Arcachon
Arcachon | |||||
Arcachon, la forêt des Landes, la dune du Pilat et le banc d'Arguin en arrière-plan. | |||||
Blason |
Arcachon Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Arcachon (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud-Pôle Atlantique (siège) |
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Maire Mandat |
Yves Foulon 2014-2020 |
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Code postal | 33120 | ||||
Code commune | 33009 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arcachonnais | ||||
Population municipale |
11 259 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 489 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
65 500 hab. (2015) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 39′ 10″ nord, 1° 10′ 09″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 45 m |
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Superficie | 7,56 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | La Teste-de-Buch | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://arcachon.fr/ | ||||
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Arcachon est une commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture du département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée en 1857 par détachement d'une partie de la commune de La Teste-de-Buch.
Partie intégrante de l'ancienne province de Gascogne, elle s'inscrit dans le périmètre du Pays de Buch, des Landes de Gascogne et de la forêt des Landes.
Devenue la ville la plus connue du bassin d'Arcachon, mais non la plus peuplée avec une population de 11 259 habitants en 2021, elle est au centre d'une aire urbaine de 65 500 habitants (en 2015), elle est une des grandes stations balnéaires de la côte atlantique, aux côtés de Royan, Biarritz, Les Sables-d’Olonne ou La Baule.
Géographie
Station balnéaire et port de pêche, la commune est délimitée au nord par le bassin d'Arcachon, au sud par la commune de La Teste-de-Buch, dans laquelle la station de Pyla-sur-Mer constitue un prolongement de celle d'Arcachon.
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Voies de communication et transports
Les principales voies de communication sont :
- la ligne de chemin de fer de Bordeaux à Arcachon (gare d'Arcachon) ;
- la route départementale 1250 (ancienne route nationale 250) relie aussi Arcachon à Bordeaux (rue de Pessac) ;
- l'autoroute A660 se raccorde à l'autoroute A63 (Bordeaux-Hendaye).
Les moyens locaux de transport sont :
- l'ascenseur public du Parc mauresque ;
- le Bus Eho (mini bus électriques) au sein même de la ville ;
- le réseau de bus Baïa, qui permet d'accéder aux communes de La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras et Le Teich (Arcachon est desservie par les lignes 1, 2 et 3 de ce réseau) ;
- le vélo d'Arcachon : depuis 2012, le vélo d'Arcachon (couleurs « sable et or ») est distribué à tous les foyers arcachonnais sur demande (un par foyer fiscal en habitation principale) ;
- depuis le 1er juillet 2015, la BlueCub met en service ses voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré[1].
Arcachon bénéficie aussi du vaste réseau de pistes cyclables autour du bassin, reliant Biscarrosse à Pyla-sur-Mer, Pyla-sur-Mer à La Teste-de-Buch, La Teste-de-Buch à Arcachon, notamment aux plages de la station. On peut également longer le littoral d'Arcachon au Teich en passant par La Teste-de-Buch et Gujan-Mestras. Une extension entre Le Teich et Biganos permet désormais de faire le tour complet du bassin.
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Gare d'Arcachon.
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Bus Baïa.
Urbanisme
La station voit le jour au XIXe siècle, alors que la vogue des bains de mer connaît un grand développement. En quelques décennies, les dunes jusque-là vierges sont loties. En 1857, l'empereur Napoléon III érige ce qui n'est qu'un quartier de La Teste en commune.
De 1862 à 1865, est construite la « ville d'hiver » sous l'impulsion des frères Pereire, où une clientèle aisée en provenance de toute l'Europe vient se prémunir des rigueurs de l'hiver. Une parure monumentale d'inspirations diverses donne peu à peu son visage à la ville : casino mauresque, buffet chinois (aujourd’hui disparus) apportent une touche exotique, au milieu d'immeubles cossus et de villas qui utilisent une large palette de styles architecturaux.
Puis Arcachon devient « la ville aux quatre saisons » : à la Ville d'Hiver, viennent s'ajouter une « Ville de Printemps », une « Ville d'Été » et une « Ville d'Automne ». L'allée Faust, située près du parc mauresque, est une avenue exceptionnelle sur le plan architectural. Dans d'autres quartiers d'Arcachon, on peut admirer par exemple le château Deganne (devenu casino) ainsi que d'autres constructions du boulevard de la Plage ou du boulevard Deganne.
Récemment, le centre-ville a fait l'objet d'une réhabilitation, caractérisée notamment par la création d'une nouvelle place nommée place des Marquises et inaugurée le 25 mars 2012. Ce nouvel espace, situé entre la mairie et le boulevard de la Plage, est un résumé des styles les plus remarquables de la ville d'Arcachon.
Trois autres quartiers importants sont : l'Aiguillon, les Abatilles et le Moulleau.
Toponymie
L'étymologie est controversée. Selon B. et J.-J. Fénié, la racine aquitanienne *aruka, « brèche », « fente », « crevasse », se rapporterait à l'exutoire primitif de l'Eyre, auquel s'applique le suffixe -ixonne attesté ailleurs. De la forme ancienne Arcaisso dérive certainement le terme arcanson qui désigne la colophane, un des principaux constituants de la résine de pin, qui fut localement récoltée pendant des siècles. Contrairement à la majorité de la forêt des Landes, les boisements anciens d'Arcachon sont naturels. De la forêt de la « petite montagne d'Arcachon », subsistent encore des chênes pédonculés, des arbousiers et des pins dont on estime que les anciens prédécesseurs ont été exploités par quelques-uns des tout premiers gemmeurs.
Le nom gascon en est Arcaishon.
Histoire
Jusqu'au début du XIXe siècle, Arcachon se réduit à quelques cabanes de pêcheurs et de résiniers en bordure du bassin d'Arcachon.
La fixation des dunes
Louis XVI ayant l'intention d'établir un port militaire dans la baie d'Arcachon, il était nécessaire en premier lieu de fixer les sables des dunes. L'ingénieur de la marine Charlevoix de Villiers étudie la question et propose, en 1779, l'emploi de plantations. Victime d'intrigues, il tombe en disgrâce. Le problème est repris neuf ans plus tard par Nicolas Brémontier. Brémontier fait d'abord construire une digue destinée à arrêter le cheminement des sables au point de départ. À environ 70 m de la ligne atteinte par les plus hautes mers, on enfonce dans le sol une palissade de madriers contre laquelle le sable s'accumule. Relevant les madriers à mesure que le sable monte, on crée une « dune littorale » de 10 à 12 m de hauteur, formant barrière. Le sable de la surface est fixé par des semis de gourbet, dont l'épais lacis de racines s'étend rapidement. Brémontier s'attaque ensuite au problème de la fixation des dunes intérieures. Des graines de pins maritimes, mélangées à des graines d'ajonc et de genêt sont semées sous une couverture de fagots de branchages qui maintiennent provisoirement les sables. Au bout de quatre ans, le genêt atteint près de deux mètres de hauteur. Le pin, d'une croissance plus lente, grandit ainsi protégé et distance bientôt les autres plantes qui, en pourrissant, apportent des éléments organiques fertilisants.
La naissance de la station puis de la commune
En 1841, une ligne de chemin de fer relie Bordeaux et La Teste-de-Buch. En 1845, un débarcadère en eau profonde est construit sur la baie, à cinq kilomètres au nord de La Teste-de-Buch ; une route, tracée à travers les prés salés, le dessert. Des villas se construisent : Arcachon est née.
Dans la première partie du XIXe siècle, le site déjà apprécié pour la qualité de son climat, connaît un essor très rapide, en particulier grâce à la création de la ligne de chemin de fer Bordeaux-La Teste, qui amène sur le Bassin des gens de toute la région. En 1823, un marin du nom de François Legallais[2] ouvre un établissement de bains de mer visant une clientèle aisée.
Arcachon, ancien quartier de La Teste-de-Buch, est érigée en commune par décret impérial (Napoléon III) le ; Alphonse Lamarque de Plaisance, le premier maire, est également le père de la devise de la ville : Heri solitudo, hodie vicus, cras civitas soit Hier désert, aujourd’hui village, demain cité, tout à fait prémonitoire.
Thalassothérapie, climatothérapie et même plus tard thermalisme, avec la découverte en 1923 de la source Sainte-Anne des Abatilles, le destin d'Arcachon s'oriente dès l'origine vers celui d'une ville de santé.
