Sanofi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 septembre 2019 à 09:39 et modifiée en dernier par 193.202.91.11 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Sanofi
logo de Sanofi
Logo de Sanofi
illustration de Sanofi

Création
Dates clés  : acquisition de Sterling Winthrop
 : fusion avec Synthélabo)
: acquisition d'Aventis
Fondateurs Jean-René Sautier
Personnages clés Jean-François Dehecq, Serge Weinberg
Forme juridique Société anonyme (depuis 1973)
Action Euronext : SAN
NYSE : SNY
FWB : SNW
Slogan Empowering life (« Donner toute sa force à la vie »)
Siège social 54 rue La Boétie, 75008 Paris
Drapeau de la France France
Direction Paul Hudson
Actionnaires Institutionnels (77 %)
L'Oréal (9 %)
Salariés (1 %)
Autres (13 %)
Activité Industrie pharmaceutique, biotechnologie
Produits Médicament sous ordonnanceVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Sanofi SA
Sociétés sœurs Sanofi Aventis Groupe, Sanofi Pasteur, Sanofi Aventis Recherche et Développement, Sanofi Chimie, Sanofi Winthrop Industrie
Filiales - Sanofi Genzyme
- Chattem, BMP Sunstone
- Medley, Kendrick, Nichi-Iko
Effectif plus de 100 000[1]
SIREN 395030844[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR88395030844[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.sanofi.com/fr

Capitalisation 108,99 Mrd € (25/11/2015)[4]
Dette 17,628 Mrd € (2018)[1]
Chiffre d'affaires 34,463 Mrd € (2018)[1]
Bilan comptable 112,7 G ()[5]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 6,819 Mrd € (2018)[1]
Société précédente Hoechst, Synthélabo et Rhône-PoulencVoir et modifier les données sur Wikidata

Sanofi est une entreprise transnationale française dont les activités incluent la pharmacie (notamment des médicaments de prescription dans les domaines du diabète, des maladies rares, de la sclérose en plaques et de l'oncologie, des produits de santé grand public et des génériques) et les vaccins.

Dans le secteur de la santé, Sanofi occupe le troisième rang mondial[6] selon le chiffre d'affaires (34,46 milliards d'euros en 2018[7]), mais seulement le onzième pour la capitalisation boursière (102 milliards de dollars). Sanofi réalise 72,6 % de son chiffre d'affaires hors d'Europe et emploie plus de 100 000 personnes dans une centaine de pays (dont 25 400 en France)[8]. Très rentable, elle a distribué 3,773 milliards d'euros de dividendes à ses actionnaires en 2018 sur un résultat net de 6,82 milliards d'euros[8]. Troisième capitalisation boursière de la Bourse de Paris[9] (99 milliards d'euros, fin 2018, derrière Total et le groupe LVMH), elle est détenue à hauteur de 9,48 % par L'Oréal[8].

Première entreprise française en termes de recherche et développement, Sanofi a investi 5,894 milliards d'euros dans ce domaine en 2018 (17,1 % du CA)[8].

En 2016, Sanofi a amorcé un virage stratégique à la suite de l'accord conclu avec le laboratoire allemand Boehringer-Ingelheim. En janvier 2017, Sanofi a finalisé l'échange de son activité santé animale contre l'activité santé grand public de Boehringer Ingelheim[10]. Sanofi est devenu ainsi l'un des leaders mondiaux des médicaments sans ordonnance, avec des marques fortes (Doliprane, Lysopaïne, Maalox, MagnéB6...) dans un marché en croissance régulière et non concurrencé par les médicaments génériques. Sanofi va également remettre à plat son organisation interne, en passant d'une organisation par pays à une organisation par produits[11].

Sanofi a lancé une nouvelle signature, Empowering life (« Donner toute sa force à la vie »), le 18 octobre 2017[12].

Le 7 juin 2019, Sanofi annonce l'arrivée de Paul Hudson, jusqu'alors PDG de Novartis Pharmaceuticals, à la tête du groupe pour remplacer Olivier Brandicourt qui prend sa retraite[13],[14].

Histoire de Sanofi

Les origines de Sanofi : 1973-1999

Le , ELF Aquitaine décide de se diversifier et crée une filiale dans le secteur de l'hygiène et de la santé qui prend le nom d'Omnium Financier Aquitaine pour l'Hygiène et la Santé. Cette structure de 10 personnes, présidée par Jean-René Sautier et dirigée par Jean-François Dehecq est une véritable start-up solidement financée par le groupe Elf Aquitaine avec une dotation de 500 millions de francs pour son développement à sa création.

