Gourdon (Lot)

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Gourdon
Gourdon (Lot)
La ville et l'église Saint-Pierre.
Blason de Gourdon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
(sous-préfecture)
Arrondissement Gourdon
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Quercy-Bouriane
(siège)
Maire
Mandat
Marie-Odile Delcamp
2014-2020
Code postal 46300
Code commune 46127
Démographie
Gentilé Gourdonnais
Population
municipale
3 946 hab. (2021 en diminution de 8,68 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Population
agglomération
5 161 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 13″ nord, 1° 22′ 55″ est
Altitude 263 m
Min. 130 m
Max. 323 m
Superficie 46 km2
Élections
Départementales Gourdon
(bureau centralisateur)
Localisation
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Gourdon
Liens
Site web gourdon.fr

Gourdon (en occitan : Gordon, prononcer : [ɡuɾ'du]) est une commune française située dans le nord-ouest du département du Lot, en région Occitanie.

La cité chef-lieu de la commune de Gourdon est construite sur une remarquable colline acropole qui domine le pays environnant, la Bouriane, à plus de vingt kilomètres à la ronde. Elle a porté le donjon ou dominium d'une des plus puissantes familles féodales du Quercy, les Fortaniers de Gourdon.

Géographie

Localisation

Commune située au centre d'une petite Aire urbaine, entre le causse de Gramat et le Périgord, dans une région sablonneuse nommée la Bouriane, Gourdon est à 45 km de Cahors, 25 km de Sarlat et 75 km de Brive-la-Gaillarde.

Communes limitrophes

Hydrographie

Gourdon est traversée par le Bléou, c'est ici que naît la Marcillande et est aussi limitée au sud-est par le Céou.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 4 600 hectares ; son altitude varie de 130 à 323 mètres[2].

La ville est située sur une butte de 286 m dominant les alentours.

Voies de communication et transports

Gourdon possède : une gare ferroviaire (Gare de Gourdon) sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, elle était aussi le terminus de l'ancienne ligne de Carsac à Gourdon.

Elle est également accessible par l'autoroute A20.

Climat

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 2 2 4 6 10 12 14 14 11 9 5 2 7,58
Températures moyennes (°C) 5,5 6,5 9 11.5 15.5 18.5 20,5 20,5 17,5 14 8,5 5,5 12,75
Températures maximales moyennes (°C) 9 11 14 17 21 25 27 27 24 19 12 9 17,92
Précipitations moyennes (mm) 68 68 63 78 93 81 60 67 76 82 72 75 883
Ensoleillement moyen (heures) 89 107 151 176 199 239 283 247 209 163 102 91 2056
Source: La Chaine Météo

Toponymie

Attestée sous les formes Gurto, Gordo, Gordiono en 1287[3].

Le nom Gourdon aurait une racine préceltique : gord qui a un sens oronymique, mais pourrait aussi évoquer les Goths et la famille des Gourdon[4].

Histoire

Archives

Grâce à la permanence de l'administration civile dans le même bâtiment de la place Saint-Pierre depuis le XIIIe siècle, les administrateurs de Gourdon ont pu conserver dans l'hôtel de ville un fonds exceptionnel d'archives municipales (en occitan, latin et ancien français) qui racontent l'histoire de leur cité depuis 1249. Une traduction en français de ces textes a été réalisée, se renseigner auprès des services municipaux, ou auprès de M. Max Aussel au Vigan (05 65 41 03 92).

Préhistoire

L'éperon rocheux qui constitue la butte de Gourdon possède un abri et une grotte occupés au Magdalénien. Des haches en pierres polies ont été retrouvées il y a une cinquantaine d'années par un « fouilleur »[Qui ?]. La région de Gourdon était déjà occupée par les hommes préhistoriques du Paléolithique supérieur (il y a 25 000 ans).

À trois kilomètres de Gourdon se situent les grottes de Cougnac.

Moyen Âge

Le site de Gourdon devint au Moyen Âge un castrum, bâti sur un éperon, avec château fort et remparts circulaires.

Les seigneurs de Gourdon sont mentionnés pour la première fois au IXe siècle dans une charte de 839. Un certain Odolric, d’origine wisigothe, en aurait été le seigneur et serait à l'origine de la puissante famille de Gourdon[5].

Géraud III de Gourdon fut seigneur de Gourdon vers le Xe siècle. Un membre de cette famille, Bertrand de Gourdon, aurait tué Richard Cœur de Lion lors du siège de Châlus.


En 1243[réf. nécessaire], ses habitants s'émancipent en partie de la tutelle seigneuriale par l'octroi d'une charte de coutume. En 1244 la ville reçut une charte de coutumes et fut gouvernée par quatre consuls, confirmée par l'évêque de Cahors et le sénéchal du Quercy[5].

La seigneurie de Gourdon échoit au XIVe siècle aux Cardaillac, puis à Jean d'Armagnac. La ville bourgeoise de Gourdon, prospère et bien administrée par ses consuls, ressent une antipathie croissante contre les seigneurs appauvris de Gourdon, qui s'attachent à quelques privilèges humiliant ou parfois d'exorbitantes brimades. Lou consoulat est fidèle à la lignée des rois de France, en particulier Charles VII et Louis XI, qui les protègent face à de plus en plus improbables retours en force seigneuriaux[6].

En 1316, Jean Ier d'Armagnac, comte de Rodez et futur comte d'Armagnac, devint le seigneur de la ville.[réf. nécessaire]

Gourdon s'illustra durant la guerre de Cent Ans en étant un important centre de résistance aux Anglais. La ville fut occupée par les Anglais. Elle avait alors un château protégé d'épaisses murailles. Sous le règne de Charles VII, ce château fut démoli par les Anglais au moment de leur départ[5].

De 1348 à 1391 -soit plus de quarante ans - la ville de Gourdon a été sous la menace constante de bandes de routiers, ayant rallié le camp anglais, installé au château de Costeraste.

Au sortir des temps féodaux, les seigneurs de Gourdon, même s'ils contrôlent les passages du Lot en amont de Cahors, sont tenus en respect par les évêques de Cahors qui contrôlent la navigation fluviale sur le Lot. Les seigneurs de Turenne dominent la vallée de la Dordogne et les maisons de Saint-Sulpice et de Cardaillac accaparent l'Ouest du Quercy.

Fortanier de Gourdon fonde également un relais à mi-distance entre leur domaine de Gourdon et les châteaux de Cénevières et Montbrun : la bastide fortanière ou bastida fortanieta de Gordonio qui devient aussitôt un abri pour les pèlerins de Rocamadour.

Époque moderne

Lors des Guerres de religion, en 1562, la ville est prise par les calvinistes[5].

L'évêque de Cahors Antoine Hébrard de Saint-Sulpice fonde à Gourdon, le 16 mars 1588, la première confrérie des pénitents bleus du Quercy[7].

En mai 1619, Pons de Lauzières-Thémines, maréchal de France et seigneur de Gourdon, prend parti pour Marie de Médicis contre le jeune roi Louis XIII. Aussitôt, montrant une fidélité, à la fois exemplaire et intéressée au roi, sous la direction du duc de Mayenne, les habitants assiègent le château, le rasent et instaurent l'hégémonie définitive des consuls de la ville.

Elle connut son apogée au XVIe siècle grâce à la prospérité des tisserands et des drapiers. Sa population atteignait déjà les 5000 habitants.

Le constant déclin du Haut-Quercy depuis les Temps modernes ne permet pas d'apercevoir facilement le rayonnement et la vigueur de l'économie gourdonnaise médiévale ou de la Renaissance.

Époque contemporaine

Le sous-préfet de Gourdon Jacques Bruneau nommé en novembre 1942 fit au printemps 44 transférer l’école de gendarmerie maritime de Toulon à Gourdon qu’il logea au collège moderne de jeunes filles au grand dam de sa directrice madame Faure et de son fils Maurice Faure alors âgé de dix-huit ans (22 ans ?). Ils estimaient que cette réquisition constituait un abus de pouvoir[8]! Son action ne s’arrête pas là : il participe au transfert du 5e escadron du 3e régiment de la garde de Perpignan à Gourdon. Ce réservoir de militaires fut le noyau de la Résistance dans le Lot. Il organise avec André Malraux la Résistance, ordonne la destruction de viaduc de Souillac pour (bien tard le 3 août) retarder le déplacement des troupes allemandes par rails.

Le 26 juin 1944 vers 19 heures, le chef de la milice du Lot ayant habité dans les environs de Gourdon est abattu devant le siège de la Gestapo à Cahors.

Les 28, 29 et 30 juin 1944, Gourdon est investi par différentes troupes allemandes (11ème Panzer division de la Wehrmacht, Das Reich?, Gestapo, Hilfspolizei). 5 personnes furent tuées sur la commune et 22 otages fusillées à Boissières.

Le 14 novembre 1948, la ville de Gourdon reçoit la Croix de Guerre à l’occasion de l’inauguration du monument aux morts avec la citation : "Centre actif de résistance, a formé de nombreux maquis qui ont lutté vaillamment contre l'ennemi. A supporté avec courage de terribles représailles. Restera par ses martyrs un symbole de la Résistance."

Politique et administration

La mairie.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[9],[10].

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de l'arrondissement de Gourdon de la communauté de communes Quercy-Bouriane et du canton de Gourdon.

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[11].

Instances judiciaires et administratives

Gourdon possède :

Finances locales

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Gourdon[Note 1].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Gourdon s'établit à 5 882 000  en dépenses et 5 956 000  en recettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 2] se répartit en 4 525 000  de charges (937  par habitant) pour 5 132 000  de produits (1 063  par habitant), soit un solde de 607 000  (126  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 3] pour un montant de 2 290 000  (51 %), soit 474  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de 425  à 474  par habitant ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 4] pour une somme de 2 577 000  (50 %), soit 533  par habitant, ratio inférieur de 11 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (596  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 444  à 533  par habitant.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Gourdon[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La section investissement[Note 5] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

  • des dépenses d'équipement[Note 6] pour une valeur totale de 1 114 000  (82 %), soit 231  par habitant, ratio inférieur de 48 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (447  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 96  par habitant en 2009 et un maximum de 231  par habitant en 2013 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 7] pour 236 000  (17 %), soit 49  par habitant, ratio inférieur de 46 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (90  par habitant).

Les ressources en investissement de Gourdon se répartissent principalement en[A2 4] :

  • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 129 000  (16 %), soit 27  par habitant, ratio inférieur de 41 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (46  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 14  par habitant en 2010 et un maximum de 40  par habitant en 2009 ;
  • subventions reçues pour une somme de 78 000  (9 %), soit 16  par habitant, ratio inférieur de 78 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (72  par habitant).

L'endettement de Gourdon au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 8], l'annuité de la dette[Note 9] et sa capacité de désendettement[Note 10] :

  • l'encours de la dette pour 8 978 000 , soit 1 859  par habitant, ratio supérieur de 79 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 040  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio diminue de façon continue de 2 054  à 1 859  par habitant[A2 5] ;
  • l'annuité de la dette pour 603 000 , soit 125  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 125  par habitant en 2013 et un maximum de 145  par habitant en 2009[A2 5] ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 772 000 , soit 160  par habitant, ratio inférieur de 30 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (228  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 130  par habitant en 2012 et un maximum de 165  par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 11 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 5 années en 2000 et un maximum élevé d'un montant de 21 années en 2005.

Jumelages

Drapeau de l'Allemagne Ibbenbüren (Allemagne) depuis 2001[12].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

En 2021, la commune comptait 3 946 habitants[Note 11], en diminution de 8,68 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8483 7035 5585 6995 1535 3345 3255 0815 060
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 0705 0995 2045 3745 0985 0875 0294 8344 452
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 3514 2604 2934 1294 1354 0774 1353 8963 981
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4 1574 8034 7284 8994 8514 8824 6694 6034 316
2018 2021 - - - - - - -
3 9853 946-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[17] 1975[17] 1982[17] 1990[17] 1999[17] 2006[18] 2009[19] 2013[20]
Rang de la commune dans le département 3 3 3 3 3 3 3 3
Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

Au début du XXe siècle, Gourdon comptait 4260 habitants[21].

Enseignement

Gourdon possède plusieurs établissements scolaires :

  • trois établissements de l'enseignement primaire :
    • une école maternelle : école Frescaty (petite, moyenne et grande sections) ;
    • deux écoles élémentaires : école Hivernerie (CP et CE1) et école Daniel-Roques (CE2, CM1 et CM2) ;
  • un établissement (lycée-collège mixte) de l'enseignement secondaire :
    • collège Léo-Ferré (sixième, cinquième, quatrième et troisième + classes SEGPA) ;
    • lycée général et professionnel Léo-Ferré (seconde générale, première (ES, L, S) et terminale (ES, L, S), section des métiers de la mode (MDM), section Bac pro commerce et CAP vente).

