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Charles Léon

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Charles Léon
Description de l'image Comte Charles Léon Denuelle, fils de Napoleon.jpg.
Biographie
Nom de naissance Charles dit Charles Léon
Surnom Comte Léon
Naissance
Paris (France)
Décès (à 74 ans)
Pontoise (France)
Père Napoléon Ier
Mère Éléonore Denuelle de La Plaigne

Charles Léon dit le « comte Léon », également connu sous le nom de Charles Denuelle ou encore Léon Bonaparte, né le à Paris et mort le [1], est le premier fils naturel de Napoléon Bonaparte. Hors de France pendant une grande partie de sa vie, il revient sur sa terre natale après l'établissement du Second Empire et à la demande de son cousin, l'empereur Napoléon III.

Admirateur de son père, après la chute de l'Empire il se retire de Paris, puis quitte la France pour l'Italie, avant de mourir lors d'un séjour à Pontoise, dans des conditions plutôt modestes.

Biographie

L'empereur Napoléon, père de Charles Léon.
Catherine Éléonore Denuelle de la Plaigne, mère de Charles Léon.

L'épouse de Napoléon, Joséphine de Beauharnais, ayant eu deux enfants de son premier mariage, Napoléon crut qu’il était stérile jusqu’au jour où une suivante de sa sœur Caroline, Catherine Éléonore Denuelle de la Plaigne, lui donna un fils : Charles Léon (l'empereur lui choisit ce nom, « Léon », pour ne pas l'appeler clairement « Napoléon », et il fut bientôt appelé le « comte Léon »)[2]. C'est ainsi que Napoléon se décida à répudier son épouse pour fonder une dynastie quelques années plus tard. L'empereur épouse le l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche qui, le , lui donnera un héritier, Napoléon II.

Le « comte Léon » sera élevé loin de la cour impériale mais sous la protection de son père[3]. Contrairement à son demi-frère Alexandre Walewski, fils naturel de Marie Waleska, l'« l'épouse polonaise » de Napoléon Ier, qui se montrait discret sur son impérial géniteur, le comte Léon ne manquait jamais de rappeler de qui il était le fils, ce qu'on ne pouvait mettre en doute, au vu de sa très grande ressemblance avec l'Empereur.

Après une vie mouvementée à travers l'Europe, le comte Léon se maria avec Françoise Jonet avec laquelle il eut six enfants, deux filles et quatre garçons[4].

Sous le règne de Napoléon III, il se rapproche de Paris et fait la rencontre de l'empereur, son cousin. Celui-ci a beaucoup d'estime pour tous ses cousins bâtards (tous les fils naturels de Napoléon).

Surnommé « le bâtard infernal » à cause de ses revendications, dont la demande de porter le titre de « prince », Charles Léon fut vite gênant pour la famille impériale. Pour l'écarter de Paris, l'empereur lui proposa même d'obtenir une pension impériale. Dans un premier temps, il accepta cette condition, mais très vite, voulant rendre hommage à l'image de son père, il retourne à Paris et fait une dernière revendication pour que sa fille porte le nom de son grand-père, « Bonaparte ». Mais les conseillers de l'empereur, voyant d'un mauvais œil la légitimation de la famille du « comte Léon », refusent cette revendication et interdisent à celui-ci et à ses descendants de revendiquer ce nom ainsi que l'héritage impérial.

En froid avec l'empereur, Charles Léon s'éloigne de Paris au même moment où éclate la guerre franco-prussienne, en 1870.

Après 1871, Charles Léon s'installe à Pontoise avant de quitter la France pour retourner en Italie où il passe les derniers grands moments de sa vie. Il meurt cependant à Pontoise lors d'un séjour provisoire en France.

Bibliographie

  • Joseph Valynseele, La Descendance naturelle de Napoléon Ier. Le comte Léon, le comte Walewski, Paris, 1964.
  • Joseph Vebret, Le Comte Léon, Bâtard infernal de Napoléon, Éditions du Moment, .
  • J.J.B. Charbonnel, "Biographie manuscrite du Comte Léon datée du "

Voir aussi

Références

Liens externes