Société des océanistes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 12 janvier 2021 à 01:06 et modifiée en dernier par 2a01:cb00:8371:200:837:fd03:c272:74c1 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Société des océanistes
Histoire
Fondation
Cadre
Domaines d'activité
Pays
Organisation
Président
Publication
Site web

La Société des océanistes est une société scientifique française, une société savante qui sera bientôt centenaire. Le dossier de la Société (numéro 5435P) au Bureau des Associations 1901, consultable à la Préfecture de Police de Paris, contient les statuts de la Société depuis sa fondation, et toutes ses modifications successives. C'est le 3 novembre 1936 que la "Société des Océanistes" fut créée et ses statuts déposés par son premier secrétaire général, R. Grünewald. Son siège social se trouvait, selon les dossier de la Préfecture, à Paris, 15 rue de l'Ecole de Médecine, à l'étage de "L'Ecole d'Anthropologie". Elle comptait parmi ses membres fondateurs : Alfred Métraux, les Docteurs F. Sarasin, F. Speiser, Sir Peter Buck, directeur du Bishop Museum d'Honolulu, A. Guillaumin professeur au MNHN, Louis-Joseph Bouge, les docteurs Stephen-Chauvet et Sasportas. Son premier Bureau était présidé par Louis Marin, ancien ministre, directeur de l'Ecole d'Anthropologie, Georges Montandon, professeur d'ethnologie à la même Ecole, étant un des vice-présidents.et R. Grünewald, attaché au Museum, secrétaire général.

Son but était de regrouper toutes les personnes s'intéressant à l'Océanie au sens large -Australie et Indonésie comprises, et de réunir la documentation susceptible de favoriser ces études. Elle publia dès avril 1937 le premier fascicule du tome I du Bulletin de la Société des Océanistes qui n'eut d'ailleurs que deux fascicules (75 pages chacun). On va voir pourquoi. Celui-ci s'ouvrait sur la liste complète des membres fondateurs, suivi de la publication des statuts, et se poursuivait par la publication d'un long article de Montandon sur les races du monde océanien. Ce sont sans doute les prémisses de la seconde guerre mondiale qui entravèrent son développement, mais pas seulement.

En effet, la même période - la fin des années trente - fut marquée, on la sait, par le projet de création et la construction d'un nouveau musée ayant pour but de remplacer le vieux Musée d'Ethnographie du Trocadéro.

La société publie un Journal de la Société des océanistes avec l’aide du CNRS et du CNL. La société est également éditrice de nombreux ouvrages. En 2008, deux collections rassemblent la plupart de ses titres : les Publications de la Sdo qui comptent 49 références et Travaux et documents océanistes dont le premier titre est paru en grâce à une aide du musée de Nouvelle-Calédonie. La directrice des collections, Isabelle Leblic depuis 2008, a initié plusieurs nouvelles collections. Outre les travaux et documents océaniens, elle a créé Petites histoires d'Océanie qui comportent deux volumes illustrés à partir de traditions orales océaniennes. Par ailleurs une ancienne collection, les dossiers, a été rajeunie, les Petits Dossiers de la SdO nouvelle formule, qui comptent à ce jour quatre titres. La plupart des publications sont en ligne sur SdO et sont en vente sur le site officiel de la SdO.

Présidents

  • 1972-1982 : Jean Guiart
  • 1982-1997  : José Garanger
  • 1998-2001 : Jean-Christophe Galipaud
  • 2001-2004 : Jean-Paul Latouche
  • 2004-2015 : Maurice Godelier
  • depuis 2016 : Emmanuel Kasarhérou[2]

Références

Article connexe

Lien externe