Stéphane Bourgoin

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Stéphane Bourgoin
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Stéphane Bourgoin en 2011.
Alias
Étienne Jallieu
Naissance (71 ans)
Paris, France
Activité principale
Écrivain, conférencier, libraire
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Stéphane Bourgoin, né le à Paris, est un écrivain français qui publie des livres et réalise des documents audiovisuels autour des tueurs en série et du profilage criminel.

Auteur d'une quarantaine d'ouvrages sur le sujet et régulièrement invité par les médias en tant qu'expert français des tueurs en série, Stéphane Bourgoin révèle, en 2020, avoir menti, au fil des années, sur nombre d'éléments de son passé.

Biographie

Premiers métiers

Stéphane Bourgoin naît le , à Paris, en France[1] de l'union entre Jean Bourgoin et sa troisième femme, Franziska[2].

Élève médiocre[3], il est exclu à trois reprises de son lycée et ne possède aucun diplôme[2].

D'abord chroniqueur de films de série B et d'horreur dans les fanzines Vampirella et L'Écran fantastique[4], il part en 1974 aux États-Unis où il joue le rôle d'homme à tout faire pour des productions cinématographiques à petit budget[5].

Stéphane Bourgoin affirmera par la suite avoir perdu sa compagne dans des circonstances tragiques à cette époque, puisqu'elle aurait été brutalement assassinée courant 1976[5]. Ce qui le motivera à s'intéresser aux tueurs en série. En réalité, cette compagne assassinée n'a jamais existé[6].

De retour en France cette même année, Stéphane Bourgoin devient salarié de la librairie parisienne Au Troisième Œil, qu'il rachète en 1981. Cette entreprise commerciale, fondée en 1973 par l'éditeur François Guérif, est spécialisée dans le cinéma, le roman policier et la criminologie[5],[7],[8].

Carrière d'écrivain spécialisé

Stéphane Bourgoin explique son intérêt pour les tueurs en série par la découverte du corps de sa compagne « Eileen », « tuée, violée et découpée en morceaux » dans leur appartement de Los Angeles en Californie, en 1976. Toutefois, il révèle en mai 2020, dans un entretien accordé à Paris Match, que cette histoire est en fait un mensonge inspiré du meurtre, survenu en décembre 1975, de Susan Bickrest[9] qu'il fréquentait à l'époque[2].

Bourgoin dit avoir voulu comprendre ce qui se passe dans la tête des tueurs en série suite à ce meurtre. Il raconte qu'un enquêteur américain lui a fait rencontrer ses premiers tueurs en série en 1978[5]. Il affirme aussi avoir rencontré, en 1986, l'assassin de sa petite amie, « condamné à mort et détenu en Californie[5] ». Ce récit fondateur est d'abord remis en question par un groupe d'enquêteurs anonymes sur YouTube, puis par plusieurs sources journalistiques, à compter du début de l'année 2020[10], à la suite de quoi Bourgoin déclare finalement que « Eileen » est la barmaid Susan Bickrest[2], une victime de Gerald Stano[9].

En 1979, il obtient un entretien avec Richard Chase, un tueur de masse surnommé le « vampire de Sacramento »[8],[11]. À partir des années 1990, Stéphane Bourgoin écrit des livres policiers et des enquêtes sur les meurtriers et les tueurs en série sous son nom ainsi que sous le pseudonyme d'Étienne Jallieu[12]. En 1991, dans un épisode d'une série documentaire produite par la chaîne de télévision généraliste française France 3, il est filmé menant un entretien avec le tueur en série américain Ed Kemper[13],[14], suivant ainsi l'exemple de journalistes américains qui l'avaient interviewé avant lui comme Marj von Beroldingen (1974)[15], Leonard Schrader (en) (1981)[16] ou Imre Horvath (1984)[17].

Activités connexes

En conséquence de son intérêt particulier pour les tueurs en série, Bourgoin est conférencier pendant près de 10 ans — jusqu'en 2007[18] — au Centre national de formation de police judiciaire de l'école de la Gendarmerie nationale[19],[18] et à l'École nationale de la magistrature en 2015 et 2018[2]. Il a donné 5 cours à l'École nationale de l'administration pénitentiaire[2]. Il est également membre de l’association Victimes en Série (ViES), qui rassemble notamment des proches des « disparus de Mourmelon »[10],[20].

