Barbara Kanam

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Barbara Kanam Mutund
Informations générales
Surnom Barbara Kanam
Naissance Drapeau du Zaïre Zaïre, Bukavu
Activité principale Chanteuse, danseuse, compositrice, productrice, chorégraphe, parolière
Genre musical Musique africaine, soukous, musique congolaise, world music, rumba congolaise ndombolo

Barbara Kanam, est une chanteuse-auteure-compositrice, productrice de musique congolaise et africaine.

Biographie

Barbara Kanam Mutund est née à Bukavu au Zaïre (aujourd'hui République Démocratique du Congo). Son post nom, « Kanam », signifie le plat qu'on donne au chef. Elle porte ce nom, en hommage à sa grand-mère paternelle. Son père est hôtelier congolais et sa mère franco-congolaise s’occupe du foyer. Elle grandit en R.D.C. entourée et choyée par les siens . Grâce à la profession de son père, la famille Mutund se déplace fréquemment sur le territoire congolais. Mais c'est à Kinshasa, la capitale du pays, que la jeune Barbara est inscrite à l'école maternelle Madame Delvigne, puis à l'école privée belge, et ensuite au lycée Prince de Liège, où elle est une excellente élève.

Sociable et sportive, elle pratique la danse classique et l'équitation. « Mon père est quelqu'un de très rigoureux, pour lui, le plus important était que ses filles soient éduquées et sachent bien s'exprimer. Tous les jours, nous nous levions aux aurores, à 5 heures du matin, pour marcher tous les matins, nous devions lui faire un reporting du journal. Mon père veut que nous ayons une bonne hygiène de vie ». Lorsqu’il est promu directeur général du groupe hôtelier Sheraton[Où ?], toute la famille Mutund doit de nouveau déménager, et se retrouve à Lubumbashi. L'occasion pour Barbara d'entrer à l'école belge de Lubumbashi, et surtout de se rapprocher de sa grand-mère maternelle Madeleine Kassabwe.

Avec cette dernière, Barbara, apprend le Swahili que ses parents négligent dans le domicile familial, en privilégiant le Français. C'est aussi auprès de sa grand-mère, qu'elle pousse ses premières vocalises, avec des chansons du terroir katangais comme Teti, Kiongo, Ntome... Elle passe son baccalauréat économique avec mention à l'école belge de Kolwezi le lycée Jean XXIII, et ce avec un an d'avance. En 1993, elle part en Afrique du Sud, à la demande de ses parents qui l'inscrivent à l'université de Pretoria.   Dans la capitale sud africaine, elle fréquente une église évangélique, se met à chanter, et attire l'attention de l'auditoire et du pasteur, qui l'invite à entrer dans la chorale. Peu à peu, ses études sont délaissées. Elle s’inscrit à l'école biblique Rhema Bible School à Johannesburg et à l'école de musique la Psalmody Academy. À l'aube de la fin de l'Apartheid, elle découvre les chorales de Soweto et décide de faire de la musique. Enthousiasmée par sa vie artistique sud-africaine, la réalité socio-économique du Congo remonte à la surface. Son père perd son emploi de Directeur Général du Sheraton, il ne peut plus payer les frais de scolarité de sa fille, ce qui amène Barbara à trouver un emploi. Elle valide son année universitaire et pour le célébrer, s'achète une guitare. Autodidacte, elle compose ses premiers morceaux. Pendant les vacances, elle rentre à Lubumbashi.

BK La Diva africaine

Relatant à son père ses envies de se lancer dans la musique, ce dernier, mécontent, décide qu'elle ne retournera plus à Pretoria. Par crainte de bizutage à la  faculté de Lubumbashi l'UNILU[Quoi ?], elle conclut un accord avec ses parents. Elle prend une période sabbatique. Bilingue français-anglais, elle trouve un emploi dans l'import-export et prend en charge sa famille. Elle voyage partout en Afrique. La situation socio-économique du Congo ne s'améliorant pas, une tante vivant en Côte d'Ivoire, invite sa famille à Abidjan pour s'y installer en 1995. Mais l'envie de poursuivre sa carrière musicale est bien plus forte. Elle devient soliste de la chorale de son église La Réconciliation de Mel Eg Theodore et lors d'un concert à l’Hôtel Ivoire, se fait se remarquer par Alpha Blondy et son manager, Koné Dodo.

Ce dernier souhaite la faire signer, mais ses parents s'y opposent tant qu'elle n’aura pas fini pas ses études. Études qu'elle reprend en obtenant son BTS Commerce International en 1997 au cours Loko à Abidjan. En 1998, elle rencontre Alpha Blondy et Koné Dodo lors d’un concert à Abidjan en Côte d’Ivoire qui, donnera naissance à son premier album « Mokili » en 1999. Cet opus, a des sonorités fortement gospel. Et tout s’enchaîne, premier passage télévision, devant Ernest Adjovi, fondateur des Koras Awards, auxquels Barbara est invitée. 2000 est une année glorieuse, la jeune Diva connaît les joies de la maternité et s'installe en France. Après deux ans de pause, elle reprend sa carrière musicale et sort son deuxième album « Teti » en 2003, c'est une entrée fracassante dans l'univers de la World Music, avec le carton « Bibi Madeleine » en hommage à sa grande-mère. Le succès est tel, que la Congolaise remporte le Kora du « Meilleure Espoir Féminin » et le titre sera réédité par KiKi Touré avec en featuring Edgard Yonkeu et Awilo Longomba En 2005, elle débute la promotion de son album « Teti » dans son pays natal, la République Démocratique du Congo. En 2008, elle stoppe sa collaboration artistique avec Kone Dodo et lance son propre label Kanam Music. En 2009, sort Karibu où elle renoue avec ses racines congolaises. 2015, parution de son album Zawadi.