Gourdon possède :

Manifestations culturelles et festivités

Tous les ans à la même période, c'est-à-dire entre le 20 et le 30 juin, la fête de la Saint-Jean est célébrée avec la venue de la fête foraine durant quatre jours (vendredi soir, samedi soir, dimanche soir et lundi soir). Un feu est organisé le samedi soir et un feu d'artifice clôture la fête le lundi soir à minuit.

  • Les Médiévales de Gourdon.
  • Le Festival Happy Days Gospel.
  • Les Actualités Locales au Cinéma, journal d’information locale diffusé au cinéma municipal l'Atalante avant chaque film.
  • Le festival de cinéma Images et résistance.

Santé

Gourdon possède :

Sports

Le Gourdon XV club de rugby à XV qui évolue dans en Fédérale 3.

Gourdon possède plusieurs infrastructures sportives, notamment un bassin. Le stade Louis-Delpech accueille toutes les rencontres du club de rugby, tandis que le stade du Marché-Vieux hérite du football. Récemment, un complexe sportif a été construit et comprend : un stade de rugby et un stade polyvalent avec terrain de football, piste d'athlétisme, un centre équestre. La ville possède également un dojo où sont pratiqués le judo et le jiu-jitsu.

Économie

L'agriculture et l'agroalimentaire sont les principaux piliers de l'économie de la commune avec le tourisme. Une monnaie locale et citoyenne, le Céou, est utilisée sur le bassin de vie de la bouriane. Cette monnaie, complémentaire de l'euro a pour vocation de dynamiser l'économie locale.

Le Céou est mis en circulation et gérer par l'association A.M.I.C Céou.

Des citoyens animent également une Association pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) qui se nomme Consom'acteurs 46.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Chateau de Costeraste

Le château de Costeraste a été édifié entre 1218 et 1241, reconstruit après la Guerre de Cent Ans et modifié aux XVIIe et XIXe siècles. Constitué d'une tour, d'une salle et d'un logis qui datent du Moyen Age, il présente en façade  un décor militaire unique, daté de 1652, de canons, de boulets et de bouches à feu sculptés. Ce château qui a près de 800 ans d'âge, a été édifié sous la croisade des Albigeois et a connu un propriétaire condamné pour hérésie cathare avant de devenir la base d'opération de compagnies de routiers pendant la guerre de Cent ans. Reconstruit à partir du milieu du XVe siècle, il va voir plusieurs familles grandir – et disparaître -  entre ses murs, les Tustal, les Lalande, les Albareil, les Peyronnenc, les Calvimont, avant d'être vendu comme Bien national en 1796. Scindé et transformé, il retrouvera à partir du milieu du XXe siècle, une famille, les Boudet, pour le sauver et le restaurer. À travers les péripéties de ses propriétaires et l'évolution de son architecture, il est le témoin de tous les événements de l'histoire de France, du Moyen Age jusqu'à nos jours.

Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre[22],[23] a été construite de 1304 à 1510 sur la base d'une ancienne église romane ruinée à la fin du XIIIe siècle, elle domine la butte et la ville de Gourdon. Ses caractères dépouillés la rattachent à l'école gothique languedocienne. Sa nef et sa tour sud furent achevées par l'architecte médiéval Jean Deschamps. Longueur de la nef : 41 m, largeur : 11,60 m, hauteur de la voûte : 21 m, hauteur des tours : 35 m. Elle était autrefois une dépendance de l'abbaye du Vigan.

Modèle:Message galerie

Gravement dégradée le lors de l'invasion des troupes protestantes du capitaine Duras, l'église Saint-Pierre fut restaurée à partir de 1608. En 1987 l'église Saint-Pierre a retrouvé ses orgues aménagées en 1887 par les frères Stoltz dans un beau buffet baroque à 5 tourelles et 4 plates-faces en chêne[24], et relevé par Pierre VIALLE, facteur d’orgues (1979-1987). Il est situé sous la superbe rosace XVe du jugement dernier, et comporte deux claviers et pédalier de GADEAULT (1841)[25]

Elle présente de nos jours une décoration intérieure florissante laissée par l'époque baroque puis par la Restauration :

Chapelle Notre-Dame du Majou

La chapelle Notre-Dame du Majou est située à l'emplacement supposé d'un oratoire ruiné en 1562, elle avait été édifiée dans la seconde moitié du XVIIe siècle, après le démantèlement des défenses de la porte. Clocheton néo-gothique du XIXe siècle. Le mobilier est attribué à l'atelier des Tournié : devant l'autel en bois doré, représentant la Naissance de la Vierge ; panneaux sculptés aux effigies de sainte Anne et saint Luc.