En 1973, Sanofi acquiert 40 % du Laboratoire Michel Robilliart et le reste en 1978. Sanofi acquiert 35,7 % des Laboratoires Choay (1910) en 1974. Sanofi acquiert 21,8 % du groupe Parcor (1958) en 1974 puis absorption en 1979. Sanofi acquiert la société Ceva dans les aliments médicamenteux en 1976. Sanofi prend une prise de participation de 34,8 % dans l'Institut Pasteur Production en 1976 portée à 51 % en 1980.

Après son introduction en bourse le , Sanofi rachète en la division Santé du groupe Clin-Midy Industries (1970) qui lui permet de doubler de taille et d'avoir dix filiales à l'étranger[15].

Le groupe Sanofi regroupe alors 120 sociétés (60 françaises et 60 étrangères). Il a un chiffre d'affaires de 5 240 millions de francs (dont 59 % en France) et un effectif de 14 577 personnes[réf. nécessaire].

L'internationalisation : 1980-1999

Sanofi acquiert Ela Medical en 1983, puis Rousselot en 1985. En 1989, Sanofi acquiert son second laboratoire hongrois Chinoin (1911).

C'est surtout l'acquisition des activités des médicaments sur ordonnance de Sterling Winthrop Pharmaceuticals (1901) à Eastman Kodak en 1994, qui transforment Sanofi en grand groupe pharmaceutique mondial.

La branche beauté et parfumerie

La branche Beauté et parfumerie s'est développée dès la création de Sanofi comme le second pôle de développement avec la santé. Il s'est lui aussi construit autour d'acquisition stratégiques et opportunistes entre 1973 et 1999.

  • Participation dans le Groupe Yves Rocher en 1973 (détenue à 63 %). Sanofi, au début des années 2000, revend une partie, puis, en 2012, les 19,3 % restant de sa participation[16].
  • Roger & Gallet en 1975
  • L'exploitation de la licence des parfums Van Cleef & Arpels en 1976
  • Acquisition des parfums Molyneux en 1977
  • Participation de 49,9 % dans les parfums Nina Ricci SA par ailleurs propriétaires de la maison de couture en 1988 ; revendue dix ans plus tard à Puig[17].
  • Yves Saint Laurent en 1993, dont les parfums, intégrés à Sanofi Beauté, vont devenir une marque phare autour de laquelle toutes les activités beauté vont être alors regroupées ; les résultats ne seront pas au rendez-vous[18]. L'intégralité de la branche beauté est vendue en 1999 à François Pinault et intégrée à Gucci[19]. Cette année marque la fin de l'aventure de Sanofi dans la mode, les cosmétiques et la parfumerie.

Fusion de Sanofi et Synthélabo : 1999-2004

Logo de Sanofi-Synthélabo, 1999-2004

Le les laboratoires Dausse (fondés en 1834)[20], et Robert & Carrière (fondés en 1899)[21] fusionnent pour donner naissance au groupe pharmaceutique Synthélabo, racheté par L'Oréal en 1973. Le , les actionnaires de Sanofi et Synthélabo décident de fusionner leurs groupes pour créer Sanofi-Synthélabo, le nouveau leader de la pharmacie en France. Le , Sanofi-Synthélabo est introduit au New York Stock Exchange.

Le groupe se recentre sur la pharmacie pour s'y spécialiser, se délestant des activités très rentables du pôle de la beauté et des cosmétiques de Sanofi regroupé autour d'Yves Saint Laurent Beauté, gérant les licences des parfums de Van Cleef & Arpels, Oscar de la Renta, et Nina Ricci. Ce pôle est vendu alors à la holding Artémis de François Pinault. Des participations moins stratégiques dans diverses sociétés comme les groupes Yves Rocher, et Roger & Gallet ou la société de produits laitiers Entremont, pourtant une véritable machine à profit essentielle dans l'histoire de Sanofi, sont également revendues[22].

Sanofi-Aventis et la taille critique depuis 2004

Logo de Sanofi-Aventis, 2004-2011

En 2004, Sanofi-Synthélabo acquiert pour 55 milliards d'euros Aventis, issu de la fusion en 1999 de Rhône-Poulenc Rorer[23] et du groupe Hoechst Marion Roussel (1995), rachat par le groupe allemand Hoechst (1863)[24], de l'américain Marion Merrell Dow (en) (1989)[25] et du français Roussel-Uclaf (1911)[26]. Sanofi-Aventis devient alors le troisième groupe mondial de la pharmacie.

En , le groupe participe à la mise sur le marché des premiers médicaments génériques.

Le voit l'arrivée de Christopher Viehbacher en tant que nouveau directeur général du groupe en remplacement de Gérard Le Fur. Jean-François Dehecq reste président du conseil d'administration, fonction qu'il détient depuis 1988.

En après l'intégration du groupe tchèque Zentiva, il est le numéro 11 mondial dans l'industrie pharmaceutique générique[27].