Le rôle des frères Pereire
Banquiers et propriétaires du chemin de fer entre Bordeaux et La Teste, les frères Pereire décidèrent de prolonger la ligne jusqu'à Arcachon avec l'idée de faire de cet endroit un pôle commercial et portuaire. Déjà nombreux sont ceux qui venaient par le chemin de fer profiter de la région et des courses landaises se déroulant dans les arènes d'Arcachon (arènes en dur qui ont été démolies) et de La Teste (arènes en bois pouvant accueillir 5 000 personnes, se trouvant sur l'ancienne place du Coum, aujourd’hui place Edmond-Rostand, derrière les prés salés).
Le projet commercial n'eut pas un grand succès, mais les frères Pereire développèrent le tourisme estival et thermal en acquérant les terrains où il fondèrent la Ville d'Hiver. À partir de ce moment-là, la ville ne cessa de s'enrichir d'établissements incitant au luxe et à la détente comme le célèbre casino de la plage construit en 1853 appelé également Château Deganne du nom de son constructeur.
Les constructeurs de la ville furent également inspirés par le style colonial avec le Casino Mauresque appelé également Casino de la forêt à cause de son emplacement sur la dune boisée de la Ville d'Hiver. Son architecture était inspirée de l'Alhambra de Grenade et de la Mosquée de Cordoue. Après avoir eu son heure de gloire, il fut plus ou moins délaissé et finit par être détruit par un incendie en 1977.
Anecdote : dans la Ville d'Hiver, il y a à son emplacement géographique dans le parc mauresque, une allée du Moulin Rouge en hommage au grand peintre Toulouse-Lautrec qui passait ses vacances à Arcachon. Ce dernier avait une maison au bord de la plage et aimait se baigner.
Le XXe siècle
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant allemand y fit stationner le 950e régiment hindou en garnison[3]. La ville est libérée le 22 août 1944 par les FFI du bataillon d'Arcachon[4] commandé par le capitaine Duchez[5].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Un décret du (Journal officiel du ) a créé un arrondissement d'Arcachon comprenant les cantons d'Arcachon, d'Audenge, de Belin-Béliet et de La Teste-de-Buch. Son chef-lieu est fixé à Arcachon.
Jumelages
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Localisation des villes jumelées : |
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Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Arcachonnais[9].
Évolution démographique
La commune occupe, en 2007, le 790e rang au niveau national (alors qu'elle était au 771e en 1999) et le 21e rang au niveau départemental.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[10],[Note 1].
En 2021, la commune comptait 11 259 habitants[Note 2], en augmentation de 3,38 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (48,1 %) est en effet nettement supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (57,2 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 42,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 10,6 %, 15 à 29 ans = 13,3 %, 30 à 44 ans = 14 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 41,4 %) ;
- 57,2 % de femmes (0 à 14 ans = 8,5 %, 15 à 29 ans = 9,6 %, 30 à 44 ans = 10,5 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 53,2 %).
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année, a lieu un concours international de piano, créé par Véronique Bonnecaze.
Économie
Station climatique et balnéaire, important port de pêche et de plaisance, pôle commercial, la ville est fréquentée chaque été par près de 90 000 estivants, et, hors saison certains week-ends, par près de 15 000 personnes. Elle a un taux de croissance parmi les plus élevés de la Gironde et du littoral aquitain (+ 1,2 % entre 1999 et 2007)[15].
Arcachon fut également une station de ski de 1938 à 1970, la neige étant remplacée par un tapis d'aiguilles de pin. La piste de la ville d'hiver a servi au slalom, à la descente et même au saut à ski. Chaque année, à partir de 1947, se courait sur la piste d’Arcachon la dernière compétition figurant sur le calendrier officiel de la fédération française de ski au même titre que Chamonix ou Megève[16].
L'économie du bassin est principalement organisée autour de trois pôles :
- l'ostréiculture arcachonnaise dont l'essentiel de sa production est réalisée par la ville de Gujan-Mestras[17]. Les huitres d'Arcachon sont déjà connues de Rabelais. Mais l'organisation industrielle des parcs, dans l'île aux Oiseaux et dans la baie, date de 1849 ;
- le tourisme et les activités balnéaires, avec la plaisance et ses chantiers et ateliers comme le chantier naval Couach à Gujan-Mestras ;
- l'industrie papetière, avec notamment l'usine de papier Smurfit, située à Facture-Biganos.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La villa Teresa ou hôtel Semiramis dans la Ville d'Hiver fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [18] ; repris à un spéculateur, cet hôtel acheté en ruine a été rénové par Arlette et Denis Baures.
- La basilique Notre-Dame d'Arcachon construite de 1851 à 1861.
- La chapelle des Marins est une chapelle catholique dont les murs sont couverts d'ex-votos, dons des marins sauvés des eaux.
- Le belvédère Sainte-Cécile est une flèche métallique qui surplombe la ville et offre un point de vue sur le bassin.
- Le monument aux morts d'Arcachon d'inspiration pacifiste, dominé par une Victoire, présente des sculptures de pleureuses, d'un résinier d'une ostréicultrice du bassin et des inscriptions pacifistes dont PAX - LABOR (Paix - Travail).
- L'église Notre-Dame des Passes est située dans le quartier du Moulleau.
- La synagogue, située 89 cours Desbiey, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [19].
Patrimoine culturel
- Le château Deganne datant de 1853 abrite le casino de la plage.
- Le Musée aquarium d'Arcachon, créé en 1865 par la Société Scientifique d'Arcachon[20], qui doit être inclus d'ici 2016 dans le pôle océanographique Aquitain.
- Arcachon possède plus d’une dizaine d'œuvres du sculpteur Claude Bouscau, dont l'Héraclès du parc Mauresque et la Croix Péris en mer.
Patrimoine naturel
- Le bassin d'Arcachon est un site maritime quasi-clos en forme d'anse que borde la dune du Pilat, agréable mais relativement difficile d'accès aux embarcations.
- L'île aux Oiseaux et les cabanes tchanquées.
- La pointe de l'Aiguillon est un quartier d'Arcachon au style typique des villages de pêcheurs.
- Le port d'Arcachon est le second port de plaisance de l'Atlantique. Il a été le point de départ de la course au large en solitaire du Figaro à six reprises en 1982, 1987, 1992, 1995, 1997 et 2000. Le port a été le premier a s'opposer à la location de bateaux entre particuliers, et tout particulièrement à SamBoat.
- La plage Pereire est aménagée avec des jardins maritimes, des pelouses, des promenades et des pistes cyclables qui conduisent jusqu'au quartier du Moulleau.
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Vue d'ensemble de la plage, de la jetée Thiers et d'une partie d'Arcachon.
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Jetée Thiers, côté ouest.
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La Croix Péris, œuvre de Claude Bouscau au bout de la digue.
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Monument aux morts : Paix et Travail.
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Église Notre-Dame-des-Passes.
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Quartier Est au bord du bassin d'Arcachon.
Personnalités liées à la commune
(Par ordre alphabétique) :
- Marie Bartette, résistante française. Propriétaire à Arcachon de la petite mercerie "Au bonheur des dames", elle refuse la défaite de juin 1940, est à l'origine du premier groupe de l'O.C.M. (Organisation civile et militaire) d'Arcachon et a des responsabilités au sein du réseau Jove (renseignement et filières d'évasions). Dans la nuit du 31 décembre 1940 au 1er janvier 1941 elle est de ceux qui inondent les rues d'Arcachon de plusieurs milliers de croix de Lorraine découpées dans du papier. Arrêtée le 30 juin 1944 et interrogée par la Gestapo, elle ne parle pas. Déportée à Dachau puis à Ravensbruck elle est libérée par l'Armée rouge le 30 avril 1945.
- Danielle Bonel, actrice française, secrétaire et confidente de la chanteuse Édith Piaf, née à Arcachon en 1919 et décédée en 2012.
- Claude Bouscau, Premier Grand Prix de Rome 1935, est un sculpteur né à Arcachon le et décédé à Paris en 1985. La ville possède une douzaine d'œuvres représentatives réparties dans toute la ville.
- Gabriele D'Annunzio s'installa au Moulleau de 1910 à 1915. Il y écrivit certaines de ses plus belles œuvres dont la pièce Le Martyre de Saint-Sébastien et La Contemplation de la mort. Un buste à son honneur, dû au sculpteur Nicola D'Antino, y a été inauguré le 5 octobre 1958, volé en 1992, il a été remplacé[21].
- Adalbert Deganne, ancien maire d'Arcachon, né à Vertus le .
- Sylvain Dornon, boulanger arcachonnais.
- Roger-Henri Expert, né le 18 avril 1882 à Arcachon, mort à Cérons (Gironde) le 13 avril 1955, est un architecte français. En 1926, il dessinera les plans de cinq villas à la limite du quartier du Moulleau et du Pyla-sur-Mer (commune de La Teste). Il repose au cimetière d'Arcachon[22].
- Valentine Haussmann, maîtresse de Napoléon III, née à Bordeaux le , décédée à Arcachon le .
- Virginie Hériot, vicomtesse et navigatrice française née au Vésinet (Yvelines) le et morte à Arcachon le .
- Hélène Honnorat, romancière.
- Patrice Lagisquet, né le à Arcachon, joueur de rugby à XV français
- Roger Lerou, né le à Arcachon et mort le joueur de rugby à XV français devenu ensuite dirigeant de rugby à XV.
- Antonin Magne, cycliste sur route français y est décédé.
- Jean Michelet, maçon arcachonnais ayant inventé en 1865 la technique du chaulage très employée dans le cadre de l'ostréiculture.
- Jean-François-Xavier Mouls fut le premier curé d'Arcachon, il est considéré comme un des pères fondateurs de la ville[23].
- Guillaume Nouaux, né à Arcachon en 1976, est un batteur, compositeur et chef d'orchestre de jazz français.
- Les frères Émile et Isaac Pereire, banquiers à l'origine de la Ville d'Hiver avec leur neveu Paul Régnauld.
- Jean Périsson, chef d'orchestre, né à Arcachon en 1924.
- Le général Armand Pinsard (1887-1953), pilote as de la Première Guerre mondiale, est enterré au cimetière d'Arcachon (carré 15).
- Jacques Rigaud est enterré au cimetière d'Arcachon.
- Jacques Séverac né à Arcachon (1901-1981), acteur, scénariste et réalisateur de cinéma.
- Charles-Alexandre Thirion, ingénieur, décédé à Arcachon en 1901.
- Charles Tournemire (1870-1939), organiste et compositeur français, décédé et enterré à Arcachon.
- Pascal Touron, rameur français, né à Arcachon en 1973.
Héraldique
Les armes d'Arcachon se blasonnent ainsi : Tranché, au premier d'azur au pin arraché au naturel adextré d'une ruche d'or accompagnée de six abeilles du même ordonnées en orle, au second de gueules au bateau de pêche d'or, habillé d'argent, sur une mer du même agitée de sable, surmonté à dextre de la Vierge aussi d'or surmontée d'une étoile du même et posée sur une nuée aussi d'argent ; à la cotice d'or brochant sur la partition ; le tout sommé d'un comble tiercé en pal de sable, d'argent et d'or. Devises :
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Voir aussi
Bibliographie
- Éliane Keller, Arcachon. Villas et personnalités, Équinoxe, 1994, 150 pages.
Articles connexes
- Liste des communes de la Gironde
- Ville d'Hiver
- Pays de Buch
- Landes de Gascogne
- Dune du Pilat
- Bassin d'Arcachon
- FC Bassin d'Arcachon
- Radio Bassin Arcachon
- Ski sur aiguilles de pins à Arcachon
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la commune
- Office du tourisme d'Arcachon
- Site officiel du tourisme sur le bassin d'Arcachon
- Site officiel de la dune du Pilat
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Site de Bluecub
- « La jetée Legallais et le Grand Hôtel », sur leonc.free.fr, (2015)
- Dominique Lormier, La Libération de la France : Aquitaine, Auvergne, Charentes, Limousin, Midi-Pyrénées, Éditions Lucien Sourny, (ISBN 978-2-84886-065-7), p. 15.
- Le bataillon d'Arcachon est également appelé groupe d'Arcachon et colonne d'Arcachon.
- Historique de la Résistance à Arcachon.
- http://www.sudouest.fr/2010/04/07/robert-fleury-n-est-plus-59275-2733.php
- Commune d'Arcachon sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 12 avril 2013.
- Annuaire des villes jumelées
- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 12 avril 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Évolution et structure de la population à Arcachon en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Gironde en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Chiffres-clés du commerce à Arcachon, CCI Bordeaux, novembre 2010
- https://www.youtube.com/watch?v=Nom9JIjyvtM
- « La Capitale de l’ostréiculture »
- Notice no PA33000079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA33000080, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- André Rebsomen, « Notes sur l’Histoire de la Société Scientifique d’Arcachon », sur Sauvons le musée-aquarium d'Arcachon, (consulté le ).
- Dominique Lormier, Gabriele D'Annunzio en France 1910-1915, (p. 168-170), J et D éditions, 1997 (ISBN 2841271102).
- Arcachon Nostalgie
- Biographie du curé Mouls