En 1999, il est membre du jury « longs métrages » lors du festival Fantastic'Arts 1999 à Gérardmer, en France, aux côtés du chanteur Johnny Hallyday et de l'acteur américain Robert Englund, connu pour son rôle de Freddy Krueger, un personnage de fiction créé par le réalisateur Wes Craven[10],[21].

Polémiques

Accusations de mensonges biographiques

En avril 2020, le site d'information Arrêt sur images reprend des éléments de la biographie de Stéphane Bourgoin, démontrés incohérents dans une série d'enquêtes diffusée par une chaîne YouTube intitulée « 4ème Œil Corporation ». Il met en doute les affirmations répétées dans les médias par Bourgoin à propos de sa rencontre avec Charles Manson et sa carrière de footballeur professionnel. Il affirme également que Bourgoin s'est approprié les récits des agents de police sud-africains Micki Pistorius et Derick Norsworthy et de l'agent du FBI John E. Douglas[22],[23],[13]. Par la suite, le journal Le Monde publie un article qui affirme que Stéphane Bourgoin n'a jamais collaboré avec le FBI et émet de sérieux doutes sur les conséquences du prétendu meurtre de sa compagne dans les années 1970[13]. Le magazine So Foot dément à son tour son passé de footballeur au sein du Red Star et d'adversaire de Michel Platini[24]. Un gendarme contacté par France Inter affirme que Stéphane Bourgoin n'a pas participé à la création du Groupe d’analyse comportementale (GAC), le département spécialisé en profilage criminel de la gendarmerie française[25].

Peu après la publication de Arrêt sur images, site auquel l'auteur avait déjà confié son désir d'attaquer les vidéastes en justice, les vidéos de la chaîne YouTube « 4ème Œil Corporation » sont supprimées au motif de violation du droit d'auteur de Stéphane Bourgoin. Dans le même temps, il se retire de la plupart des réseaux sociaux[26].

Une enquête journalistique, parue fin avril 2020, dans le journal régional français Le Progrès, conteste le nombre des entretiens de tueurs en série réalisés par Stéphane Bourgoin ; il serait plus proche de la dizaine que de la quatre-vingtaine[10], ce que l'intéressé confirme dans l'entretien qu'il accorde le mois suivant à Paris Match[27]. Des personnalités interrogées, comme Corinne Herrmann, avocate spécialiste des affaires non résolues, et l'ancien officier de gendarmerie Thierry Lezeau, qui a notamment mené l'enquête de police associée à l'affaire Francisco Arce Montes, se montrent sceptiques quant aux réelles qualifications professionnelles de celui qui a accumulé des milliers d'interventions en tant que spécialiste des tueurs en série dans les médias régionaux ou nationaux français, tels que Le Monde ou Les Inrockuptibles[10].

Aveux

En mai 2020, dans une enquête menée par Paris Match puis dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, Stéphane Bourgoin, qualifié de « sérial menteur » ou de « mythomane du crime », avoue finalement avoir menti sur son passé[2]. Il est précisé qu'en dépit des échanges que l'homme a entretenus avec des enquêteurs français lors de conférences ou de séances de signature, il « n’a en revanche jamais été associé à un dossier en cours, n’a jamais été expert devant un tribunal et n’a jamais rencontré un suspect ou un condamné ». De même, il n'a jamais rencontré le détective de l'enquête de sa prétendue compagne « Eileen » [2] ; invité régulier des plateaux de télévisions, se présentant comme une victime, suite à l'assassinat tragique de son amie, celle-ci n'a en réalité jamais existé. L’amie fantasmé de Stéphane Bourgoin était en fait une barmaid qui se prostituait pour arrondir ses fins de mois, que ce dernier n'aurait vu que « quatre ou cinq fois ». Agée de 24 ans, son corps avait été retrouvé dans un étang[28].

« Des 77 serials killers interrogés dont il se targue, seule une dizaine l'a véritablement été. Il n'a pas rencontré Charles Manson, l'assassin de Sharon Tate ; pas plus qu'il n'a été footballeur professionnel au Red Star », précise Le Parisien[6].

Œuvre

Considéré pendant longtemps, dans les médias français, comme un spécialiste des tueurs en série « de renommée mondiale[29],[30] », Stéphane Bourgoin a publié sur le sujet une quarantaine d'ouvrages, a traduit des livres, et participé, en tant qu'expert ou journaliste, à plusieurs documentaires[31],[32],[33].