Le , le groupe rend publique son offre d’achat du laboratoire américain Genzyme, spécialisé dans les maladies rares, pour la somme de 18,5 milliards de dollars[28].

En mars 2011, soit 7 ans après la fusion, le groupe Sanofi-Aventis change de nom pour s'appeler dorénavant Sanofi[29].

Le , le conseil d'administration décide à l'unanimité de mettre fin aux fonctions de Chris Viehbacher en tant que Directeur Général, et nomme Serge Weinberg à sa place par intérim.

En , AstraZeneca vend à Sanofi pour 300 millions de dollars, le Caprelsa, un médicament contre une forme rare de cancer[30]. En parallèle, Sanofi signe un partenariat sur le cancer avec Regeneron Pharmaceuticals d'environ 2 milliards de dollars[31].

En , Sanofi est en discussion exclusive avec Boehringer Ingelheim pour la vente de Merial, en échange de la division de médicaments sans prescription de Boehringer et d'un acompte de 4,7 milliards de dollars[32]. Durant ce même mois, Sanofi Pasteur, la division vaccin de Sanofi est autorisé à mettre sur le marché brésilien Dengvaxia, un vaccin contre la dengue, déjà autorisé au Mexique et aux Philippines[33].

En , Sanofi a annoncé sa collaboration avec Google Life Sciences, département de Google qui regroupe toutes les activités liées à la santé, dans le but d'améliorer les résultats cliniques dans le diabète. En suivant, le , la Commission européenne a approuvé la création d'une société commune pour les deux entités. Grâce à ce partenariat, Sanofi va pouvoir s’engager dans le contrôle en temps réel de la glycémie, grâce aux nouveaux appareils sur lesquels Google a déjà travaillé[34],[35].

En , Sanofi annonce l'acquisition de Medivation, entreprise américaine spécialisée dans le cancer, pour 9,3 milliards de dollars[36], cette offre est rejetée par Medivation et en août 2016, Pfizer fait une offre de 14 milliards de dollars sur Medivation[37].

En 2016, le chiffre d'affaires est en augmentation de 9,8 %, soit 33,8 milliards d’euros[38]. En juillet 2017, Sanofi annonce l'acquisition de Protein Sciences pour 650 millions de dollars, une entreprise spécialisée dans un vaccin antigrippal recombinant[39].

En 2017, par un échange d'activités, Merial est revendu aux laboratoires Boehringer-Ingelheim, et Sanofi récupère l'activité de médicaments sans ordonnance[40].

En janvier 2018, Sanofi annonce l'acquisition de Bioverativ, entreprise américaine, spécialisée dans l'hémophilie, pour 11,6 milliards de dollars[41]. En janvier 2018, Sanofi surenchérit sur Novo Nordisk pour acquérir Ablynx, avec une proposition de 3,9 milliards d'euros, suite à cette proposition Novo Nordisk renonce à acquérir Ablynx[42]. En avril 2018, Sanofi annonce la vente de ses génériques en Europe au fonds d'investissement Advent International pour 1,92 milliard d'euros[43].

Le 8 mars 2019, Sanofi annonce vouloir supprimer 230 postes en France. Les postes de visiteurs médicaux sont principalement visés. Un plan de départ volontaire devrait être acté dès le troisième trimestre de l'année 2019. Les syndicats dénoncent de concert ce plan social[44].

Activités

Sanofi possède plusieurs laboratoires commercialisant des médicaments sous leur propre nom de marque : Sanofi Pasteur MSD pour les vaccins, ou Zentiva et Medley pour les médicaments génériques, et compte plusieurs filiales principales :

Recherche & Développement

Sanofi est un acteur mondial de la recherche et développement, qui selon PricewaterhouseCoopers, a occupé le 1er rang mondial en 2005 et oscille depuis 2006 entre la 11e et la 16e place, ce qui la place au premier rang des groupes français[45]. En 2014, elle a investi 5,259 milliards d'euros dans ce domaine (14,2 % du CA). En 2015, elle emploie dans ce domaine plus de 16 200 employés répartis sur une vingtaine de sites[46], dont plusieurs en France (partenaire de sept pôles de compétitivité dédiés à la santé).

Aventis Foundation

C'est une fondation de droit allemand, créée en 1996, sous le nom de Hoechst Foundation, avec une dotation de 50 millions d'euros, et basée à Francfort-sur-le-Main. Cette fondation a été renommée à la suite de la fusion en Aventis Foundation en 1999. Elle a pour but de financer des activités de recherche pour la société civile, les arts et la science[47].

Médicaments stratégiques

Performance économique des blockbusters

Boîte de Plavix.

Accords de commercialisation

Sanofi commercialise de nombreux produits en partenariat avec d'autres laboratoires concurrents, en fonction des réseaux commerciaux sur certains marchés et des régions géographiques. Par exemple, le blockbuster Plavix est commercialisé aux États-Unis par le laboratoire Bristol-Myers-Squibb dans le cadre d'un accord commercial[48].

