Porte-hélicoptères

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 17 mars 2020 à 17:11 et modifiée en dernier par Borvan53 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Erreur : le thème « militaire » du modèle {{ébauche}} n’est pas défini.
Le Leningrad en 1990.

Un porte-hélicoptères est un navire de guerre doté d'hélisurfaces et optimisé pour la mise en œuvre d'hélicoptères.

La Jeanne d'Arc de la Marine nationale française.

De très nombreux navires ayant depuis les années 1970 cette capacité, comme les Landing Helicopter Dock, Landing Helicopter Assault, Landing Platform Helicopter, Landing Platform Dock ou Landing Ship Dock, le terme est tombé peu à peu en désuétude car trop généraliste.

Historique

Le navire de guerre de la Marine nationale française Jeanne d'Arc, qui a été en service de 1964 à 2010, était considéré comme un croiseur porte-hélicoptères.

La Marine soviétique a utilisé de 1967 à 1991, deux unités de la classe Moskva, le Moskva (en) et le Leningrad (en), qui étaient considérées comme des croiseurs porte-hélicoptères.

La Force maritime d'autodéfense japonaise a utilisé entre 1973 et 2011 deux unités de la classe Haruna, et entre 1973 et 2011 deux unités de la classe Shirane. Ces quatre navires étaient considérées comme des destroyers porte-hélicoptères.

Retirés du service

Évolutions

Le porte-hélicoptère strict est un concept en voie d'abandon, au profit de navires plus polyvalents dans leur action vers la terre (l'action anti sous-marine des hélicopères embarqués étant liée aux frégates dotées de capacités de lutte anti-sous-marine). Cette polyvalence introduit des aménagements vis-à-vis des insfrastructures de commandnement, d'hébergement, de logistique, etc.

La désignation actuelle des navires mettant en œuvre une flotte d'hélicoptères prend en compte les différentes conception selon l'importance accordée à la mise en œuvre d'hélicoptères vis-à-vis des autres missions. La désignation américaine s'est imposée dans l'usage mais son utilisation n'est pas standardisée. Par exemple, la classe Osumi est classée, pour des raisons de politique japonaise, comme Landing Ship Tank (LST), mais il s'agit, en réalité, de Landing Platform Dock (LPD)[1].


Notes et références

  1. (en) Kathleen H. Hicks, Mark F. Cancian, Andrew Metrick et John Schaus, Landing Together: Pacific Amphibious Development and Implications, Rowman & Littlefield, , 108 p. (ISBN 1442259620), p. 92-93

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes