Chauffage central
Le chauffage central désigne un mode de chauffage avec lequel on peut chauffer les différentes pièces d'une maison, d'un immeuble, ou d'une ville, à partir d'un seul générateur de chaleur communément nommé chaudière, ou chauffage urbain. La chaleur est acheminée au moyen d'un fluide caloporteur, dans des tuyaux, vers les radiateurs, ou directement au moyen d'air chaud, dans des gaines, vers les différentes pièces, comme c'est le cas pour les calorifères.
La source de chaleur peut être la combustion d'un combustible (bois, charbon de bois, houille, gaz, fioul) ou l'électricité ainsi que la géothermie.
Histoire
Rome et Grèce antique
La Grèce antique a développé le chauffage central. Le temple d'Éphèse était chauffé par le sol où circulait la chaleur produite par le feu. Dans l'empire romain, quelques bâtiments utilisaient un système de chauffage central, conduisant de l'air chauffé par chaudière au travers d'espaces sous le sol mais aussi avec un hypocauste[1],[2].
L' hypocauste romain continua à être utilisé à une échelle réduite dans l'antiquité et par le califat omeyyade, alors que la région arabe développa ultérieurement un système plus simple de chauffage par le sol[3].
Système de chauffage central moderne
Les trois principales méthodes de chauffage central ont été développées au cours des XVIIIe et XIXe siècles[4].
Air chaud
respirer de l'air propre[5].
Vapeur d'eau
Principe
- (en) « BBC - Romans - Technology », BBC (consulté le )
- (en) « Hypocaust », Encyclopedic, Britannica Online, (consulté le )
- (en) Hugh Kennedy, « From Polis To Madina: Urban Change In Late Antique And Early Islamic Syria », Past & Present, Oxford University Press, vol. 106, no 1, , p. 3–27 [10–1] (DOI 10.1093/past/106.1.3)
- (en) Robert Bruegmann, « Central Heating and Ventilation:Origins and Effects on Architectural Design »
- (en) Paul Elliott, « The Derbyshire General Infirmary and the Derby Philosophers: The Application of Industrial Architecture and Technology to Medical Institutions in Early-Nineteenth-Century England », Medical History, vol. 46, , p. 65–92 (PMID 11877984, PMCID 1044459, DOI 10.1017/S0025727300068745)