Culture d'entreprise

Sanofi est l'assemblage de multiples laboratoires présents dans le monde entier. Et la culture d'entreprise s'organise selon les régions par des traditions et des habitudes des anciennes structures. Ainsi Genzyme a depuis sa création créé de multiples initiatives pour les maladies rares des pays en développement, et finance des structures d'assistance dans les pays pauvres ou répond à des catastrophes comme le séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien ou l'ouragan Katrina[50].

Responsabilité sociale de l'entreprise

  • le prix Agefi de la gouvernance RSE 2010 : premier prix “Responsabilité Sociétale”.

Fondation Sanofi Espoir

Sanofi France forme des médecins africains pour les campagnes de vaccinations. Des actions de mécénat de compétence ou de lutte contre la pauvreté sont menées avec le SAMU social, ou médecin du monde[51],[52]. La fondation met en place des actions de programme humanitaire et d'aide au développement[53].L'implication des salariés du groupe fait la force de la fondation. Xavier Darcos en est à la tête depuis 2015.

Mécénat et sponsoring

L'entreprise dirige une partie de son action vers les associations de patients[54]

Team Type 1

Gouvernance de l'entreprise

Sanofi est administrée par un conseil d'administration comptant treize membres dont dix sont indépendants et trois liés à l'entreprise. Les administrateurs sont élus pour des mandats de quatre ans, et il ne peut y avoir plus de quatre administrateurs de plus de 70 ans. Lors de l'assemblée générale annuelle du , le conseil d'administration[58],[a] était composé de :

Dirigeants

Ancien siège social du groupe Sanofi, au 174 avenue de France, Paris 13e.
  • Serge Weinberg est le président du conseil d'administration de Sanofi (il a été directeur général par intérim du au ).
  • Olivier Brandicourt est directeur général du groupe depuis le [59].

Sanofi annonce le 7 juin 2019 que c'est Paul Hudson, actuel dirigeant d’une partie des activités pharmaceutiques de Novartis, qui reprend dès septembre 2019 la direction du groupe. Cette annonce fait suite à un bilan mitigé du mandat d'Olivier Brandicourt et intervient 15 mois avant la fin programmée de son contrat en février 2021[60].

Comité exécutif[61]
  • Dominique Carouge, vice-président exécutif, business transformation[62].
  • Olivier Charmeil[63], vice-président exécutif médecine générale et marchés émergents [64].
  • Jean-Baptiste Chasseloup de Chatillon[65], vice-président exécutif, directeur financier.
  • Karen Linehan, vice-président exécutif, affaires juridiques et General Counsel (depuis )[66].
  • David Loew, vice-président exécutif, Sanofi Pasteur[67].
  • Philippe Luscan, vice-président exécutif, affaires industrielles globales (depuis )[68] et président, Sanofi en France.
  • Alan Main, vice-président exécutif, santé grand public[69].
  • Muzammil Mansuri, vice-président exécutif, stratégie et business development.
  • Ameet Nathwani, vice-président exécutif, group Chief Medical Officer.
  • Caroline Luscombe, vice-présidente exécutif, ressources humaines[70].
  • Bill Sibold, vice-président exécutif, Sanofi Genzyme[71].
  • Kathleen Tregoning, vice-président exécutif, affaires externes[72].
  • John Reed, responsable Monde, R&D (depuis juillet 2018)[73].
  • Dieter Weinand, vice-président exécutif, soins primaires[74].

Actionnariat

Actions en % (au [75]) :

  • Public 88,4 %, dont :
    • Institutionnels étrangers 64,1 %,
    • Institutionnels français 13,7 %,
    • Actionnaires individuels 5,9 %,
    • Divers 4,1 % ;
  • L'Oréal 9,2 %,
  • Salariés 1,4 % (actions détenues au travers du Plan Épargne Groupe),
  • Auto-contrôle 1,6 %.

Droits de vote en % (au [75]) :

  • Public : 80,9 % ;
  • L'Oréal : 16,7 % ;
  • Salariés : 2,4 % (actions détenues au travers du Plan Épargne Groupe).

Activité de lobbying

Auprès des institutions de l'Union européenne

Sanofi est inscrit depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare pour cette activité en 2017 des dépenses d'un montant compris entre 1 000 000 et 1 250 000 euros, et indique que Sanofi a perçu sur le même exercice 412 423 euros de subventions des institutions de l'Union européenne[76].

Aux États-Unis

Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de Sanofi aux États-Unis s'élèvent en 2017 à 4 790 000 dollars[77].

