Dressage (discipline olympique)

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le vLe couple évolue sur un terrain rectangulaire de 60 m sur 20 m et exécute une série de figures appartenant à un programme appelé reprise. Chaque figure est composée d'un ou plusieurs mouvements. Ce programme peut être imposé ou libre avec de la musique. Le programme libre s'appelle aussi Kür ou reprise libre en musique (RLM). Dans les RLM, un certain nombre de mouvements doivent être obligatoirement exécutés, mais il est laissé une certaine liberté au cavalier dans le choix de sa chorégraphie et de sa musique.

Dressage
Description de l'image Equestrian pictogram.svg.
Fédération internationale FEI (fondée en 1921)
Sport olympique depuis 1912
Description de cette image, également commentée ci-après
Dressage lors d'un concours officiel

Le dressage est une discipline olympique des sports équestres[1] issue de la tradition de l'équitation classique. Il est souvent considéré comme un art, car la recherche esthétique du mouvement y prend une place prépondérante. L'objectif de cette discipline est de développer les qualités du cheval ou du poney au moyen d'une éducation harmonieuse. Contrairement à la forme classique du dressage, la compétition officielle ne comporte pas d'airs au-dessus du sol, que la plupart des chevaux ne peuvent pas réaliser compte tenu de leur conformation. La compétition se concentre sur des mouvements de dressage au sol, tels que, à haut niveau, le piaffer, le passage, le trot allongé, la pirouette et les changements de pied au galop. Les mouvements présentés peuvent être effectués aux trois allures: pas, trot et galop.

En compétition de dressage, sont jugées la qualité du dressage et la locomotion du cheval. Cette discipline permet de rendre le cheval calme et confiant, mais aussi d'améliorer sa souplesse, de lui donner du brillant et de le rendre attentif au cavalier. Seuls les mouvements permettant d'améliorer les qualités physiques et mentales des équidés sont présentés en compétition[2].

Le dressage de compétition est une discipline équestre en elle-même, mais est aussi un des trois tests des épreuves de concours complet d'équitation (CCE)[2].

Les épreuves de dressage sont communes aux cavaliers et cavalières. Le règlement international interdit d'organiser des épreuves réservées aux seuls cavaliers hommes ou femmes. Il en est de même pour les montures, males et femelles concourent dans les même épreuves. Cavaliers et cavalières, chevaux et juments font l'objet d'un seul et unique classement.

Historique

L'art du dressage se retrouve déjà chez les Grecs avec Xénophon. Afin de montrer l'excellence de l'apprentissage du dressage, un art équestre a été inventé pour permettre de mettre en valeur le cheval dressé et l'habileté de son cavalier, notamment par l'exécution de figures, appelées aussi airs, dont la difficulté d'exécution et d'enchaînement montre le degré d'excellence du couple formé par le cheval et son cavalier.

Le dressage fait sa première apparition aux Jeux olympiques de Stockholm en 1912 avec le saut d'obstacles (CSO) et le concours complet (CCE). Ces trois disciplines constituent ce qu'on appelle l'équitation classique au sein de la catégorie des sports équestres. Le dressage est surtout un assemblage de différentes figures équestres.

Depuis les années 2000, le dressage de compétition est l'objet de controverses en ce qui concerne le bien-être des chevaux. Souvent formés avec la technique du rollkur, ces derniers se déplacent avec l'encolure arrondie et le chanfrein sous la verticale. La généralisation de cette pratique a entraîné de nettes divergences entre le dressage de compétition et sa forme classique[3]. Pour y remédier, les critères de jugement en compétition ont été modifiés pour pénaliser dorénavant sévèrement les chevaux présentant ces caractéristiques lors de leur présentation[4]. Ainsi l'article 401 du Règlement International de Dressage spécifie que "l'objectif du dressage est le développement du cheval en un athlète heureux grâce à une éducation harmonieuse. Ainsi, il rend le cheval calme, souple, lâche et flexible, mais également confiant, attentif et perspicace, ce qui lui permet de parvenir à une parfaite compréhension avec son cavalier"[5].

Dressage dans la compétition moderne

Cheval au trot allongé

La pratique de l'équitation académique et du dressage repose sur quelques figures de base simples : les figures de manège. Celles-ci sont effectuées sur une carrière de dressage de 60 mètres de long et 20 mètres de large. Certaines épreuves peuvent être effectuées sur les carrières de 40 mètres de long (information précisée sur la notice de chaque reprise). Ces carrières sont communément appelées rectangles (de dressage) pour les distinguer de celles utilisées pour la saut d'obstacles. Les rectangles de dressage peuvent être en intérieur ou en extérieur. Des lettres sont disposées en divers points de la carrière pour permettre aux cavaliers de se repérer et aussi pour fixer les points de départ et d'arrivée des figures.

Lettres et distances d'une carrière de dressage

Le couple exécute une série de figures appartenant à un programme appelé reprise. Chaque figure est composée d'un ou plusieurs mouvements. Ce programme peut être imposé ou libre avec de la musique. Le programme libre s'appelle aussi Kür ou reprise libre en musique (RLM). Dans les RLM, un certain nombre de mouvements doivent être obligatoirement exécutés, mais il est laissé une certaine liberté au cavalier dans le choix de sa chorégraphie et de sa musique.

La compétition de dressage doit permettre d'apprécier les qualités du cheval dans cette discipline et plus particulièrement:

  • la liberté et la régularité des allures
  • l'harmonie, la légèreté et la facilité des mouvements,
  • la légèreté de son avant-main et l'engagement de son arrière-main, résultant de son impulsion,
  • l’acceptation du mors et la soumission sans tension ni résistance[6].

Le cheval doit obéir sans résistance et sans hésitation. Il doit répondre calmement et avec précision aux différentes aides, en affichant un équilibre naturel et harmonieux, tant physiquement que mentalement.

Dans tous les exercices, même à l’arrêt, le cheval doit être «sur le mors». Un cheval est dit “sur le mors” lorsque l'encolure est plus ou moins relevée et cambrée, en fonction de son niveau d'entraînement, de l'allongement ou du rythme de l'allure, en acceptant la bride avec un contact de soumission doux et constant. La tête doit rester dans une position stable, généralement légèrement en avant de la verticale; aucune résistance ne doit être opposée au cavalier[6].

En compétition, le dressage sert à tester la qualité de la communication entre le cheval et son cavalier.

Le cavalier emploie des ordres aussi discrets que possible afin de paraître presque communiquer en symbiose avec sa monture. Paradoxalement, aux yeux d'un public non averti, une bonne exécution donne l'impression que la discipline est facile. Cependant, une bonne reprise en compétition n'est que le résultat d'années de travail intense.

Le jury, composé de deux à cinq juges, évalue l'aisance et la fluidité dans les mouvements du couple. Certaines épreuves internationales, dont les Jeux Olympiques et les Championnats du monde sont jugés par sept juges[5]. Chaque figure est notée de zéro (figure non exécutée) à dix (exécution excellente). Le jury attribue aussi des notes d'ensemble permettant de juger un certain nombre de paramètres, dépendant du niveau technique de l'épreuve, tels que la précision de l'exécution, la soumission du cheval, la qualité des allures, l'impulsion, la position du cavalier, etc. Une note artistique est attribuée lors de la reprise libre en musique ; elle tient compte en particulier de l’harmonie de la reprise, de la chorégraphie et de la musique.

La note totale est exprimée en pourcentage. Une moyenne de 65 à 70 % est une bonne note en compétition nationale. En international, les plus grandes épreuves se gagnent entre 75 et 80 %, mais des cavaliers peuvent dépasser 80 % dans certaines épreuves. Le record en reprise libre est de 90,750 %. Il a été établi en 2009 par le Néerlandais Edward Gal avec le cheval Moorlands Totilas lors des Championnats d'Europe de Windsor[7]. Ce cavalier est le premier à avoir dépassé la barre des 90 %. Anky van Grunsven fut la première cavalière à obtenir une note artistique supérieure à 90 %. Au cours de ces mêmes championnats d'Europe de Windsor, Edward Gal et Moorlands Totilas ont également établi le record en Grand Prix avec une note de 84,085 %[8], et pour quelques minutes le record en Grand Prix Spécial avec une note de 83,042 %. Ce dernier record n'aura cependant tenu que quelques minutes, étant aussitôt après battu par une autre néerlandaise, Adelinde Cornelissen sur Parzival, qui obtiendra une note de 84,042 %[9]. Depuis 2013, Charlotte Dujardin sur Valegro a battu le record du monde de dressage avec une note de 93,975 % à Londres, c'est-à-dire plus de 3 % au-dessus du record d'Edward Gal.

Grand Prix
Note Cavalier Cheval Date Lieu
87,129 % Charlotte Dujardin Valegro Lyon
85,942 % Charlotte Dujardin Valegro Herning
84,447 % Charlotte Dujardin Valegro Londres
84,085 % Edward Gal Moorlands Totilas Windsor
81,333 % Anky van Grunsven Salinero 2006 Rotterdam
Grand Prix Spécial
Note Cavalier Cheval Date Lieu
88,022 % Charlotte Dujardin Valegro Hagen am Teutoburger Wald
86,458 % Edward Gal Moorlands Totilas Aix-la-Chapelle
84,042 % Adelinde Cornelissen Parzival Windsor
Reprise libre
Note Cavalier Cheval Date Lieu
93,975 % Charlotte Dujardin Valegro Londres
91,008 % Edward Gal Moorlands Totilas Londres
90,964 % Edward Gal Moorlands Totilas Aix-la-Chapelle
90,750 % Edward Gal Moorlands Totilas Windsor
89,400 % Edward Gal Moorlands Totilas 2009 Hickstead
87,850 % Anky van Grunsven Salinero 2006 Bois-le-Duc

Les différentes épreuves de dressage

Les épreuves de dressage au niveau national en France

Les reprises sont élaborées et réparties selon trois critères:

  • la division du concurrent: Club, Poney, Amateur, Enseignant, Pro
  • le niveau de difficulté: 4, 3, 2, 1, Elite
  • le type d'épreuve: Imposée, Libre, Préliminaire, Grand Prix

Pour chaque division et niveau de difficulté, sont proposées une ou plusieurs reprises qui permettent une progression du cavalier et du cheval. Les épreuves de Grand Prix sont les épreuves de niveau le plus élevé pour chaque indice. En fonction des résultats obtenus, un couple cavalier-cheval n'est plus être autorisé à concourir dans des épreuves de niveau inférieur pendant douze mois, ou à concourir dans certaines épreuves de niveau national après sa participation à des épreuves internationales[10].

Il existe des preuves par équipe: Carrousel et Pas de Deux. Le Pas de Deux est une reprise libre en musique où deux couples sont sur la piste en même temps. Le Carrousel est une épreuve par équipe, libre et en musique. II doit comprter au minimum trois couples et peut être costumé[10].

Il existe des épreuves de para dressage auxquelles peuvent participer les cavaliers en situation de handicap. Des épreuves spécifiques, dites épreuves d'élevage, sont réservées aux jeunes chevaux de 4, 5 et 6 ans qui permettent juger de leur aptitude au dressage[11].

Seuls les cavaliers détenteurs du Galop 7 de compétition peuvent concourir dans les épreuves Amateur, Enseignant et Pro[10]. Le règlement de la FFE définit pour chaque niveau d'épreuve la qualification requise minimum (galop)du cavalier et l'âge minimum du cavalier et du cheval. De même, chaque cheval et chaque cavalier n'est autorisé qu'à concourir dans un certain nombre de reprises par jour en fonction du niveau des reprises effectuées.

Les épreuves de dressage au niveau international

Les épreuves de dressages internationales se répartissent en cinq niveaux, de CDI/CDIO1* à CDI/CDIO5*. Des épreuves spécifiques sont organisées pour les enfants (épreuves dites "children") - CDIJ/CDIOCh-, les juniors - CDI/CDIOJ -, les jeunes cavaliers CDI/CDIOY -, les cavaliers de moins de 25 ans - CDI/CDIOU25 -, les poneys - CDI/CDIOP -, les jeunes chevaux - CDIYH -, les amateurs - CDIAm -. Les cavaliers handicapées peuvent participer à des épreuves spécifiques qui leurs sont réservées dans le cadre de compétitions de para-dressage. Les CDIO sont des épreuves qui se concourent par équipes nationales.Chaque équipe est constituée de trois ou quatres cavaliers de même nationalité.

La Fédération Equestre Internationale (FEI) organise et réglemente les championnats régionaux, mondiaux et les Jeux Olympiques.

Les reprises utilisées pour les compétitions internationales sont élaborées et validées par la Fédération Equestre Internationale. Les reprises internationales sont les suivantes:

  • reprises pour les jeunes chevaux de 4, 5, 6 et 7 ans.
  • le Prix St Georges, reprise de niveau intermédiaire. Cette reprise permet de juger un cheval à son stade moyen de sa formation. Il comprend des exercices permettant d'apprécier sa soumission à toutes les exigences de l'exécution de l'équitation classique ainsi qu'un standard d'équilibre et de développement physique et mental qui lui permet de réaliser les exercices avec harmonie, légèreté et facilité.
  • Intermédiaire I, reprise de niveau intermédiaire avancé. L'objectif de cette reprise est d'amener le cheval, progressivement et sans dommage pour son corps et son mental, de la bonne exécution du Prix St Georges aux exercices les plus exigeants du concours intermédiaire II.
  • Intermédiaire II, reprise de niveau avancé. L'objectif de cette reprise est de préparé le cheval au Grand Prix.
  • Grand Prix, reprise du plus haut niveau en compétition de dressage. Cette reprise fait ressortir la légèreté parfaite du cheval, caractérisée par l'absence totale de résistance et par l'aboutissement du rassemblé et de l'impulsion. Elle inclut tous les pas d'école et tous les mouvements fondamentaux.
  • Grand Prix Spécial. De même niveau que le Grand Prix, cette reprise porte une importance particulière dans la qualité des transitions, passage/piaffer/passage notamment[5].

Les épreuves Grand Prix Spécial, Intermédiaire I, Jeunes Cavaliers, Juniors et Poneys peuvent être réalisées sous forme imposée ou en musique (RLM).

Composition des jurys de compétition

Les jurys de compétition en France

L'organisateur de chaque concours doit choisir un Président de jury de concours parmi la liste officielle des Présidents de concours de la FFE. Ce Président détermine avec l'organisateur le jury de chacune des épreuves. Dans les circuits et championnats, le jury peut être désigné ou validé par la FFE.

Un nombre minimum de juges est déterminée en fonction de la division et de l'épreuve. Toute épreuve est présidé par un juge nommé Président de l'épreuve. Celui-ci peut juger seul (épreuves Club par exemple) ou avec un ou deux Assesseurs. Pour le épreuves Pro, la présence de deux Assesseurs est obligatoire[10].

Tout juge doit avoir une expérience comme concurrent et suivre un parcours de formation comportant des formations théoriques proprement dites, une évaluation via des tests de connaissances et des tests de jugement et une validation par son Comité Régional d'Equitation (CRE) ou la FFE . Pour être maintenu sur les listes de juges, il doit juger au minimum deux fois par an et suivre une formation tous les ans. Seul le statut de Juge Club, qui permet de juger les seules épreuves de niveau Club, peut être obtenu par tout titulaire du galop 7 ayant officié sur un concours[12].

On distingue cinq niveaux de juges:

  • Juge Club, habilité à juger toute épreuve Club ou poney,
  • Candidat National, habilité à juger jusqu'au niveau Amateur et Enseignant 3 et 2, Amateur 3 et 2 CCE, As Poney 1,
  • National, habilité à juger jusqu'au niveau Amateur et Enseignant 1, Amateur 1 CCE,
  • Candidat National Elite, habilité à juger jusqu'au niveau Amateur et Enseignant Elite, Pro 3, Pro 3 CCE, Pro 2, As Poney Elite,
  • National Elite, habilité à juger tous les niveaux[12].

Le Président de jury du concours détermine la répartition des juges dans les épreuves, et dans les tribunes de juge pour chaque épreuve, chaque juge officiant dans une tribune séparée. Le Président du jury de l'épreuve a la responsabilité finale du contrôle des notes obtenues et du classement de chaque épreuve. Il a autorité pour éliminer un concurrent pour cause technique, quand un cheval boîte ou est blessé avec traces de sang. Dans ce dernier cas, il doit arrêter le cheval, vérifier la réalité de la blessure et informer le cavalier et le public.

Sous peine de sanction, tout juge doit informer l'organisateur du concours des situations de conflits d'intérêts existant entre lui et un équidé ou un cavalier participant au concours. Dans ce cas il ne peut être membre du jury des épreuves auxquelles ceux-ci participent[10].

Les jurys des compétitions internationales de dressage

Dans les compétitions internationales, le jury est appelé Jury de Terrain ("Ground Jury" en anglais).

Le jury de terrain doit être composé d'un minimum de trois et d'un maximum de sept membres. Les membres du jury de terrain sont des juges internationaux de la liste de la FEI. Les juges sont définis en quatre (4) catégories: 2 * (nouveaux), 3 * (anciennement Candidats internationaux), 4 * (anciennement internationaux) et 5 * (anciennement officiels internationaux).

Aux Jeux Olympiques et aux Championnats de Dressage FEI Seniors de niveau Grand Prix et à la Finale de Dressage FEI World Cup, la FEI nomme un Jury de Terrain composé de sept membres et d'un réserviste. Aux Jeux Olympiques, dans tous les championnats FEI, aux finales de dressage de la Coupe du monde FEI et aux Jeux régionaux, tous les juges doivent être de nationalités différentes.
Dans chaque concours, un juge étranger est nommé par la FEI et agit au nom de la FEI.

Pour les championnats FEI et les jeux olympiques, le président et les autres membres du jury de terrain sont des juges 5 * nommés par le comité technique du dressage de la FEI. Le président et tous les membres jugent toutes les épreuves.Ceux des championnats FEI pour Jeunes Cavaliers et Juniors et de la finale de la coupe du monde de dressage sont des juges 5* et 4*, toujours nommés par la FEI.

Un groupe de surveillance des juges (JSP) est obligatoire pour les Jeux olympiques, les Jeux équestres mondiaux et les championnats continentaux au niveau Grand Prix et les finales de la Coupe du monde. Un JSP peut être présent sur tous les CDI. Le but du JSP est d’assurer que le jugement est juste. Le JSP doit comprendre trois membres, idéalement deux juges et un entraîneur / athlète. Tous les membres du JSP doivent être indépendants et expérimentés (juges: 5 *), respectés et diplomates, adhérer au codex des juges, avoir l'intégrité et la capacité de communiquer. Il peut corriger des erreurs techniques précises et des erreurs de comptage.. Des corrections peuvent être apportées à la fois pour abaisser et augmenter les notes. Si la note finale d'un juge pour une combinaison cheval / athlète varie (supérieure ou inférieure) de cinq (5)% ou plus par rapport à la moyenne des notes des autres juges pour la même combinaison, le JSP peut, à l'unanimité, modifier cette note pour la ramener au score suivant le plus proche[5].

Pour les finales de dressage de la Coupe du Monde FEI, les finales de la ligue de dressage de la Coupe du Monde FEI, tous les championnats de la FEI, les Jeux régionaux et les Jeux olympiques, un comité d'appel doit être nommé. Le président et les membres du comité d'appel doivent avoir une expertise dans le domaine des événements équestres. Au moins un d'entre eux doit être un juge de dressage FEI actif ou retraité.

La notation

Notation des reprises imposées

Chaque reprise de dressage fait l'objet d'un protocole de notation qui détaille les figures devant être exécutées. Une note de 0 à 10 est attribuée à chaque figure. Celle-ci est composée de mouvements et/ou de transitions. A ces notes, s'ajoutent des notes d'ensemble. Les notes s'échelonnent de 0 (non exécuté) à 10 (excellent). Le juge peut attribuer des demi-points pour nuancer son jugement. Des idées directrices précisant les principaux points devant être jugés figurent sur les protocoles au regard de chaque figure et de chaque note d'ensemble devant être notée. Les notes de chacun des juges sont reportées sur le protocole durant le déroulé de la reprises par un/une secrétaire. Les juges ont la possibilité d'expliciter chacune de leur note dans une zone de remarques. Ils doivent obligatoirement le faire pour toutes les notes égales ou inférieures à six. Les notes d'ensemble peuvent faire l'objet d'une remarque globale. Le juge signe chaque protocole. Les notes ne peuvent plus être modifiées après signature du protocole.

Certaines figures, tout comme certaines notes d'ensemble, peuvent avoir un coefficient de 2.

Des pénalités peuvent être appliquées, allant de la diminution des points à l'élimination. Les pénalités font l'objet d'un barème figurant dans le Règlement officiel des épreuves.

Le total des points obtenus par chaque concurrent et pour chaque juge est converti en pourcentage. Le pourcentage final servant au classement est obtenu en faisant la moyenne du pourcentage des juges. Le vainqueur est le concurrent ayant obtenu le meilleur pourcentage général. En cas d'ex-aequo parmi les trois premiers classés, ceux-ci sont départagés par leurs notes d'ensemble, la meilleure note d'ensemble désigne le premier de l'épreuve. A partir de la quatrième place, les ex-aequo sont conservés[10].

Les protocoles sont remis aux cavaliers après les épreuves afin qu'ils puissent prendre connaissance de leurs notes détaillées et des remarques des juges.

Notation des RLM

Pour chaque RLM, des figures imposées sont déterminées qui font l'objet d'une notation comme exposé ci-dessus. Cinq notes artistiques sont attribuées pour:

  • le rythme, l'énergie et l'élasticité,
  • l'harmonie entre le cavalier et le poney / cheval,
  • la chorégraphie,
  • le degré de difficulté,
  • la musique et son interprétation.

Ces notes peuvent avoir jusqu'à quatre de coefficient[10].

Les allures

En équitation, le terme « allure » désigne chacune des différentes façons de se déplacer du cheval. Les compétitions de dressage jugent les chevaux dans leurs trois allures naturelles. Les juges portent alors attention à ce que:

  • Le pas soit régulier, libre et sans contrainte.
  • Le trot soit libre, souple, régulier et actif.
  • Le galop soit uni, léger et équilibré.

Il est porté une attention particulière à la cadence qui est montrée au trot et au galop et qui résulte de la bonne harmonie que montre un cheval qui se déplace avec une régularité, une impulsion et un équilibre bien marqués. La cadence doit être maintenue dans tous les différents exercices de trot ou de galop et dans toutes les variations de ces allures. Les membres postérieurs ne doivent jamais être inactifs ou lents. Le cheval doit répondre à la moindre indication de son cavalier et donner ainsi vie et esprit à tout le reste de son corps[13].

La régularité des allures est considérée comme fondamentale en dressage[5].

Les figures et mouvements des reprises de dressage

Épaule en dedans

Les reprises de dressages se composent de figures (à ne pas confondre avec les figures de manège) elles-mêmes composées de mouvements. On dénombre d'une vingtaine à plus de trente figures par reprise, chaque figure pouvant compter un à trois mouvements. Les figures sont numérotées de 1 à n, et doivent être exécutées en respectant leur ordre croissant. Une seule note est attribuée pour chaque figure, quel que soit le nombre de mouvements qui la composent. La figure est jugée dans sa globalité.

Par exemple, dans la reprise Pro 1 Elite Grand prix, la figure 3 se compose de 3 mouvements:

1er mouvement: A Doubler sur la ligne du milieu

2ème mouvement: DG 3 appuyers allant de 5 m de part et d'autre de la ligne du milieu. Le 1er et le dernier vers la droite

3ème mouvement: C Piste à main droite

Pour cette figure, le juge attribue une seule note qui doit prendre en considération: la régularité et la qualité du trot; l'incurvation égale, le rassembler, l'équilibre, la fluidité des inversions; le croisement; la symétrie[14].

L'arrêt

A partir de la division Amateur, toute reprise de dressage débute et se termine par un arrêt et salut face au Président du jury de l'épreuve qui est situé en A. En fonction de la difficulté de l'épreuve, cet arrêt est obtenu du trot ou du galop, et plus rarement du pas.

Dans l'arrêt, le cheval doit rester attentif, engagé, immobile, droit et carré, le poids étant réparti uniformément sur les quatre membres. L'encolure est soutenue, la nuque étant le point le plus élevé et le chanfrein légèrement en avant de la verticale. Tout en restant «sur le mors» et en maintenant un contact léger et doux avec la main du cavalier, le cheval doit être prêt à partir à la moindre indication de celui-ci, dans une quelconque des trois allures. L'arrêt doit être conservé pendant au moins 3 secondes.

Lorsque l'arrêt s'accompagne du salut, il doit être maintenu tout au long du salut.

L'arrêt est obtenu par le déplacement du poids du cheval vers l'arrière-main par une action du bassin et des jambes du cavalier sur une main doucement fermée, provoquant un arrêt presque instantané, mais non brusque, à un endroit précédemment fixé. L'arrêt est préparé par une série de demi-arrêts.

Dans leur évaluation, les juges apprécient notamment la qualité des foulées avant et après l’arrêt, la qualité des transitions (franchise du départ, netteté et fluidité), la rectitude et l'aplomb du cheval dans l'arrêt, son immobilité, le contact avec le mors, le soutien de la nuque[15],[14].

Le reculer

Le reculer est un mouvement diagonal vers l’arrière sur deux temps sans suspension. Pendant toute la durée de l'exercice, le cheval doit rester «sur la main», tout en maintenant son désir de se porter vers l'avant.

L’anticipation ou la précipitation du mouvement, la résistance ou la perte du contact, la déviation de l’arrière-main par rapport à la ligne droite, les postérieurs écartés ou inactifs et le glissement des antérieurs sont considérés comme des fautes graves.

Les pas sont comptés sur le reculer de chaque membre antérieur. Après avoir effectué le nombre de pas en arrière requis par le texte de la reprise, le cheval doit soit montrer un arrêt carré, soit avancer immédiatement à l'allure précisée, selon le texte de la reprise[5].

Dans leur notation, les juges apprécient notamment la perméabilité, la fluidité du mouvement, la rectitude du cheval, la correction du nombre de pas, la qualité du contact et l'attitude de la nuque du cheval[14].

Les transitions

Les changements d'allures et les variations dans les allures font l'objet d'une attention particulière lors de l'exécution des reprises de dressage. Elles doivent être effectués exactement au marqueur indiqué (lettre ou entre deux lettres).

Dans les transitions vers l'arrêt, la cadence (sauf au pas) doit être maintenue jusqu'au moment où l'allure est modifiée ou jusqu'au moment où le cheval s’arrête. Les transitions dans les allures doivent être clairement marquées tout en maintenant le même rythme et la même cadence. Le cheval doit rester léger sur la main, calme et maintenir une position correcte. Il en va de même pour les transitions d'un mouvement à un autre, par exemple du passage au piaffe ou inversement[5].

Les transitions peuvent faire l'objet d'une note spécifique (cas notamment des transitions comportant des mouvements de piaffer et de passage), elles constituent alors à elles seules une figure, ou bien être un élément d'une figure avec d'autres mouvements[14].

Les changements de direction

Lors des changements de direction, le cheval doit adapter la courbure de son corps en fonction de la courbure de la ligne suivie, en restant souple et en suivant les indications du cavalier, sans aucune résistance ni changement d'allure, de rythme ou de vitesse.

Les changements de direction peuvent être exécutés de différentes manières, on distingue en compétition:

  • le virage à angle droit incluant le virage dans le virage soit un quart de volte d’environ six mètres,
  • la diagonale,
  • la demi-volte et le demi-cercle avec changement de main,
  • la demi pirouette et le demi tour sur les hanches,
  • la serpentine,
  • le contre-changements de main (en zigzag). Le cheval doit rester droit quelques foulées avant de changer de direction. Le zigzag est un mouvement contenant plus de deux appuyers avec changements de direction[6].

Les figures de manège

Les figures de manèges exécutées lors des reprises de dressage sont les voltes, les serpentines et les huit de chiffre.

La volte est un cercle de six, huit ou dix mètres de diamètre. Si la figure est effectuée sur plus de dix mètres, c'est un cercle et non une volte.

La serpentine avec plusieurs boucles rejoignant la longueur du rectangle de dressage est constituée de demi-cercles reliés par une ligne droite.

Le huit de chiffre est constituée de deux voltes ou cercles de tailles égales, réunis au centre. Le cavalier doit redresser son cheval sur une foulée avant de changer de direction au centre de la figure[5].

La cession à la jambe

La cession de la jambe permet de juger la souplesse et la réactivité latérale du cheval.

Ce mouvement est exécuté au trot de travail dans les compétitions FEI. Le cheval est presque droit, à l'exception d'une légère flexion au niveau de la nuque à l'inverse de la direction dans laquelle il se déplace, telle que le cavalier puisse voir le sourcil et la narine dans le pli intérieur. Les postérieurs et antérieurs internes passent et croisent devant les postérieurs et antérieurs externes.

La cession à la jambe est utilisée dans le travail du cheval pour le préparer au rassembler. Avec le mouvement de l'épaule en avant, elle constitue le meilleur moyen de rendre un cheval souple, relâché et non contraint, permettant ainsi d'obtenir la liberté, l’élasticité et la régularité de ses allures ainsi que l’harmonie, la légèreté et la facilité de ses mouvements.

La cession à la jambe peut être effectuée «en diagonale», auquel cas le cheval doit être aussi parallèle que possible aux grands côtés du rectangle, l'avant-main étant toutefois légèrement en avance sur l’arrière-main. Elle peut également être effectuée «le long du mur» (soit sur la longueur du rectangle), auquel cas le cheval doit être incliné d’environ trente cinq degrés par rapport à la direction dans laquelle il se déplace[5].

Dans leur notation de la cession à la jambe, les juges apprécient notamment la régularité du mouvement, l'élasticité, l'activité et l'attitude du cheval, le parallélisme au grand côté et la qualité du croisement des membres[14].

Les mouvements latéraux

L'objectif principal des mouvements latéraux - à l'exception de la cession à la jambe - est de développer et d'accroître l'engagement de l'arrière main du cheval et donc le rassembler.

Dans tous les mouvements latéraux, le cheval est légèrement courbé et déplace ses membres sur des pistes différentes. L'incurvation et la flexion ne doivent jamais être exagérées afin de ne pas altérer le rythme, l'équilibre et la fluidité du mouvement.

L'allure doit rester libre et régulière, en maintenant une impulsion constante, tout en restant souple, rythmée et équilibrée. L’impulsion est souvent perdue à cause du cavalier qui cherche à trop plier le cheval et qui le pousser latéralement.

L'épaule en dedans

L'épaule en dedans doit être réalisée au trot rassemblé. Le cheval est monté avec une légère incurvation autour de la jambe intérieure du cavalier, en maintenant l'engagement et la cadence, et avec un angle constant d'env. trente degrés avec la piste. L'antérieur intérieur du cheval passe et croise devant l'antérieur extérieur; le postérieur intérieur avance sous le poids du cheval en suivant la même trajectoire que l'antérieur extérieur, avec abaissement de la hanche intérieure. Le cheval est plié à l'inverse de la direction dans laquelle il se déplace[5].

Dans leur notation d'une épaule en dedans, les jugent apprécient notamment la régularité et la qualité du trot, l'incurvation et la stabilité de l'angle de déplacement, le rassembler, l'équilibre du cheval et la fluidité du mouvement[14].

La tête au mur

Les têtes au mur peuvent être effectuées au trot rassemblé ou au galop rassemblé. Le cheval est légèrement plié autour de la jambe intérieure du cavalier, mais avec un degré de flexion supérieur à celui de l'épaule en dedans. Un angle constant d’environ trente-cinq degrés doit être maintenu. L'avant main reste sur la piste et la croupe du cheval est déplacée vers l'intérieur. Les membres extérieurs du cheval passent et se croisent devant les membres intérieurs. Le cheval est courbé dans la direction dans laquelle il se déplace.

Pour débuter une tête au mur, la croupe doit quitter la piste ou, après un virage ou un cercle, ne pas être ramenée sur la piste. À la fin de la tête au mur, la croupe est ramenée sur la piste (sans aucune contre-flexion de la nuque) .

Pendant la tête au mur, le trot rassemblé doit demeurer fluide et l'incurvation maintenue. Les antérieurs et postérieure se croisent, l'équilibre et la cadence sont maintenus[5].

Les juges notent particulièrement la qualité du trot ou du galop, l'incurvation, la stabilité de l'angle, l'équilibre du cheval et la fluidité du mouvement[14].

La croupe au mur

La croupe au mur est le mouvement inverse de la tête au mur. L'arrière main reste sur la piste tandis que l'avant main est déplacée vers l'intérieur. A la fin de la croupe au mur, l'avant main est alignée sur la croupe et est ramenée sur la piste. Autrement, les mêmes principes et conditions qui s'appliquent à la tête au mur sont applicables à la croupe au mur.

Le cheval est légèrement courbé autour de la jambe intérieure du cavalier. Les membres extérieurs du cheval passent et se croisent devant les membres intérieurs. Le cheval est incurvé dans la direction dans laquelle il se déplace.

Le cheval soit conserver un trot fluide sur une ligne droite avec un plus grand degré de flexion que dans l’épaule en dedans. Les membres antérieurs et postérieurs se croisent, l'équilibre et la cadence sont maintenus[5].

L'appuyer

L'appuyer est une variante de la tête au mur, exécuté sur une diagonale et non le long du mur. Il peut être exécuté au trot rassemblé (ou au passage dans une reprise libre) ou au galop rassemblé. Le cheval doit être légèrement plié autour de la jambe intérieure du cavalier et dans la direction dans laquelle il se déplace. Il doit conserver la même cadence et le même équilibre tout au long du mouvement. Afin de donner plus de liberté et de mobilité aux épaules, l'impulsion doit être maintenue ainsi l'engagement des postérieurs. Le corps du cheval est presque parallèle à la longueur du rectangle avec l'avant main légèrement en avant de l’arrière main.

Au trot, les membres extérieurs passent et se croisent devant les membres intérieurs. Au galop, le mouvement s'effectue par une série de foulées en avant / latéraux.

Dans l'appuyer au trot, le cheval doit conserver un trot rassemblé fluide sur une ligne diagonale avec un degré de flexion supérieur à celui d'une épaule en dedans. Les membres antérieures et postérieures se croisent, l'équilibre et la cadence sont maintenus.

Dans l'appuyer au galop, le cheval doit montrer et développer son rassembler, conserver la souplesse du galop en avançant sans perte de rythme et d’équilibre, avec souplesse et conservation de l'incurvation[5].

Lors de la notation d'un appuyer au trot, les juges notent la régularité et la qualité du trot, l'orientation et l'incurvation, la régularité et la constance dans l'incurvation, le rassembler, l'équilibre du cheval, le croisement des membres et la fluidité du mouvemnt, ainsi que la fluidité des inversions quand elles sont demandées dans la figure.

Lors de la notation d'un appuyer au galop, les juges notent la qualité du galop, le rassembler, la fluidité du mouvement, l'équilibre, l'incurvation constante[14].

Utilisation du demi-arrêt en compétition de dressage

Le règlement international de dressage autorise et préconise son utilisation.

Chaque mouvement ou transition doit être préparé de manière invisible par des demi-arrêts à peine perceptibles. Le demi-arrêt est une action presque simultanée et coordonnée de l'assiette, des jambes et des mains du cavalier, dans le but d'accroître l'attention et l'équilibre du cheval avant l'exécution des mouvements ou des transitions à des allures plus basses et plus élevées. En déplaçant légèrement plus de poids sur l’arrière-main du cheval, l’engagement des postérieurs et l’équilibre sur les hanches sont améliorés au profit de la légèreté de l'avant-main et de l’équilibre du cheval dans son ensemble[13].

Voir aussi :

Qualités du cavalier

L'assiette

Mélange de fixité et de liant, elle sera la première qualité à rechercher. Sans elle, il ne pourra y avoir ni solidité, ni confiance, ni juste emploi des aides et la conduite du cheval sera impossible. Elle résulte d'une décontraction générale au si bien physique que psychique.

Une définition:" L'assiette est la qualité qui permet au cavalier de rester maître de son équilibre en toutes circonstances."

L'assiette est aussi la fusion complète du poids et de la masse musculaire du cavalier avec la masse et le poids du cheval, de manière à ne former qu'un poids et une masse d'ensemble…C'est le point de départ.(Dressage du colonel Challan Belval édition Lavauzelle)

Notes et références

  1. Sports équestres, Comité international olympique, (page consultée le 22 mai 2007), <[1]>
  2. a et b « FFE - Présentation du dressage », sur Fédération Française d'Equitation (consulté le )
  3. « Dressage astray Part one - Epona », sur epona.tv (consulté le )
  4. « Rollkur », sur Wikipedia (consulté le )
  5. a b c d e f g h i j k l et m (en) « Dressage rules », sur FEI, (consulté le )
  6. a b et c (en) « Dressage rules », sur FEI, (consulté le )
  7. [2]
  8. [3]
  9. [4]
  10. a b c d e f et g « Règlement des compétitions - Dispositions spécifiques Dressage », sur FFE, (consulté le )
  11. « Règlement des épreuves d'élevage 2019 - Dressage », sur Société Hippique Française (consulté le )
  12. a et b « Devenez juge de dressage », sur FFE, (consulté le )
  13. a et b (en) « Dressage rules », sur FEI, (consulté le )
  14. a b c d e f g et h « Reprises », sur FFE (consulté le )
  15. (en) « Dressage rules », sur FEI, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

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Ressources spécialisées sur le dressage

Livres généralistes

Liens externes