Maxime Kontsevitch
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Максим Львович Концевич |
Nationalités | |
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Formation |
Faculté de mécanique et de mathématiques de l'université de Moscou (en) Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn Université d'État de Moscou |
Activités | |
Père |
Lev Kontsevitch (en) |
A travaillé pour |
Institut des hautes études scientifiques (depuis le ) Université de Californie à Berkeley ( - The Institute for Information Transmission Problems of Russian Academy of Sciences (d) (- Université Rutgers |
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Membre de | |
Maîtres | |
Directeur de thèse | |
Distinctions |
Invariant de Kontsevitch (d) |
Maxime Lvovitch Kontsevitch (en russe : Максим Львович Концевич), le plus souvent orthographié Maxim Kontsevich selon la transcription anglophone, est un mathématicien russe, né le en URSS à Khimki, une ville jouxtant Moscou, en Russie. Il a été naturalisé français fin 1999.
Biographie
Il est né dans la famille de Lev Rafailovich Kontsevich, orientaliste soviétique et auteur du système Kontsevich. Après avoir été classé deuxième aux olympiades de mathématiques de l'Union, il a étudié à l'Université d'État de Moscou, mais il repart sans diplôme en 1985 pour devenir chercheur à l'Institut des problèmes de transmission de l'information à Moscou . Dans son temps libre a l’institut, il réussi à publier des articles qui ont suscité l’intérêt de l’institut Max Planck de Bonn. Il y est invité pendant trois mois, juste avant la fin il a assiste à un congrès internationale de cinq jours: l’Arbeitstagung,il y exhibe les grandes lignes d’une preuve de la conjecture de Witten. Michael Atiyah et d’autres mathématiciens sont stupéfaits ainsi son invitation à cet institut est prolongée de trois ans [1]. L’année suivante, il finit sa preuve et travaille sur divers sujets liés à la physique mathématique et reçoit son doctorat en 1992 à l'Université de Bonn sous la direction de Don Bernard Zagier. Sa thèse présente une preuve d'une hypothèse d'Edward Witten selon laquelle deux modèles gravitationnels quantiques sont équivalents.
Maxime Kontsevitch a occupé un poste de professeur à l'université de Californie à Berkeley de juillet 1993 à août 1995 avant d'être recruté à l'âge de 31 ans comme professeur permanent à l'Institut des hautes études scientifiques à Bures-sur-Yvette en France.
Travaux
Kontsevitch travaille principalement sur les objets mathématiques[Lesquels ?] liés à la physique théorique.
Distinctions
Kontsevitch a reçu en 1992 la médaille Otto Hahn de la Société Max-Planck et le prix de la Mairie de Paris du premier congrès européen de Mathématiques et en 1997 le prix Iagolnitzer de l'International Association of Mathematical Physics ainsi que le prix Henri Poincaré, le prix Crafoord en 2008.
Il a reçu en 1998 la médaille Fields au cours du congrès international des mathématiciens de Berlin.
Kontsevitch a été élu membre de l'Académie des sciences le 5 novembre 2002.
Il a reçu en 2012 le prix Shaw (1 million de dollars) et le prix de physique fondamentale (3 millions de dollars)[2]. Il fait partie des cinq lauréats de la première édition du Breakthrough Prize in Mathematics, en 2014.
Références
- « 10.12.94 - Very Pleasurable Universe », sur www.berkeley.edu (consulté le )
- David Larousserie, « Maxim Kontsevich, le millionnaire des maths », Le Monde « science&techno », 18 août 2012, p. 7.
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche :
- Fiche et C.V. sur le site de l'Académie des sciences
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Mathématicien russe du XXIe siècle
- Lauréat de la médaille Fields
- Prix Crafoord
- Prix Shaw
- Naissance en RSFS de Russie
- Naissance à Khimki
- Naissance en août 1964
- Lauréat du prix de la Société mathématique européenne
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Étudiant de l'université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn
- Étudiant de l'université d'État de Moscou
- Mathématicien français du XXIe siècle