En France

Sanofi-aventis france, Sanofi-aventis Groupe et Sanofi Pasteur Europe déclarent à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour des montants qui n'excèdent pas 10 000 euros[78], 400 000 euros[79], 10 000 euros[80] sur le second semestre 2017.

Controverses

Sanofi, ses rapports avec la presse et avec la santé

Dans son édition du mercredi , Le Canard enchaîné révélait que la direction du laboratoire, en , diffusait au cours d'une réunion du comité d'entreprise de la filiale française un document mentionnant la nécessité de « neutraliser la grande presse »[81]. Le Canard mentionne le nombre de pages de publicité achetées par le groupe dans divers magazines comme moyen de pression et poursuit : « Pour venir à bout des plus récalcitrants, les labos connaissent d'autres remèdes de cheval : « voyages d'études », tous frais payés, au soleil, invitations multiples, cadeaux agréables et autres sévices du même tonneau. […] les responsables de Sanofi-Aventis jurent, la main sur le cœur, qu'il s'agit là d'une époque révolue et que la destination des voyages de presse est « toujours liée à une activité scientifique ». Qu'en termes galants ces choses-là sont dites… »[82]. Mise en cause, une pilule dénommée « Acomplia » censée soigner l'obésité et décriée par la presse. « L'an passé, poursuit le Canard, un comité d'experts de la toute puissante Food and Drug Administration américaine a émis un avis négatif sur la diffusion de ce médicament outre-Atlantique. Ces empêcheurs de prescrire en rond estimaient qu'Acomplia pouvait déclencher des dépressions graves, voire des tentatives de suicides chez certains malades. »[82]. Du coup, c'est un marché estimé à 3 milliards de dollars par an qui passe provisoirement sous le nez de Sanofi.

En France, des journaux comme Le Parisien, L'Express, ou Le Figaro, relayent ces observations et sont accusés par Sanofi de faire peur aux patients et aux payeurs (CNAM). « Plus grave, poursuit Hervé Liffran, le nombre de boîtes d'Acomplia vendues chaque semaine « stagne ». La neutralisation des journalistes n'a donc jamais été aussi urgente… ». Sanofi-Aventis est alors prêt à se mobiliser : « les visiteurs médicaux du labo sont priés de « prendre entre les yeux » les médecins les plus rétifs pour les persuader de la qualité du produit. » Le Canard poursuit que ce même document se fixait un autre objectif « surprenant » : « augmenter la durée du traitement » des patients. « Rien de tel que la lutte contre l'obésité, conclut le Canard, pour engraisser le chiffre d'affaires…[83] »

Ces pressions de Sanofi n'ont pourtant pas empêché que l'Acomplia® soit retiré de tout le marché européen par les autorités sanitaires européennes en 2008, prononçant une suspension de mise sur le marché « immédiate » et « temporaire », qui n'a pas été remise en cause jusqu'à présent (2016). Et ce même médicament n'a jamais obtenu son autorisation de mise sur le marché par les autorités des États-Unis. Dans les deux cas, la cause est la même : outre une moindre efficacité que ce que le laissaient penser les études cliniques, le médicament entraîne des effets secondaires psychiques graves, à type de dépression pouvant aller jusqu'au suicide[84],[85].

Sanofi et ses plans de restructuration

Dès son arrivée dans le groupe en , Christopher Viehbacher, comptable de formation, lance en trois ans deux plans d'économie et de restructuration. La R&D est particulièrement touchée, subissant en parallèle une importante réorganisation fonctionnelle et une diminution forte de ses moyens et donc de ses projets de recherche en cours.

En , la direction annonce un troisième plan de réduction des dépenses R&D sous couverts de rénovation de la R&D. Les sites de Toulouse et de Montpellier, orienté Recherche et Développement précoce, sont menacés. La succession de plans de réduction de coûts depuis 2008 s’inscrit dans une logique de rétrécissement.

Cette restructuration entraîne dès un vaste mouvement social au sein du groupe. Les sites de Toulouse et de Montpellier lanceront à cette occasion les « Jeudi de la Colère » et obtiendront le soutien de nombreux élus et politiques de tous bords. Le , Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif reçoit l'intersyndicale du groupe et qualifie le plan de restructuration de Sanofi d’inacceptable. Pierre Cohen, maire de Toulouse déclare le « je serai pour une loi contre les licenciements abusifs autrement appelés boursiers. On pourrait même la nommer loi Sanofi. » et qualifie la direction de sanofi de « patrons voyous ».

Sanofi et le bonus d'arrivée

Après avoir supprimé 4 000 postes depuis 2009, le groupe offre à Olivier Brandicourt, le nouveau directeur général, dont la nomination a été annoncée le , une indemnité forfaitaire de deux millions d'euros lors de sa prise de fonction qui a lieu le  ; il va toucher une somme identique en soit un montant de deux millions d'euros.

Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, a indiqué trouver : « incompréhensible le bonus de quatre millions d’euros octroyé au nouveau patron du groupe pharmaceutique français Sanofi, Olivier Brandicourt », et a réclamé « un peu de morale », voire des règles « réaffirmées ». Il a ensuite ajouté : « C’est incompréhensible. Comment tous ces gens, qui expliquent que c’est le mérite, que c’est l’économie libérale, le risque, la prise de risque qui doivent faire les résultats, ces gens-là, à peine prennent-ils la tête d’une entreprise — c’est-à-dire qu’ils n’ont pris encore aucun risque — sont déjà assurés d’avoir rémunération sans commune mesure ? »[86],[87].

Affaire de la Dépakine

Sanofi fait l’objet d’une procédure au civil pour « défaut d’information » auprès des patients mais aussi des médecins qui ont prescrit la Dépakine, anti-épileptique ayant causé des handicaps lourds (malformations, troubles autistiques, retards psychomoteurs...) chez des milliers d'enfants[88].

En août 2016, le ministère de la Santé annonce la création d'un Fonds d'Indemnisation pour les victimes[89].

En décembre 2016, des victimes lancent la première « class action » en matière de santé, en formant une action de groupe contre le laboratoire Sanofi[90].

Le Canard enchaîné indique en octobre 2017 que le laboratoire Sanofi « refuse de contribuer au fonds d'indemnisation des victimes »[91].

La Cour d'appel d'Orléans condamne Sanofi au civil le 20 novembre 2017 pour la « défectuosité de son produit », et confirme la responsabilité du laboratoire, en estimant que le contrôle des autorités de santé n'annule pas sa propre responsabilité. Sanofi se pourvoit en cassation[92].

En mars 2019, bien que sa responsabilité soit reconnue par les tribunaux, Sanofi continue de refuser d'indemniser les victimes. Seul l’État, aussi condamné, assume les indemnisations[93].

Sous-notation des salariés par quotas ou « forced ranking »

À l’occasion des entretiens annuels individuels, la direction de l’entreprise exige de l’encadrement qu’il détermine un quota de « mauvais salariés », une consigne illégale. Force ouvrière a interpellé la direction de Sanofi sur cette pratique en 2015[94]. L’affaire est dévoilée en 2017 par France Inter[95],[96].

Campagne de vaccination contre la dengue aux Philippines

En décembre 2017, le gouvernement philippin suspend la campagne de vaccination à grande échelle lancée en 2016 contre la dengue avec le vaccin Dengvaxia, suite aux décès de 14 personnes[97]. La justice philippine engage des poursuites contre Sanofi et réclame le remboursement de l’intégralité des sommes investies dans le programme de vaccination, soit 60 millions d’euros. Sanofi rejette les accusations et nie tout lien entre ces décès et le vaccin. Il reconnaît cependant que le vaccin pourrait aggraver la maladie chez les personnes jamais infectées auparavant[98],[99].

L'expérimentation animale

Sanofi fait partie des laboratoires pharmaceutiques tels que GSK, BMS, Novartis, AstraZeneca… ciblés par des mouvements[100] contre l'expérimentation animale[101].

Pollution du site de l'usine de Mourenx

D'après un article de Mediapart daté du 8 juillet 2018, les rejets de bromopropane (cancérigène) des cheminées de l'usine Sanofi de Mourenx, qui produit des médicaments Dépakine, atteignent 190 000 fois la limite autorisée par arrêté préfectoral. D'autres composés organiques volatils dangereux sont également rejetés en fort excès[102]. Le 9 juillet, Sanofi a annoncé la fermeture de l'usine, suite à un dépôt de plainte de l'association France Nature Environnement[103].

Notes et références

Notes

  1. Les années indiquées sont celle du début du premier mandat exercé et celle de l’échéance prévue du mandat en cours.

Références

  1. a b c et d « Document de Référence 2018 », sur www.sanofi.com (consulté le )
  2. Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom SANOFI (consulté le )
  4. « Capitalisation boursière », Boursorama, .
  5. « https://www.sanofi.com/-/media/Project/One-Sanofi-Web/Websites/Global/Sanofi-COM/Home/common/docs/investors/2020_03_23_Sanofi-Report-2019-20F-accessible.pdf »
  6. « Le Top 10 mondial des laboratoires pharmaceutiques en 2016 », sur mypharma-editions.com,
  7. « Communiqué de Presse », sur sanofi.com, (consulté le )
  8. a b c et d « Document de Référence 2018 », sur www.sanofi.com (consulté le )
  9. « Palmarès France », sur Boursorama,
  10. « Sanofi et Boehringer-Ingelheim scellent officiellement leur échange d’actifs », sur usinenouvelle.com, (consulté le )
  11. « Le défi du changement culturel ».
  12. « Sanofi se dote d'une signature internationale », sur Le Figaro,
  13. Sanofi va chercher son prochain patron chez Novartis, Les Echos, 8 juin 2019, (consulté le 11 juin 2019 sur le site des Echos)
  14. Qui est Paul Hudson, le futur nouveau patron de Sanofi ?, L'Usine Nouvelle, 7 juin 2019, (consulté le 11 juin 2019 sur le site de L'Usine Nouvelle)
  15. « Titre à compléter ».
  16. « Sanofi cède sa participation dans le groupe Yves Rocher », sur boursier.com, .
  17. Didier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, (1re éd. 1993 (Éditions du Seuil)), 452 p. (ISBN 978-2-84105-223-3), « Les nouvelles ressources de la profession : Nina Ricci », p. 160.
  18. « Yves Saint laurent : Sanofi change de cap », Stratégie, sur lexpansion.lexpress.fr, L'Expansion, (consulté le ) : « cette acquisition à prix d'or n'a pas réussi à doper les résultats de la branche parfums-cosmétiques ».
  19. Béatrice Peyrani, « Valse autour de Saint Laurent », Économie, sur lexpansion.lexpress.fr, L'Expansion, (consulté le ).
  20. « Titre à compléter ».
  21. « Titre à compléter ».
  22. « Titre à compléter ».
  23. « Titre à compléter ».
  24. « Titre à compléter ».
  25. « Titre à compléter ».
  26. « Titre à compléter ».
  27. « Sanofi Aventis détient 94 % de Zentiva », La Tribune, .
  28. « Sanofi-Aventis veut continuer à grossir pour diversifier ses activités », sur 20minutes.fr, .
  29. « Sanofi-Aventis devient Sanofi, pause dans les acquisitions », sur LExpansion.com, (consulté le )
  30. (en) « AstraZeneca sells rare cancer drug to Sanofi for up to $300 million », Reuters, .
  31. (en) « Sanofi links with Regeneron in $2.2 billion cancer drug push », Reuters, .
  32. (en) Andrew Caluus et Ben Hirschler, « Sanofi plans to reshape via $20 billion asset swap with Boehringer », Reuters, .
  33. « Dengvaxia, premier vaccin contre la dengue enregistré au Brésil ».
  34. « L’alliance de Sanofi et de Google dans le diabète reçoit le feu vert de l’UE », sur lemonde.fr (consulté le ).
  35. Jeanne Dussueil, « Sanofi s'appuie sur Google pour rebooster sa division diabète », sur FrenchWeb.fr (consulté le ).
  36. (en) Ben Hirschler et Leigh Thomas, « Sanofi launches $9.3 blillion fight for U.S. cancer firm Medivation », Reuters, .
  37. Le laboratoire Pfizer signe un accord sur le rachat de Medivation pour 14 milliards de dollars, Le Monde, 22 août 2016
  38. Garner J, Sanofi, croissance placebo, Le Monde, 8 février 2017
  39. Léna Corot, « Sanofi rachète l'américain Protein Sciences pour 650 millions de dollars », sur Usine Nouvelle,
  40. Gouzik A, Sanofi et Boehringer-Ingelheim scellent officiellement leur échange d’actifs, L'Usine Santé, 2 janvier 2017
  41. Ben Hirschler, Sudip Kar-Gupta et Michael Erman, « Biotech M&A takes off as Sanofi and Celgene spend $20 billion », sur Reuters,
  42. Matthias Blamont et Ben Hirschler, « Sanofi beats Novo to buy Ablynx for $4.8 billion in biotech M&A boom », sur Reuters,
  43. « Sanofi in talks to sell generics arm to Advent for $2.4 billion », sur Reuters,
  44. « Sanofi va supprimer plus de 200 postes en France », sur FIGARO, (consulté le )
  45. (en) « The Global Innovation 1000: Top 20 R&D Spenders 2005-2015 », PricewaterhouseCoopers, .
  46. « Sanofi, la R&D en chiffres clés, 2015 ».
  47. « Titre à compléter ».
  48. a et b « Sanofi, deuxième groupe en rentabilité de l'industrie pharmaceutique au niveau mondial », sur pharmactua.com.
  49. « Mirador multinationales: Sanofi »
  50. « Titre à compléter ».
  51. « Titre à compléter ».
  52. « Ils soutiennent Médecins du monde ».
  53. « Entretien avec Xavier Darcos », sur www.carenews.com
  54. « Titre à compléter ».
  55. « Sponsors de l'équipe cycliste Team Type 1 ».
  56. « Titre à compléter ».
  57. « Titre à compléter ».
  58. « Communiqué de presse », sur www.sanofi.com, .
  59. « Biographie d'Olivier Brandicourt », sur www.sanofi.com (consulté le ).
  60. « Sanofi a choisi Paul Hudson, transfuge de Novartis, pour succéder à Olivier Brandicourt », sur chanllenges.fr, (consulté le )
  61. « Composition du comité exécutif de Sanofi », sur www.sanofi.com (consulté le ).
  62. « Biographie de Dominique Carouge », sur www.sanofi.com
  63. « Biographie d’Olivier Charmeil ».
  64. « Olivier Charmeil nommé vice-président exécutif médecine générale et des marchés émergents », sur fr.reuters.com, .
  65. « Bio de Jean-Baptiste Chasseloup de Chatillon », sur sanofi.com, (consulté le )
  66. « Biographie de Karen Linehan ».
  67. « Bio de David Loew », sur www.sanofi.com
  68. « Titre à compléter ».
  69. « Bio d'Alan Main », sur www.sanofi.com
  70. « Bio de Caroline Luscombe, vice-présidente exécutif, ressources humaines », sur sanofi.com, (consulté le )
  71. « Bio de Bill Sibold », sur www.sanofi.com
  72. « communiqué de presse », sur www.sanofi.com, .
  73. « Biographie de John Reed, M.D. Ph.D », sur www.sanofi.com (consulté le )
  74. « Dieter Weinand, vice-président exécutif, soins primaires », sur sanofi.com, (consulté le )
  75. a et b « Structure de l'actionnariat ».
  76. « Registre de transparence », sur le site de la Commission européenne (consulté le )
  77. (en) « Sanofi », sur le site du Center for Responsive Politics (consulté le )
  78. « Fiche Sanofi-aventis France », sur www.hatvp.fr (consulté le )
  79. « Fiche Sanofi-aventis Groupe », sur www.hatvp.fr (consulté le )
  80. « Fiche Sanofi Pasteur Europe », sur www.hatvp.fr (consulté le )
  81. Hervé Liffran, Sanofi-Aventis, géant de la pharmacie, prescrit un remède contre la presse - Priorité du laboratoire : faire taire les journaux qui ont osé critiquer son nouveau médicament., Le Canard enchaîné, mercredi 30 avril 2008, p. 4.
  82. a et b Le Canard enchaîné, mercredi 30 avril 2008, p. 4.
  83. Canard Enchainé du 30 avril 2008.
  84. « Titre à compléter », sur doctissimo.fr (consulté le ).
  85. « Titre à compléter », sur www.e-sante.fr (consulté le ).
  86. « Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll juge « incompréhensible » le bonus de 4 millions d’euros octroyé à Olivier Brandicourt, nouveau PDG du groupe pharmaceutique français Sanofi », sur lesechos.fr.
  87. « Sanofi : un "bonus d'arrivée" de 4 millions d'euros qui passe mal », sur metronews.fr.
  88. Dépakine: Les premiers dossiers d'enfants malformés ou autistes examinés ce jeudi par l'Office d'indemnisation. "Envoyé spécial". Dépakine : un silence coupable.
  89. Nicolas Knispel, « Dépakine : pourquoi un Fonds d'Indemnisation », knispelavocat.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  90. « Les victimes de la Dépakine lancent la première "class action" en matière de santé », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  91. I.B., « Sanofi, labo comme un camion », Le Canard enchaîné,‎ , p. 4
  92. Eric Favereau, « Dépakine : condamnation lourde et inédite pour Sanofi », Libération,‎ , p. 17 (lire en ligne, consulté le )
  93. « L'autre scandale de la Dépakine : Sanofi refuse d'indemniser les victimes », sur lindependant.fr,
  94. Laetitia Cherel et Lionel Serre, « À qui le tour ? », La Revue dessinée, no 21,‎ , p. 95 (ISBN 979-10-92530-36-0)
  95. Marianne rey, « Affaire des salariés injustement sous-notés chez Sanofi: "un grand classique" », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  96. https://www.dailymotion.com/video/x5po6j9
  97. « Dengvaxia: le vaccin controversé de Sanofi contre la dengue - outre-mer 1ère », outre-mer 1ère,‎ (lire en ligne, consulté le )
  98. « Les dessous du fiasco du « vaccin miracle » contre la dengue de Sanofi », Observatoire des multinationales,‎ (lire en ligne, consulté le )
  99. Lise Barnéoud et Chloé Hecketsweiler, « Vaccination contre la dengue : le fiasco de Sanofi », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  100. Notamment par Stop Huntingdon Animal Cruelty (voir un « Compte-rendu d'action en France »).
  101. « Les militants anti-vivisection sèment la peur ».
  102. Jade Lindgaard, « Des rejets toxiques à des niveaux astronomiques dans l’usine Sanofi de Lacq », sur Mediapart, (consulté le )
  103. [[]], « Sanofi annonce l'arrêt immédiat de l'activité de son usine fabriquant la Dépakine », sur FranceTv, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes