Camp Boiro

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 juillet 2020 à 12:00 et modifiée en dernier par EnderHero (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Camp Boiro
Entre du camp Boiro cry.jpg
Entrée du camp Boiro (2019).
Présentation
Gestion
Date de création 1960
Date de fermeture 1984
Victimes
Morts 50 000
Géographie
Pays Drapeau de la Guinée Guinée
Coordonnées 9° 32′ 13″ nord, 13° 41′ 08″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Conakry
(Voir situation sur carte : Conakry)
Camp Boiro
Géolocalisation sur la carte : Guinée
(Voir situation sur carte : Guinée)
Camp Boiro

Le camp Boiro a été construit à l'époque coloniale , en 1912. Le camp Boiro ou camp Mamadou Boiro (1960 – 1984)[1] est un ancien camp d'internement militaire, de torture et de mise à mort de Guinée qui porte le nom d'un ancien commissaire de police assassiné sous la présidence d'Ahmed Sékou Touré.

Le camp

L'« Auschwitz des Guinéens »[2] abritait les prisonniers politiques du régime : selon Raymond-Marie Tchidimbo, ancien archevêque de Conakry et auteur du livre « Un prêtre dans les geôles de Sékou Touré », tous les opposants politiques de Sékou Touré se retrouvaient en diète dans ce camp qui paraissait être un simple camp de la garde présidentielle. Parmi eux figurent l'ancien secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine, Diallo Telli, qui y meurt le , Koumandian Keita, le secrétaire géneral du syndicat des enseignants, ou Fodéba Keïta.

Les organisations estiment que 50 000 personnes sont mortes dans ce camp[3], décimant l'élite guinéenne.

Jean-Paul Alata témoigna de son séjour dans ce camp.

Le camp d'internement fut définitivement fermé après la mort de Sékou Touré.

Notes et références

  1. Référence date sur Lonelyplanet
  2. Tierno Monénembo, « Livre - Camp Boiro : l'Auschwitz des Guinéens », sur Le Point Afrique, (consulté le )
  3. RFI : Les victimes du camp Boiro empêchées de manifester

Voir aussi

Bibliographie

  • Alsény René Gomez, Camp Boiro: parler ou périr, Éditions Harmattan, , 268 p..

Liens externes