Porte et rue du Majou

Modèle:Message galerie

Ancienne carriera principale, jadis animée par les étals des drapiers, qui exportaient jusqu'en Angleterre les draps de chanvre et de lin. C'est bien souvent dans leur corporation que recrutaient les consuls. Les maisons, bien que souvent dénaturées, conservent leur structure caractéristique : rez-de-chaussée commercial, largement ouvert sur l'extérieur par de grandes arcades en arc brisé, étage réservé aux pièces d'habitation.

no 6 : maison XIXe siècle, de tradition classique, couronnée d'un étage de mirandes (comble ajouré de petites fenêtres, fréquent dans les villes du Midi.).

Église Notre-Dame-des-Cordeliers

L'église conventuelle Notre-Dame-des-Cordeliers (Monument historique[26])[23] fut édifiée entre 1251 et 1287 par les Franciscains, avec l'appui des jeunes seigneurs de Gourdon Gisbert de Thémines et Hélène de Salviac.

Elle présente un exemple admirable de l'harmonie monastique inspirée par l'esprit gothique. La première travée de la nef s'orne d'un important baptistère monolithique en grès, du XVe siècle, classé Monument historique, provenant d'une autre église, figurant le Christ en majesté entouré des douze Apôtres.

Le clocher primitif était un simple mur dans lequel pendait une cloche. Mais les paroissiens, désireux sans doute de concurrencer Saint-Pierre, prétendirent qu'ils ne l'entendaient pas sonner. On bâtit donc, en 1895, le clocher actuel pour la somme de 10 500 francs.

Désaffectée, elle sert de salle d'exposition (salon des Antiquaires, salon du Livre ancien…) et de concert.

Chapelle Notre-Dame-des-Neiges

La chapelle Notre-Dame-des-Neiges (Monument historique[27]) : construite à la fin du XIIe siècle, la chapelle Notre-Dame-des-Neiges est un lieu de pèlerinage si important en Bouriane qu'elle est reconstruite et agrandie en 1646 par le chapitre du Vigan[28]. Elle s'orne d'un retable baroque réalisé en 1690 par les sculpteurs Tournié de Gourdon.

Église Saint-Siméon-le-Stylite

Façade de l'église Saint-Siméon-le-Stylite sur la place Jean-Jacques Chapou.

L'église Saint-Siméon-le-Stylite, ou Saint-Siméon-de-la-Capelle : ancien oratoire de l'hôpital du faubourg de la Capelle est un édifice entièrement reconstruit au début du XXe siècle (vaisseau néo-roman, façade classique) mais elle conserve un beau campanile du XVIIe siècle.

Depuis la Terreur, l'église Saint-Siméon abrite la chaire à prêcher de l'église Notre-Dame-des-Cordeliers : cette chaire en noyer du XVIIe siècle classée Monument historique est l'œuvre des sculpteurs gourdonnais Tournié. Posée sur l'épaule d'Hercule agenouillé, elle figure les principaux mystères de la vie de saint François d'Assise.

Maison Cavaignac

Dans cette maison[29] est né Jean-Baptiste Cavaignac. Sa porte de style Renaissance ainsi que sa curieuse charpente courbe sont classées.

La porte de la maison Cavaignac comporte trois panneaux sculptés en ronde bosse Ils représentent le déroulement de la vie selon une transcription des Parques grecques.

Sur le premier, une ondine verse de sa main droite située en hauteur l'eau d'une jarre dans un gobelet tenu de sa main gauche au niveau de sa taille au centre de son corps.

La deuxième toujours son bras droit élevé tient un miroir, un serpent est représenté à proximité, sa main gauche suggérée par son bras sur le bas du panneau.

Le troisième plus grand et situé en dessous des deux autres comporte une Parque qui tient le fléau d'une balance à deux plateaux tenue par sa main droite au niveau de sa bouche, elle semble insuffler la justice, la main gauche plus basse tient le haut d'une croix suggérant la mort. Cette transcription de la Grèce antique de cette porte Renaissance ainsi que la chaire sculptée de l'église Saint-Simon soutenue par Atlas portant le monde sur son épaule évocation des croyances grecques, sculpté par les frères Tournie semble accréditer la thèse qu'elle fut aussi sculptée par Tournie. Les similitudes dans les sculptures sont indéniables. Les panneaux ainsi que la porte elle-même répondent aux canons du nombre d'or. Si la bâtisse constituée de deux pilastres et d'un fronton sont bien du XVIIe siècle, la porte en bois de chêne est bien plus ancienne et comporte dans son esprit l'interprétation des Parques grecques. Sur chaque panneau les Parques ont la main droite située en hauteur, et la main gauche située vers le bas, la main droite est symbole d'espoir alors que la main gauche (sinistre comme disent les Romains) est un symbole de fin de vie, de néant ou de mort sur la terre. En haut de la porte dans les entrelacs de la frise à droite et à gauche se cachent deux yeux. Certains érudits y voient la tempérance, la prudence, la justice et disent pour justifier leur choix que le panneau représentant la force est absent.[réf. nécessaire]

Hôtel de ville

Bâtiment

Ancienne maison consulaire. Le bâtiment médiéval a quasiment disparu sous le remaniement de 1627 : adjonction de la tour (prison) et des couverts (piliers modifiés début XXe siècle). Porte à armoiries martelées à la Révolution. Salle médiévale (XIIe – XIIIe siècle) récemment remise à jour dans la maison jouxtante.

Place

Ancienne place Saint-Pierre, où se tenaient quatre grandes foires annuelles qui étaient « criées » jusqu'à Sarlat, Limoges et Montauban.

Maison du Sénéchal

Maison du Sénéchal est un remarquable bâtiment élevé à la Renaissance sur un rez-de-chaussée du XIIIe siècle, et attribué dès le XVIe siècle au sénéchal de Gourdon qui y avait son logis et son office. Ancienne maison de chanoine, la Maison du Sénéchal abrite un oratoire décoré de fresques religieuses (début XVIe siècle) : naissance d'Ève, Annonciation, Visitation. Son grand salon possède une cheminée sculptée (1668) ainsi qu'un plafond entièrement peint de paysages et d'animaux fabuleux à la mode italienne (XVIe siècle).

Hôtel de la sous-préfecture

Ce bâtiment néo-classique à fronton triangulaire a été édifié en 1905 sur le tour de ville (boulevard Aristide-Briand). Il remplace l'ancien tribunal installé sous l'Empire au même endroit, dans l'ancienne maison des Ursulines qui brûla accidentellement au début du XXe siècle.

Hôpital Jean-Coulon

L'hôpital Jean-Coulon : édifié en 1937 grâce au financement obtenu par le docteur Jean Coulon, à l'époque maire de Gourdon, l'hôpital ouvre ses services dans le quartier historique des hospitaliers du Moyen Âge, en sortie sud de la ville. Le sobre bâtiment originel a pu être agrandi par l'arrière, tout en conservant son imposante façade à avant-corps et sa cour d'honneur.

Chapelle de la Maladrerie

Chapelle de la Maladrerie.

La chapelle de la Maladrerie se trouve à l'embranchement des routes de Cahors et de Salviac. Cette humble chapelle est un ancien oratoire d'une léproserie ou maladrerie qui a été fondée au XIIIe siècle. Les Consuls de la ville ont interdit tout contact entre les lépreux et la population saine pour éviter la contagion de la maladie. En 1313, un lépreux, Étienne Estèves est condamné à être brûlé vif pour avoir eu des relations sexuelles avec une femme bien portante. La léproserie traverse la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. La régression de la lèpre au XVIIe siècle a amené les Consuls de la ville de réunir ses biens avec l'hôpital voisin dont ils étaient devenus les patrons après avoir remplacé les chanoines du Vigan. À la Révolution, les biens de la maladrerie sont vendus comme biens nationaux et achetés par J.-B. Delcamp. Sous l'Empire, la famille Delcamp obtient de la préfecture du Lot de faire de la chapelle, dédiée à la Vierge, le lieu de sépulture de la famille.

Grottes de Cougnac

Tout près de la ville mais sur le territoire de la commune de Payrignac, au bord de la route de Sarlat, les grottes de Cougnac, riches en concrétions, sont ouvertes au public. L'une est ornée de peintures préhistoriques d'époque gravetienne.

Dolmen de Costeraste

Ce dolmen construit en dalles de grès quartzeux se caractérise par une monumentale table d'environ 40 tonnes (1,20 mètre d'épaisseur pour 4,70 mètres de long et 4 mètres de large) appuyée sur une unique orthostate (2,40 mètres de long pour 1,10 mètre de haut) 44° 42′ 22″ N, 1° 20′ 36″ E.

Équipements culturels

Gourdon possède :

Personnalités liées à la commune

Georges-Émile Lebacq, Cougnac (1945), œuvre non localisée. Entrée de la propriété dites de « la Montagne » ou des « Chênes Verts » sous laquelle se trouvent les grottes de Cougnac.

Héraldique

Blason de Gourdon Blason
Le blasonnement en est : « De gueules, à cinq gourdes d'or posées en sautoir. »[5]
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Gourdon
Alias du blason de Gourdon
D'azur au château de trois tours d'argent, maçonné de sable, sur un rocher de sept coupeaux de sinople, accompagné à dextre du chef d'une étoile d'or[30].

Notes et références

Notes

  1. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Gourdon. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  2. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
  3. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  4. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  5. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  6. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  7. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  8. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  9. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  10. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Gourdon.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

  1. a et b « Les comptes des communes - Gourdon : chiffres clés » (consulté le ).
  2. « Les comptes des communes - Gourdon : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
  3. a et b « Les comptes des communes - Gourdon : fiche détaillée » (consulté le ).
  4. a et b « Les comptes des communes - Gourdon : opérations d'investissement » (consulté le ).
  5. a et b « Les comptes des communes - Gourdon : endettement » (consulté le ).
  6. « Les comptes des communes - Gourdon : autofinancement » (consulté le ).

Références

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. Jean-Maire Cassagne - Villes et Villages en pays lotois, page 128.
  4. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 112
  5. a b c d et e Victor Adolphe Malte-Brun et Auguste-Henri Dufour, La France illustrée : Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, G. Barba, puis Les éditions du Bastion, (réimpr. 1885, 1980), 58 p., p. 36-37
  6. https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA435 Lettres de Louis XI, en avril 1462 (1461 avant Pâques)
  7. Yves Lasfargues, « Recherches sur les retables du Lot », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 87, octobre-décembre 1966, p. 178 (lire en ligne)
  8. Jacques Bruneau : Les tribulations d’un gaulliste en Gaule page 80
  9. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  10. http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031460.html.
  11. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Gourdon, consultée le 26 octobre 2017
  12. Site du jumelage
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Le Lot chapitre Chemins de fer p. 191 - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 - (ISBN 2-7455-0049-X)
  22. Patrimoine-de-france.org, église Saint-Pierre à Gourdon — Classement monument historique le 24 février 1906
  23. a et b Catherine Legros - Gourdon-en-Quercy. Église des Cordeliers et église Saint-Pierre - p. 307-324, dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993
  24. Site Les Orgues de l'église Saint-Pierre de Gourdon en Quercy
  25. Mairie de Gourdon, « Les orgues de l'église Saint-Pierre de Gourdon - Commune de Gourdon, Lot », sur www.gourdon.fr (consulté le )
  26. Église Notre-Dame des Cordeliers : classement monument historique 1929/10/03 [1]
  27. Notre-Dame des Neiges, classement 1973/10/04 : Portail principal avec ses vantaux [2]
  28. Site Le pèlerinage de Notre-Dame des Neiges en Quercy
  29. Maison Cavaignac : classement monument historique : façade par arrêté du 16 mai 1929 ; porte par décret du 4 mars 1932 [3]
  30. http://labanquedublason2.com/

Voir aussi

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Bibliographie

  • Christophe Loiseleur des Longchamps, Les fortifications médiévales dans le canton de Gourdon, Mémoire de Maîtrise. Université de Toulouse - Le Mirail, 1994.
  • Roger Bulit, Gourdon en Quercy cité médiévale. Ses origines, son château et ses seigneurs, ses monuments, Les éditions de la Bouriane, Gourdon, 1984, 73 p.
  • Roger Bulit, Le château de Gourdon. Xe - XVIIe siècles, dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, Cahors, 1931, tome 52, 53 p. (lire en ligne)
  • Chanoine Edmond Albe, Les Institutions religieuses de Gourdon (des origines à la Révolution), Imprimerie du Gourdonnais, 1926, 115 p.

Articles connexes

Liens externes