Discographie

  • Mokili(1999)
    • Mokili Eko Leka
  • Téti(2004)
    • Bibi Madeleine L'argent
    • Téti
    • Jardin d'Amour
    • Réponds-moi
    • Noir & Blanc, feat Fally Ipupa
  • Karibu (2009)
    • Dada
    • Djarabi
    • Cheri Mupenzi
  • Zawadi (2015)
    • La danse du président[1]

Distinctions

Fichier:BK kora2003.jpg
BK remporte le Kora du meilleur espoir féminin en 2003
  • Diplôme de mérite « Doctor honoris causa » octroyé par l’Université de Miami Floride,États-Unis (2019)
  • Participation au Festival Jazzkif Kinshasa (2019)
  • Marraine du Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique (GFAOP) pour les enfants souffrant du cancer (2018)
  • Marraine et Ambassadrice en RDC de l’association internationale Lovair One qui s’occupe de la scolarité des enfants de la rue (2018)
  • Nominée aux Grammy Awards dans la catégorie meilleure artiste féminine d’Afrique Centrale à Kampala, Ouganda (Mars 2018)
  • Participation à la Journée de la mobilisation pour le Kasai, avec Unicef (Mai 2018)
  • Participation au Festival International de la Rumba et de l’Elégance, deuxième édition (FIRE) à Kinshasa (Juillet 2018)
  • Participation au Festival de la Rumba Parade en collaboration avec le Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa (2018)
  • Marraine du 90e anniversaire de la Reine Elizabeth II, Ambassade Britannique en RDC (2017)
  • Prix spécial du Jury, au Cameroun, Trophée Canal d’Or (Mars 2017)
  • Participation au Bal de Monaco sur l’invitation de la princesse Charlène (Décembre 2017)
  • Élue “Femme de l’année pour les deux Congo” par le Comité du Prix présence Congo (2016)
  • Membre du jury de l’Élection Miss Congo RDC (2016)
  • Prix de la meilleure artiste féminine africaine aux Afroca Music Awards, Congo Brazzaville (2016)
  • Marraine du Festival du Film (2016)
  • Nominée aux MTV awards dans la catégorie Meilleure artiste féminine au Nigeria (2015)
  • Egérie de Vlisco (2015)
  • Ndule Awards, meilleure voix féminine, RDC (2015)
  • Membre du jury Island Africa Talent organisé par Universal en Côte d’Ivoire (2014) et Best of the Best à Kinshasa (2013)
  • Okapi Awards, Prix de la meilleure artiste féminine (2012)
  • Poro Awards à Abidjan, prix du meilleur clip (2012)
  • Ambassadrice du rapprochement culturel entre la RDC et la Côte d’Ivoire par la francophonie (2012)
  • Nominée aux MTV Awards, dans la catégorie meilleure artiste féminine au Nigéria (2011)
  • Ndule Awards, le Trophée de la meilleure voix féminine en R.D.C et de la dispora (2010)
  • Music Black Awards, Prix pour la révélation féminine et le meilleur clip au Bénin (2005)
  • Tamani d’Or, Prix du meilleur espoir féminin d’Afrique centrale au Mali (2004)
  • Kunde d’Or, Prix du meilleur artiste féminine d’Afrique centrale au Burkina Faso (2004)
  • Kora Awards, Prix du meilleur espoir féminin en Afrique du Sud (2003)

Humanitaire

Femme de valeurs et engagée dans les questions humanitaires, la Diva de cœur Barbara Kanam porte depuis des années au cœur de son parcours l'initiative de la fondation qui porte son nom : la Fondation kanam.

Femme et mère, donc consciente des vrais problèmes de ces deux catégories sociales. Éprise d’un sentiment de philanthropie et de justice, l’artiste a initié la Fondation dans le but de pouvoir œuvrer dans un cadre plus institutionnel et élargir le champ de collaboration avec d’autres acteurs pour le bien de la société.

En 2012 : Stop à la guerre! (Lutumba Simaro, Félix Wazekwa, Fally Ipupa, Jean Goubald Kalala, King Kester Emeneya, Innoss'B, Mbilia Bel, MJ30, Papa Wemba, Koffi Olomide, etc ). En 2013 Elle joue au collectif  avec Asalfo et d'autres artistes pour la scolarisation des enfants défavorisés.

Fichier:Kamalondo (10).jpg
Barbara Kanam à Kamalondo

En 2014, elle fait partie du collectif «Africa Stop Ebola » qui récolte des fonds pour lutter contre le virus Ebola qui sévit dans l'ouest du continent africain.

À Bukavu, elle donne un concert et rencontre, le Docteur Denis Mukwege qui répare les appareils génitaux des femmes violées dans l'est de la République Démocratique du Congo.

En 2019, Barbara Kanam élevée au rang de Docteur Honoris Causa[2] par l'Université de Floride - États-Unis - Miami pour avoir été de son plein cette Diva de Cœur engagée dans les questions sociales du bien-être de sa communauté.

Marraine de l'Association de lutte contre le cancer de l'enfant, GFAOP.

Télévision

En 2013, elle est jurée dans l’émission « Best of best »

En 2014, elle est jurée dans l'émission, Island Africa Talent

En 2015, elle est l'égérie de Vlisco

En 2019, elle fait sa première participation au festival Jazzkif à Kinshasa

Notes et références

  1. kanam music, « Barbara Kanam - La danse du président (Clip Officiel) », (consulté le )
  2. https://www.barbara-kanam.com

Liens externes

Album photo