Aller au contenu

Quarante-huitard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 14 novembre 2020 à 04:32 et modifiée en dernier par Guise (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Un quarante-huitard est un révolutionnaire de 1848, année riche en révolutions en Europe (le « Printemps des peuples »), en particulier en France (la Révolution française de 1848 en février, les « Journées de Juin »), dans la Confédération germanique (la « Révolution de Mars »), en Autriche-Hongrie et en Hongrie.

Citations[modifier | modifier le code]

  • « Aussi, bien qu'il fût républicain, républicain comme l'étaient les quarante-huitards, dans un pays confit en religion, il avait été durant douze ans maire de son village, […]. » Louis Pergaud dans Le retour, recueil Les Rustiques, nouvelles villageoises (1921).
  • « Peut-être devrait-il commencer par cette citation de Lamartine qu'il avait recopiée, l'avant-veille, à la Bibliothèque : Il y a deux patriotismes. Il y en a un qui se compose de toutes les haines, de tous les préjugés, de toutes les grossières antipathies que les peuples, abrutis par les gouvernements intéressés à les désunir, nourrissent les uns contre les autres... Il en est un autre qui se compose au contraire de toutes les vérités, de tous les droits, que les peuples ont en commun. La pensée était juste, certes, et généreuse ; mais la forme... "Hé, songea-t-il en souriant, verbiage de quarante-huitard, peut-être..." » Roger Martin du Gard dans L'été 1914, 7e volume des Thibault (1935).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maurice Agulhon, Les Quarante-huitards, Paris, Gallimard-Julliard, collection « Archives », 1976.

Articles connexes[modifier | modifier le code]