Voile sur glace
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Le nom français selon Le grand dictionnaire terminologique pour l’embarcation à voile se déplaçant sur une surface gelée est le char à glace.
Origine
La voile sur glace est une activité très ancienne. On retrouve l’origine de celle-ci dans les Pays-Bas alors que vers le milieu du XVIIe siècle, on plaçait des patins sous les bateaux à voile pour qu’ils puissent se déplacer sur les canaux gelés.
En Amérique du Nord, les Hollandais introduisirent ce type d’embarcation sur le fleuve Hudson. On ajoutait des patins aux quatre coins du bateau pour le faire glisser sur la glace du fleuve.
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David Vinckboons, Paysage avec patineurs et bateaux glissant sur le canal gelé, années 1610. -
Voile sur glace sur le fleuve Saint-Laurent, devant la ville de Québec, v. 1858-1860. -
Bateaux sur glace dans la baie de Toronto, vers 1908. -
Bateau compétitionnant contre des motocyclettes sur la glace, près de Toronto, vers 1908.
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Aujourd’hui
Aujourd’hui ce sport est répandu dans les régions où la glace sur les cours d’eau est presque toujours à découvert. Le sport ainsi que les chars à glace ont beaucoup évolué et les records de vitesse ne cessent de tomber. On dépasse facilement les 170 km/h en vitesse de pointe. En effet, comme le frottement est faible - en particulier s'il n'y a pas de neige sur la glace - le vent produit une force plus grande que le frottement. Le char accélère durant tout le temps où la force du vent est supérieure au frottement. La vitesse augmente considérablement et peut dépasser celle du vent.
Catégories
Les chars à glace ne sont pas des produits facilement trouvé sur le marché. Il s’agit souvent de constructions amateur faites en bois ou en fibre de verre. Il y a plusieurs classes de chars à glace mais la plus connue est la classe DN. C’est un char à glace de compétition conçu pour une seule personne. Il a 4 mètres de longueur par 2,5 mètres de largeur. Le mât mesure 5 mètres de hauteur.
Construction
Pour un débutant, il n’est pas très difficile de construire un de ces chars à glace. Un des modèles le plus facile à construire est le Isabella[1].
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Char à glace Isabella et son pilote sur un lac du Québec -
Détail du patin avant du char à glace -
Détail de la direction du char à glace -
Détail d'un patin latéral du char à glace
Conclusion
Ce sport est extrêmement grisant par la vitesse qu’on peut atteindre avec des vents relativement peu élevés. Cependant, les conditions de glace doivent être excellentes. Les vrais mordus sont prêts à faire de grands sacrifices pour trouver une étendue d’eau gelée avec des conditions favorables pour la pratique de leur sport. Souvent, plus particulièrement au Québec, les chars à glace ne peuvent être utilisés qu’une à deux semaines par hiver, à cause de la neige.