En 1993, les éditions grasset publient Serial killers : Enquête sur les tueurs en série, un succès en librairie traduit depuis en six langues. Au printemps 2020, Bourgoin révèle y avoir ajouté un tueur en série inventé de toutes pièces[2].

En outre, certains des livres de Stéphane Bourgoin sont en réalité des plagiats d'enquêtes réalisées par des profilers américains[6].

Essais sur les tueurs en séries

  • 1992 : Jack l'Éventreur, éditions Fleuve noir, collection Crime Story, no 7
  • 1993 : Serial killers : Enquête sur les tueurs en série, éditions Grasset[8],[5]
  • 1993 : Le Cannibale de Milwaukee, éditions Fleuve noir, collection Crime Story, no 16, biographie de Jeffrey Dahmer
  • 1993 : L'Étrangleur de Boston, éditions Fleuve noir, collection Crime Story, no 27, biographie d'Albert DeSalvo
  • 1994 : Femmes tueuses, éditions Fleuve noir, collection Crime Story, no 37
  • 1997 : Almanach du crime et des faits divers - 365 histoires vraies, éditions Méréal
  • 1998 : Le Vampire de Düsseldorf, éditions Méréal, collection Serial killers, no 2, biographie de Peter Kürten
  • 1999 : L'Ogre de Santa Cruz, éditions Méréal, collection Serial killers, no 3, biographie d'Edmund Kemper
  • 1999 : Le Monstre de Rochester, éditions Méréal, collection Serial killers, no 5, biographie d'Arthur Shawcross
  • 1999 : La Main de la mort - Henry Lee Lucas, éditions Méréal, collection Serial killers, no 6, biographies de Ottis Toole et Henry Lee Lucas
  • 2000 : 100 ans de serial killers, éditions Méréal
  • 2000 : Micki Pistorius, une femme sur la trace des serial killers, éditions 1, biographie de la profileuse Micki Pistorius
  • 2001 : Le Nouvel Almanach du crime & des faits divers, éditions Édite
  • 2004 : Les Crimes cannibales, éditions Scènes de Crime, collection Histoires Vraies, no 1, ouvrage écrit sous le pseudonyme commun à Stéphane Bourgoin et Isabelle Longuet : Étienne Jallieu
  • 2004 : Le livre noir des sérial killers, éditions Grasset
  • 2005 : Serial Killers : Les nouveaux monstres, éditions Scènes de Crime, collection Histoires Vraies, no 6, ouvrage écrit sous le pseudonyme Étienne Jallieu
  • 2006 : L'Année du Crime, éditions Scènes de Crime, collection Histoires Vraies, hors-série, ouvrage écrit sous le pseudonyme Étienne Jallieu
  • 2006 : Le Dahlia Noir : Autopsie d'un crime de 1947 à James Ellroy, éditions Édite, ouvrage co-écrit avec Jean-Pierre Deloux
  • 2006 : L'Almanach du crime & des faits divers : Sang pour sang nouveau, éditions Édite, contient un DVD titré Paroles de Serial killers
  • 2007 : Infanticides, éditions Scènes de Crime, collection Histoires Vraies, no 18, ouvrage écrit sous le pseudonyme Étienne Jallieu
  • 2008 : Les Clefs de l'affaire Fourniret : comprendre et lutter contre le crime en série, éditions Pascal Galodé, ouvrage co-écrit avec Jean-Maurice Arnould, Marie-Noëlle Bouzet et Hakima Chaouchi
  • 2010 : Tueurs, éditions Grasset
  • 2012 : Mes conversations avec les tueurs, éditions Grasset
  • 2012 : La Totale, Crimes et faits divers, éditions Édite, ouvrage composé de trois volumes : les deux almanachs publiés en 2001 et 2006, ainsi que l'ouvrage Art Killer qui contient 49 peintures et dessins du tueur en série Danny Rolling
  • 2013 : 999 ans de serial killers, éditions Ring
  • 2014 : Qui a tué le Dahlia Noir ? L'énigme enfin résolue, éditions Ring
  • 2015 : La Bible du crime, éditions La Martinière
  • 2015 : Sex Beast : Sur la trace du pire tueur en série de tous les temps, éditions Grasset, biographie de Gerard Schaefer
  • 2016 : True crime, éditions Ring, ouvrage coécrit avec les journalistes Frédéric Ploquin, Dominique Rizet et Frédérique Lantieri
  • 2017 : Serial Krimes, éditions Grasset
  • 2017 : Moi, serial killer: Douze terrifiantes confessions de tueurs en série, éditions Grasset
  • 2018 : L'Homme qui rêvait d'être Dexter, éditions Ring, ouvrage qui rapporte des confessions de Mark Twitchell, un tueur canadien prétendument inspiré du personne de fiction Dexter Morgan, inventé par l'écrivain Jeff Lindsay[31]
  • 2018 : L'Ogre des Ardennes : Les derniers secrets de Michel Fourniret, éditions Grasset
  • 2019 : Docteur Holmes, French Pulp éditions, une biographie de H. H. Holmes
  • 2019 : The Green River Killer, French Pulp éditions, une biographie de Gary Ridgway

Direction d'anthologies

Stéphane Bourgoin a dirigé plusieurs collections et supervisé la rédaction de près de deux cents anthologies rassemblant des nouvelles policières ou des récits fictionnels fantastiques ou de science-fiction[34].

Essais sur le cinéma

Traductions

Préface

Bandes dessinées

En 2019, avec le soutien de la maison d'édition Glénat, le scénariste de bande dessinée Jean-David Morvan lance une collection d'une trentaine de bandes dessinées biographiques, consacrée aux tueurs en série. Il recourt à l'expertise de Stéphane Bourgoin qui devient un personnage de la série documentaire. Les deux premiers tomes, intitulés Stéphane Bourgoin présente Les Serials killers et sortis début 2020, présentent les parcours criminels de Ted Bundy et Michel Fourniret[37],[10],[38]. La publication de son dernier livre sur Michel Fourniret, initialement programmée en juin 2020, est reportée[39].

Cinéma

En 1978, Stéphane Bourgoin scénarise trois films pornographiques. L'ensemble est réalisé en deux ou trois semaines par l'Américain Charles Webb, tournés avec John Holmes, à Paris et en Bretagne, avec une équipe technique française, des comédiens français confirmés dont Jacques Marbeuf et Diane Dubois et quelques actrices américaines. Les trois films sont Johnny does Paris (sorti aux États-Unis en 1981 et retitré All American Stud lors de sa sortie en VHS), Extreme Close-Up[40] (qui n'est pas sorti en France mais aux USA en 1979 et au Japon en 1982) et La Bête et la Belle[41] qui semble n'avoir jamais été monté, alors qu'il aurait peut-être été le projet le plus ambitieux[42].

En 1990 il fait apparition dans le Portrait de groupe n° 127: Le jury du Prix Très Spécial du Cinématon de Gérard Courant[43].

Télévision

Notes et références

  1. Caroline Devos, « Stéphane Bourgoin, l'homme qui parlait aux serial killers », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h et i Émilie Lanez, « Stéphane Bourgoin, rencontre avec un serial menteur », Paris Match, no 3705,‎ .
  3. Philippe Dufresne, « Les mensonges de Stéphane Bourgoin, «spécialiste des tueurs en série»: «J’ai honte, je l’avoue» », L'Union (journal français), (consulté le )
  4. « En quelques dates », sur www.dna.fr, Dernières Nouvelles d'Alsace, (consulté le ).
  5. a b c d e et f Patricia Tourancheau, « A tue et à toi », Libération, .
  6. a b et c Sandrine Briclot et L. W., « Stéphane Bourgoin, expert auto-proclamé des tueurs en série : «J’ai menti. Je m’excuse» » [vidéo], Le Parisien, (consulté le ).
  7. Claude Combet, « Les archives de François Guérif à la BNF », Livres Hebdo, (consulté le ).
  8. a b et c Dominique Rizet, « Stéphane Bourgoin, confesseur des serial killers », Le Figaro, (consulté le ).
  9. a et b (en-US) « Gerald Eugene Stano, Petitioner-appellant, Cross-appellee, v. Richard L. Dugger, Secretary, Florida Department Ofcorrections, Respondent-appellee, Cross-appellant, 889 F.2d 962 (11th Cir. 1989) », sur law.justia.com, (consulté le )
  10. a b c d e et f Xavier Frère, « Stéphane Bourgoin, leurre du crime », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).
  11. Émilie Lanez, « Stéphane Bourgoin serial menteur ? Dans Match, il passe aux aveux », Paris Match, (consulté le ).
  12. Claude Mesplède, Dictionnaire des littératures policières, t. 1, Nantes, éditions Joseph K., coll. « Temps noir », 2007.
  13. a b et c Macha Séry, « Stéphane Bourgoin, spécialiste des tueurs en série, est-il un affabulateur ? », Le Monde, (consulté le ).
  14. « Dans la tête d'un tueur en série avec Stéphane Bourgoin - Ed Kemper, Ottis Toole, Gérard Schaefer », Le Figaro (TV mag), (consulté le ).
  15. (en) « Edmund Kemper Interview », sur truecrime.net, reproduction d'un article paru dans le magazine américain Front Page Detective en mars 1974 (consulté le ).
  16. The Killing of America (lire en ligne).
  17. Murder: No Apparent Motive (lire en ligne).
  18. a et b Gwanaëlle Moulins, « Depuis trente ans, il scrute les tueurs en série », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Christophe Triollet, « L'analyse comportementale et le phénomène des tueurs en série », Revue de la gendarmerie « Les voies du dialogue », no 236,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  20. « Victimes », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  21. « Archives du festival Fantastic'Arts 1999 », sur Festival du Film Fantastique de Gérardmer (consulté le ).
  22. Tony Le Pennec, « La vie inventée de Stéphane Bourgoin », sur Arrêt sur images, Arrêt sur images, (consulté le ).
  23. Olivier Arendt, « Stéphane Bourgoin, "spécialiste des tueurs en série" multi-invité dans les médias, ne serait-il qu'un mythomane ? », sur rtbf.be, RTBF, (consulté le ).
  24. Félix Barbé et Maxime Renaudet, « Stéphane Bourgoin, l'imposteur de Bauer », So Foot, (consulté le ).
  25. Emmanuel Leclere, « Stéphane Bourgoin, sérial mythomane ? », Sujet radio diffusé dans l'émission Le grand rendez-vous, à partir de 55 min 35 s, sur www.franceinter.fr, France Inter, (consulté le ).
  26. Tony Le Pennec, « L'enquête YouTube sur Bourgoin en partie supprimée », Arrêt sur images, (consulté le ).
  27. Christophe Gazzano, « Le spécialiste des serial killers Stéphane Bourgoin avoue de nombreux mensonges », sur ozap.com, (consulté le )
  28. Christophe Gazzano, « Le spécialiste des serial killers Stéphane Bourgoin avoue de nombreux mensonges », PureMédias (consulté le ).
  29. Thibaud Cécile, « Le traqueur en série », L'Express, (consulté le ).
  30. Pauline Paccard, « Stéphane Bourgoin "Les serial killers cherchent à devenir l’égal de Dieu" », France 24, (consulté le ).
  31. a et b Martine Delahaye, « Stéphane Bourgoin : « Le premier crime d’un serial killer reste toujours un mystère » », Le Monde, (consulté le ).
  32. Hervé Chambonnière, « Après le Dahlia noir, le tueur du Zodiaque démasqué ? », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  33. Peggy Poletto, « Le spécialiste des tueurs en série Stéphane Bourgoin sera en dédicace à Nice ce mercredi », Nice-Matin, (consulté le ).
  34. a et b « Agen. Chercher à comprendre la psychologie des tueurs en série et tueurs de masse », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  35. Philippe Azoury, « La Bible du porno », Libération, (consulté le ).
  36. « Notice bibliographique : Le cinéma X », sur catalogue.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France, (consulté le ).
  37. Marion Gadea, « Michel Fourniret premier serial killer d'une série BD signée Jean-David Morvan », France Info, (consulté le ).
  38. « Stéphane Bourgoin présente les serial killers », sur Bedetheque.com, (consulté le ).
  39. Xavier Frere, « Stéphane Bourgoin, le spécialiste des tueurs en série, a-t-il menti sur son passé? », sur www.ledauphine.com, Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  40. Extreme Close-Up — fiche IMDb (lire en ligne)
  41. La Bête et la Belle — fiche IMDb (lire en ligne)
  42. Christophe Bier, Dictionnaire des films français pornographiques & érotiques de longs métrages : 16 et 35 mm, Serious Publishing, , 1196 pages (ISBN 978-2363200013)
  43. Portrait de groupe n° 127: Le jury du Prix Très Spécial 1990 (lire en ligne)
  44. Olivier Rafet et Stéphane Bourgoin, Serial Killers : enquête sur une déviance, France 3, .
  45. « Profession profiler », sur www.pointculture.be, PointCulture, (consulté le ).
  46. « Stéphane Bourgoin raconte », Télérama, (consulté le )
  47. AlloCine, « Casting La Mante S01 » (consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes