire Straits.
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- prospection et les fouilles sur le terrain : c'est la partie la plus ardue physiquement et la plus complexe administrativement : après obtention de tous les accords nécessaires, du matériel et des fonds, après le transport sur site, il s'agit de quadriller, mesurer, photographier, relever, cartographier, extraire, préserver, tamiser le sédiment, emballer les fossiles, classer les trouvailles, les conditionner pour leur transport… ;
- analyse et étude en laboratoire après déballage des colis, conditionnement des fossiles, moulages, attribution des fonctions (collection d'étude, muséologie, échanges…) : c'est la partie la plus longue chronologiquement, et les échantillons des expéditions des siècles passés n'ont pas encore tous été étudiés (parfois des découvertes majeures sont faites dans les collections anciennes) ;
- description et publication scientifique des fossiles et des résultats d'étude, reconstitution des êtres fossilisés et de leurs milieux d'origine ;
- diffusion pour le grand public des connaissances ainsi acquises (exposition au public, livres, autres publications, documentaires…).
La vulgarisation peut être assurée par les chercheurs eux-mêmes, mais c'est le plus souvent le travail des médiateurs scientifiques : conférenciers, illustrateurs, scénographes, muséologues, auteurs d'ouvrages grand public. Elle passe souvent par la reconstitution paléontologique des espèces disparues, qui, comme les reconstitutions archéologiques ou navales, est par définition (et il faut en avertir les publics) en partie hypothétique, puisque même dans les cas rares de conservation dans l'ambre, le goudron, la tourbe ou la glace, la matière organique est dégradée notamment au niveau de ses couleurs : sauf exception, toute reconstitution est donc approximative.
Pour réduire autant que possible la part d'approximation, la reconstitution doit être conforme à ce qui est admis par les chercheurs au moment où elle est réalisée. Cela nécessite qu'elle s'inspire d'autres reconstitutions déjà scientifiquement validées, notamment dans les publications spécialisées, tout en s'en différenciant suffisamment pour ne pas tomber dans le domaine du plagiat ou de la violation des droits d'auteur. Parmi les illustrateurs qui ont le plus contribué à fasciner les publics et à créer des vocations par leurs reconstitutions, certains comme Zdeněk Burian, Heinrich Harder ou Charles R. Knight sont devenus mondialement célèbres et ont aussi inspiré de nombreux films de fiction, même si de nos jours leurs œuvres sont scientifiquement obsolètes.Chaque partie terminale d'une échelle est développée dans l'échelle qui suit.
- en millions d'années avant aujourd'hui
- Micropaléontologie
- Paléoanthropologie
- Paléobotanique
- Paléoentomologie
- Paléogéographie
- Paléoichnologie
- Paléopathologie
- Paléozoologie
- Palynologie
- Stratigraphie
Les concepts de l'évolution
Période ou époque (en millions d'années) |
Faune & flore clefs / Grands événements / Gisements fossilifères | |
---|---|---|
(-2,58/-0,011 7 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-5,333/-2,58 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-23,03/-5,333 Ma) |
| |
(-33,9/-23,03 Ma) |
| |
(-56,0/-33,9 Ma) |
| |
(-66,0/-56,0 Ma) |
| |
(-≃145,0/-66,0 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-201,4 ± 0,2/-≃145,0 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-251,902 ± 0,024/-201,4 ± 0,2 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-298,9 ± 0,15/-251,902 ± 0,024 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-358,9 ± 0,4/-298,9 ± 0,15 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-419,2 ± 3,2/-358,9 ± 0,4 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-443,8 ± 1,5/-419,2 ± 3,2 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-485,4 ± 1,9/-443,8 ± 1,5 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-538,8 ± 0,2/-485,4 ± 1,9 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
Grands événements biologiques
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- Dorothea Bate
- Marcellin Boule
- Michel Brunet
- William Buckland
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- - Pascal Picq (Paléoanthropologue)
- - Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (naturaliste)
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En raison des découvertes récentes en paléontologie et en phylogénétique, des expressions toujours très employées comme « sens de l'évolution », « chaînon manquant », « fossile vivant », « âge des reptiles », « reptile dinosaurien », « reptile volant », « reptile marin » ou « âge des mammifères » sont aujourd'hui l'objet de controverses concernant la neutralité du point de vue entre les classifications de la systématique évolutionniste (D. Aubert, Classer le vivant : les perspectives de la systématique évolutionniste moderne, Ellipses 2017) et celles de la cladistique (G. Lecointre dir., C. Fortin, M.-L. Le Louarn Bonnet, G. Guillot, Guide critique de l'évolution, Belin 2009, (ISBN 978-2-7011-4797-0)). Elles sont donc à manier avec précaution, notamment dans le contexte de la vulgarisation scientifique.
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- Carnegie Museum of Natural History
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Grande-Bretagne
Suède
Classification phylogénétique du vivant
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